28 août 2007
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Le téléfilm :
Trois couples, deux célibataires. Comme tous les week end, ils se retrouvent dans la maison familiale de Jean-Baptiste. Sauf que pour le coup, celui-ci a envoyé un faire part, parce qu'ils ont une annonce à faire. Tous imaginent que le couple va annoncé son mariage après sept ans de vie commune. Quand arrive le samedi, les amis de toujours débarquent, avec conjoint, enfant et cadeau. Alors, l'annonce se fait, mais pas celle attendue ! Alice quitte Jean-Baptiste pour partir vivre au Vénézuela avec un ancien amant. La troupe est sous le choc de l'annonce. Et la séparation du couple parfait va laisser libre court à tous les non-dits, les rancoeurs, les histoires passées et tues. Bref, tout remonte à la surface ... pour évacuer ... pour dire, se dire.
Ce que j'en ai pensé :
La fin ne m'a pas surprise. Je dirais que je l'attendais. Ce que j'ai trouvé d'intéressant, c'est de montrer comment l'absence de communication réelle, comment le ménagement des sensibilités, les non-dits, la volonté que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes engendrent des situations de crise, qui au moindre "problème" réel ressort.
Une sorte de huit clos. Un groupe qui n'avait jamais envisagé qu'il puisse se disloquer, que la maison de leur "bonheur", de leur fin de semaine soit vendue. Impossible.
Jean-Baptiste garde sa souffrance en lui. Il veut faire bonne figure, respecte le choix d'Alice. En fait, Jean -Baptiste vit sa routine, son quotidien. Il ne fait pas de folie, ne se laisse pas déborder. Quand Alice lui a annoncé sa décision, il n'a pas su lui dire son amour, il n'a pas fait de scène, il a accepté ... vaincu ... aimant ...
On sent bien que le couple ne se sépare pas parce qu'ils ne s'entendent pas. On sent parfaitement qu'ils n'ont pas de désaccord sur ce qu'ils sont ... seulement Alice voudrait réveiller Jean-Baptiste, le sortir de sa routine, elle voudrait plus de passion, elle voudrait aussi plus de liberté par rapport au groupe. Elle voudrait un jardin secret à eux.
Que dire de Eric et Virginie. Lui, le courreur qui a "sauté" toutes les filles sauf, Alice. Toujours prêt à rendre service sexuellement. Parfait père attentif de "Bibi". Marié avec Virginie qui n'ignore rien de son cocufiage, mais qui accepte parce qu'elle sait que c'est elle qu'il aime. Ce week end est aussi le moyen de montrer les limites de leur couple. Virginie ne sait pas comment s'occuper de "Bibi". Elle est pourtant possessive, attentive, chiante, on peut le dire, mais ... elle ne sait comment gérer son rôle de mère. Et depuis la naissance, elle ne veut plus qu'Eric la touche.
Que dire de Laure et Martin. Elle veut un enfant, lui le refuse. Pourtant elle est enceinte, au bout de sept ans de mariage, et choisit de l'annoncer ce week end là. Martin réagit très mal à l'annonce de cette paternité imposée. Pourtant, lui, cache un enfant, Thomas âgé de 5 ans. Trahison. Incompréhension. Laure se venge en se consolant dans les bras d'Eric, dont jadis elle fut la maitresse et dont elle se fit avorter.
Que dire de David, le copain homosexuel reccueilli par la mère de Jean-Baptiste, qu'il aime comme un frère, qui assume son homosexualité et qui pourtant n'arrive pas à trouver l'homme qui lui convient.
Que dire de Barbara, soeur d'Alice qui débarque au milieu de ce week end, fuyant l'homme marié qui veut s'installer avec elle et quitter femme et enfant. Barbara qui ne veut que des hommes mariés, mais qui veut qu'ils restent à leur femme.
Bref, un panel de couple, d'histoires, de problèmes soulevés. Une réunion qui remet les pendules à l'heure, les choses à leur place, qui permet aux non-dits de se dire, de s'exprimer, de relâcher la pression, d'exploser ... d'être enfin ...
Un moment agréable ... qui fait réfléchir ... quand on est obligé de pousser l'autre dans ses retranchement pour le faire réagir ... en espérant qu'il ouvrira enfin les yeux et qu'il osera enfin dire, ce qu'il veut, ce dont il a envie, ce dont il rêve ...
