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Le Chat de Phoebe




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Le blog des Bundy en Guyane

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27 août 2006 7 27 /08 /août /2006 21:44

Hier, c'était ma journée avec Véro. Rendez-vous à Paris, c'est ce que lui dit sa grand-mère, à Anastacia, lors du grand bal à Saint Pétersbourg.

Après une petite balade dans le IX° et un bon tit déjeuner Au rendez vous des artistes, à côté de la Cigale, nous avons traversé Pigalle jusqu'à la place Clichy, pour prendre le métro jusqu'à la rue de Varenne, direction, le Musée Rodin.

Comme à chacune de nos sorties, les dieux du temps étaient avec nous. Pas une goutte de pluie.
La journée s'est achevée devant un bon thé, assises sous le soleil, dans les jardins de l'hôtel Biron.


Le Musée Rodin.

79 rue de Varenne.
75007 Paris.
www.musee-rodin.fr


On accède à l'hotel Biron par la rue de Varenne. Accès au jardin de devant, où l'on peut apercevoir sur la droite, Le Penseur et sur la gauche La Porte des Enfers. Face à un mur transparent donnant sur la rue, se trouve Les Bourgeois de Calais.

L'Hotel Biron est un magnifique Hotel particulier. Une fois dans le Hall, on accède à la salle de l'homme qui marche. Certaines oeuvres ne me touchent pas alors que d'autres, comme La Cathédrale ou Le Secret attirent mon oeil.

Très vite, nous faisons face au fameux Baiser qui représente Paolo et Francesca, les Héros de Dante. Je l'imaginais plus petit, ce marbre, mais vraiment plus petit. C'est une masse presque trop grande, je trouve. Je ne peux m'empêcher de tourner autour, de regarder, de chercher les détails. Paolo est si massif, si puissant. Des mollets, des cuisses épais. C'est assez déroutant. Et posée là, Francesca, si sensuel. J'ai frôlé le marbre en montrant à Véro comment Rodin avait dessiné les traits des cheveux de cette femme. C'est une oeuvre assez émouvante, dans le contraste des deux personnages.

On peut également admirer L'éternel Printemps, un petit bronze. Une reproduction à gauche du baiser, et l'original à droite. Je l'ai pris en photo. La cambrure de la jeune femme qui se laisse aller au seul soutien de son amant, le bras étendu de ce dernier comme accroché. De la douceur, de la sensualité, et peut-être même la sensation de voler un moment particulièrement intime à ces deux amants.



Les oeuvres exposées sont particulièrement diverses. Des bustes des femmes qu'ils connaissaient, les marbres volupteux, le travail de la céramique, les dessins, les huiles. Et puis sa collection personnelle, enrichie d'oeuvres égyptiennes, d'art antique. Au milieu de cette collection se trouve Iris, la messagère de dieu. Je me dis que c'est vraiment étrange que cet homme qui a pu créer, façonner des choses aussi belles et aussi sensuelles que les marbres autour de Francesca et Paolo, ait pu faire des oeuvres reconnues comme magnifiques, alors que moi, je les trouve grossière dans les traits.

A l'étage supérieur, on peut admirer la magnifique Danaïde, protéger pas un verre.

La sensualité faite femme. Je la voyais plus grande.

La Main de Dieu, ou l'origine de la création. La main qui tient une pierre d'où semble surgir un couple, Adam et Eve, un couple enlacé.


Plusieurs choses m'ont frappée dans les oeuvres exposées. D'abord la disproportion de certaines parties du corps, notamment les pieds, souvent très grands ou encore la longueur des bras. Je pense en particulier Aux trois sirènes, dont le bras de celle de gauche semble comme étiré à l'infini, aboutissant à une main longiligne pratiquement interminable.
Ensuite, à la cambrure particulière des sujets présentés, les contorsions des cous. L'un pour s'offrir sans retenu, l'autre pour se rapprocher et créer une intimité. Et puis, ce bras qui semble se rabattre dans un soucis de protection absolue.
Je pense aussi à la récurrente des trois. Les trois ombres, les trois sirènes, les trois faunesses, mais aussi la main de dieu, ils sont trois, la main et Adam et Eve. je pense aussi à ce marbre où l'homme assis embrasse une jeune femme et le couple est recouverte par une deuxième femme.
Comme si dans une histoire, il y avait forcément trois personnages.


