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Le Chat de Phoebe




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Le blog des Bundy en Guyane

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10 juin 2007 7 10 /06 /juin /2007 00:44
 
miroirdel--me.jpg Se reconstruire  ou continuer à se construire ?


On dit souvent après une épreuve que l'on doit se reconstruire, alors que j'ai plutôt l'impression que l'on continue de se construire.
Pour moi on reconstruit quelque chose que l'on a détruit, qui a été détruit. On reconstruit avec du neuf, puisque tout est détruit. Pourtant, quand on subit une épreuve, on n'est nullement détruit. On est certes à terre (dans le pire des cas) mais jamais détruit. Détruit pour moi, c'est la mort. Alors qu'après une épreuve, aussi douloureuse soit-elle, dans la majorité des cas, on est bien vivant. On apprend juste à vivre autrement, différemment. On apprend donc à continuer à se construire, d'une autre manière.

La vie n'est pas une reconstruction, mais une succession de construction de soi qui passe par des étapes "épreuves". Chaque étape de la vie est un pas dans la construction de nous même. 

La vie nous éprouve, nous donne des cartes. Notre caractère, nos gènes, notre éducation, notre milieu, nos amis, nos amours, nos ennemis aussi, et nos épreuves de vie ... autant de choses qui nous construisent.

Pour moi, si l'on reconstruit, c'est que l'on veut effacer. Seulement on n'efface rien. Si on efface, ça veut dire qu'on renie ce qui fait ce que l'on est aujourd'hui. Alors, on construit. La vie, c'est construire à chaque instant. La vie, c'est se construire, jusqu'au bout, jusqu'à la destruction qu'est la mort ... 

Et vous, vous reconstruisez, ou vous continuez à vous construire un peu tous les jours ?