Trois couples, deux célibataires. Comme tous les week end, ils se retrouvent dans la maison familiale de Jean-Baptiste. Sauf que pour le coup, celui-ci a envoyé un faire part, parce qu'ils ont une annonce à faire. Tous imaginent que le couple va annoncé son mariage après sept ans de vie commune. Quand arrive le samedi, les amis de toujours débarquent, avec conjoint, enfant et cadeau. Alors, l'annonce se fait, mais pas celle attendue ! Alice quitte Jean-Baptiste pour partir vivre au Vénézuela avec un ancien amant. La troupe est sous le choc de l'annonce. Et la séparation du couple parfait va laisser libre court à tous les non-dits, les rancoeurs, les histoires passées et tues. Bref, tout remonte à la surface ... pour évacuer ... pour dire, se dire.
Ce que j'en ai pensé :
La fin ne m'a pas surprise. Je dirais que je l'attendais. Ce que j'ai trouvé d'intéressant, c'est de montrer comment l'absence de communication réelle, comment le ménagement des sensibilités, les non-dits, la volonté que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes engendrent des situations de crise, qui au moindre "problème" réel ressort.
Une sorte de huit clos. Un groupe qui n'avait jamais envisagé qu'il puisse se disloquer, que la maison de leur "bonheur", de leur fin de semaine soit vendue. Impossible.
Jean-Baptiste garde sa souffrance en lui. Il veut faire bonne figure, respecte le choix d'Alice. En fait, Jean -Baptiste vit sa routine, son quotidien. Il ne fait pas de folie, ne se laisse pas déborder. Quand Alice lui a annoncé sa décision, il n'a pas su lui dire son amour, il n'a pas fait de scène, il a accepté ... vaincu ... aimant ...
On sent bien que le couple ne se sépare pas parce qu'ils ne s'entendent pas. On sent parfaitement qu'ils n'ont pas de désaccord sur ce qu'ils sont ... seulement Alice voudrait réveiller Jean-Baptiste, le sortir de sa routine, elle voudrait plus de passion, elle voudrait aussi plus de liberté par rapport au groupe. Elle voudrait un jardin secret à eux.
Que dire de Eric et Virginie. Lui, le courreur qui a "sauté" toutes les filles sauf, Alice. Toujours prêt à rendre service sexuellement. Parfait père attentif de "Bibi". Marié avec Virginie qui n'ignore rien de son cocufiage, mais qui accepte parce qu'elle sait que c'est elle qu'il aime. Ce week end est aussi le moyen de montrer les limites de leur couple. Virginie ne sait pas comment s'occuper de "Bibi". Elle est pourtant possessive, attentive, chiante, on peut le dire, mais ... elle ne sait comment gérer son rôle de mère. Et depuis la naissance, elle ne veut plus qu'Eric la touche.
Que dire de Laure et Martin. Elle veut un enfant, lui le refuse. Pourtant elle est enceinte, au bout de sept ans de mariage, et choisit de l'annoncer ce week end là. Martin réagit très mal à l'annonce de cette paternité imposée. Pourtant, lui, cache un enfant, Thomas âgé de 5 ans. Trahison. Incompréhension. Laure se venge en se consolant dans les bras d'Eric, dont jadis elle fut la maitresse et dont elle se fit avorter.
Que dire de David, le copain homosexuel reccueilli par la mère de Jean-Baptiste, qu'il aime comme un frère, qui assume son homosexualité et qui pourtant n'arrive pas à trouver l'homme qui lui convient.
Que dire de Barbara, soeur d'Alice qui débarque au milieu de ce week end, fuyant l'homme marié qui veut s'installer avec elle et quitter femme et enfant. Barbara qui ne veut que des hommes mariés, mais qui veut qu'ils restent à leur femme.
Bref, un panel de couple, d'histoires, de problèmes soulevés. Une réunion qui remet les pendules à l'heure, les choses à leur place, qui permet aux non-dits de se dire, de s'exprimer, de relâcher la pression, d'exploser ... d'être enfin ...
Un moment agréable ... qui fait réfléchir ... quand on est obligé de pousser l'autre dans ses retranchement pour le faire réagir ... en espérant qu'il ouvrira enfin les yeux et qu'il osera enfin dire, ce qu'il veut, ce dont il a envie, ce dont il rêve ...