Comme l'a fait remarquer Véro, les oeuvres sont comme surgit de la masse. J'ai alors pensé qu'il y avait là comme une métaphore. Le beau surgit de la masse informe, comme le génie de la pensée. La métaphore de la création en somme.

Bien sûr, je ne peux pas tout dire, je n'ai pas tout vu, tout regarder, tout voulu voir non plus. J'ai regretté que la Salle Camille Claudel soit fermée, j'ai regretté de ne pas avoir vu L'éternelle idole.

Mais, je n'ai pas regretté d'être venue ... et j'y retournerai ... c'est sûre.

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commentaires

:
hello, c'est vraiement l'abandon des corps dans toute sa splendeur, bizarre ce chiffre 3 qui revient souvent<br /> tu as raison c'est magnifique, merci à toi car je n'y suis jamais allée mais... peut-petre que maintenant...<br />  petits bisous du jour encore bien mouillés
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C
ah oui, si tu aimes les belles choses, et je sais que c'est le cas, tu seras contente :D <br /> gros bisous Lili, très mouillé ici aussi :D
I
oui !! oui !! j'y suis allée aussi ! superbe ! magique ! <br /> plein de bisous ma Cat .
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C
pleins de bisous ma belle isis
B
hé mais le chateau en haut de l'article ! mais c'est la Star Academy !!!! rha les enfoirés !!!!
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C
l'hotel biron à côté des invalides et le chateau de la star ac' ................... t'es un drôle, toi -8 ... pauv' Rodin va ...
J
Le baiser est tellement « connu », je veux dire - montré dans les livres - que chacun s’en construit une image qui ne peut « coller » une fois qu’on le découvre en vrai au musée. Aucun ouvrage, si beau soit-il ne peut remplacer une visite où l’on peut tourner autour des œuvres. En saisir le « toucher » au moins visuellement. Nous avons chez nous une reproduction - achetée dans ce musée - de « La main de Dieu ». <br /> Je comprends que cette visite vous a marquée : il y a des lieux, comme celui-ci, qui permettent de laisser tomber ses pesanteurs personnelles.
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C
en fait, je suis plus attachée à la valse de claudel qu'au baiser ... je suis plus attirée par les choses moins massives. Le Baiser restant un incontournable à voir, mais pas l'oeuvre qui m'a le plus plu ...La Main de Dieu, une oeuvre magnifique ... très belle.Une sculpture dont on ne verrait qu'une facette, ce serait comme ne pouvoir voir qu'un petit côté de la vie ... ce serait vraiment dommage.
B
j'ai vu le musée en 1992 et ça m'avait laissé un excellent souvenir mais  rien que pour la salle camille claudel, en effet faudra que tu y retournes, pk ce qui 'avait frappé c'st que rodin, tout talentueux qu'il soit, etait jaloux du talent de son eleve! . Et la salle camille le prouve amplement. SA maitrise de la technique me semble tj superieure a celle de rodin. Mais le vieux bougre lui a mis de sacrés batons dans les roues ...ghrr! en tout cas, c'est un musée appreciable et une belle lecon de vie puisque ce musée est dans la maison du createur, fait assez exceptionnel qu'on devrai voir + souvent pk ça donne un surcroit d'ame à la visite...
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C
oui j'adore le travail de Claudel, alors un peu déçue que la salle soit fermée, mais c'est aussi un bon prétexte pour y revenir :Doui un musée très agréable et je trouve que l'idée du café dans le jardin est excellente car, placé sur le côté ils se font à l'espace et ne le dénature pas ... j'ai adoré ...<br />