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commentaires

S
Oui, d'accord avec toi, mais certains considèrent toujours qu'ils sont mis à bas totalement, d'où la reconstruction... On dit bien être ravagé... effondré... écroulé sous les emmerdes... certains donc, semblent penser que rien n'a subsisté debout, même si c'est faux...Bises et désolée du retard, liste et valoches obligent hé, hé.
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S
rho pas de soucis gr arrête de t'excuser :pje dis que je suis dans le trou ... je sais pas comment dire, j'ai toujours des images pour les situationsquand j'étais en dépression, j'avais l'impression d'être dans un trou, de ne pas trouver la solution pour en remonter, en sortir, m'en éloigner ... la solution je ne l'ai pas trouvé seule, j'ai accepté les mains tenduesje n'étais pas ravagéej'étais une ombre ... pas déconstruite mais en statut quo ...et puis aujourd'hui, le trou s'est éloigné, et je regarde devant :Dbisous
J
Je suis d'accord avec ce que tu écris : on se CONSTRUIT en permanence. Si dans le langage, le terme de "reconstruction" est employé, je me demande si ce n'est pas seulement pour signaler une "épreuve" particulièrement difficile. On se construit un peu chaque jour et plus à certains moments de sa vie d'où l'emploi du terme de "reconstruction" à ces moments... même s'il ne s'agit que d'une construction déjà en route...
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S
je pense qu'on utilise ce terme de "reconstruction" parce qu'il semblerait qu'on reparte à zéro sur certains axes ... comme une relation amoureuse qui a pris fin ... un changement de situation sociale brusque ... je dirais plutot pour parler informatique, une restauration ... boum ... ça foire, alors hop, on se retrouve en position initiale et on recommencen'empêche que si on recommence sans tirer de leçon, on reproduire ...
C
peinture sur toile ou penture des murs ?Bon a part cela, je comprends ton point de vue, evidemment, vu que ma demarche et mes souffrances sont , helas, similaires parfois aux tiennes, quoique differentes dans la forme...Recemment j'ai décidé ( m'y tiendrais je ? ) de ne + avoir de sentiments qui me feront souffrir dans l'avenir. Cela suppose de renoncer  à l'amour et de se limiter pour tj  à l'amitié, ou disons  à un succedané relationnel aux contours flous. Je ne veux + souffrir autant cette année est celle de trop... Il y a des limites  à la reconstruction, là il me faudra je le sens des années, je suis comme une droguée, je me dis " c'est fini, la drogue, j'y touche + j'ai pas la force mentale, morale pour cela, et je sais que je ne l'ai pas ) alors j'ai le choix entre  y  laisser ma vie ou y laisser juste les sentiments. je crois que les sentiments c'est ce dont je suis le + prete a faire l'economie, la vie, ça supposerait le suicide et je ne me sens pas de passer a cela, alors je vais choisir le moindre mal... Ah si ça c'est se reconstruire ma brave dame, non, c'est juste eviter l'implosion dont les batiments anciens font parfois l'objet, tu sais, quand ils s'effondrent sur eux même, les trucs qu'on nous montrent  à la télé ? voila, je vais tenter d'eviter cela, en commencant demain des l'aube a me pencher sur la philo... :D
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S
je repeinds ma cuisine :D il était temps, au bout de huit ans que je squatte les lieux, que je me l'approprie :Don ne choisit pas ses sentiments alors il me parait difficiel de tenir ta décision ... par contre, je fais le choix de choisir mes souffrances ... et donc même si sentiments il y a je refuse de m'y enfermer ...il faut penser à soi ... se construire soi, on ne peut aider les autres que si l'on réfléchit sur soi ... enfin je crois
B
belle et pertinente question - tragique aussi. A laquelle je repondrais en ce moment que je me deconstruit. On n'echaffaude pas sur du vide, or je me sens actuellement trop vide. Alors il faut que je reparte  à presque zero et  à mon jeu de deconstruction perpetuelle...Pour + d'infos tu peux voir ce que j'ai ecrit sur le blog 2... ( en miroir au blog 1 )je suis en etat de bizzaroi ( un neologisme que je viens de creer entre bizarrerie et desarroi ) ... Chance que la langue française soit  à ce point elastique, au moins, elle permet avec les mots de ne pas s'effrondrer mais de se reconstruire  à l'infini... bizz & bon dim, cat
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S
oui moi aussi j'ai déconstruit chaque pan de ma vie, pour les remettre à leur place ... il aurait été vain d'avoir tout déconstruit pour remettre tout au même endroit ... la destruction étant vaine, j'ai choisi de faire comme un lego, j'ai démonté et j'ai tout remonté avec les mêmes pièces, mais chaque chose ayant été mise au bon endroit, la construction a pu continuer ...je suis beaucoup déçue de ce que j'ai vécu ces derniers temps ... l'attitude des gens ... qui font comme si rien n'avait été ... mais j'essaye de ne pas me laisser envahir par cette déception ... parce qu'après tout, cette attitude ne concerne que eux face à eux ... moi ... c'est un moment dans ma vie ... la seule chose que cela créé, et que je regrette, c'est la méfiance, toujours plus de méfiance ... et je déteste me sentir sur mes gardes ... parce que c'est devenir quelqu'un que je ne suis pas, quelqu'un qui verrait devant chaque mot une intention ... grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr ... je refuse ... je me bats contre ça ... mais je ne veux plus être le dindon de la farce ...j'avance, je construis, à mon rythme ...bisousje suis dans la peinture
:
pour se reconstruire, faut avoir subit un grave traumatisme qui neccessite une aide médicale. Et la je suis pas sûre que le mental en ressorte indemeDans la vie courante j'ai subie des épreuves qui ne m'on jamais abattue au point d'avoir recours aux autres, se reconstruire non , se construire en fonction des évenements de la vie et ne jamais être stationnaire, Je suis d'accord avec toi c'est la vie et notre environnement qui nous fait construire ce que nous devenons à chaque instant de notre vie.Bonne fin d'après midi de dimanche sous des rayons de bises
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S
j'ai longtemps réfléchi avant de publier cet article. J'ai pensé aussi au cancer, notamment du sein qui nécessite parfois une "reconstruction" ... parce que j'allais parler de la chirurgie esthétique ... bisous