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Le Chat de Phoebe




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Le blog des Bundy en Guyane

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29 septembre 2006 5 29 /09 /septembre /2006 00:54

Je ne savais pas comment le dire, je ne savais pas où le mettre. Et puis, ici, c'est chez moi, juste chez moi. Alors, je mets ici ce que j'ai à dire ... tout ce que j'ai à dire, et pas question que je m'auto-censure.
Je ne sais pas par où vraiment commencer. Par la fin peut-être.
Je t'ai quitté. Je t'ai dit que c'était moi, pas toi, que cela venait de moi, pas de toi. J'avais les larmes aux yeux. Je te faisais du mal. Je n'étais pas à la hauteur, je n'avais pas été à la hauteur. Je me décevais. Ce n'était pas ça que j'avais imaginé.
Je ne t'ai pas menti, je ne t'ai pas tout dit, mais je ne t'ai pas menti. Mais, oui, je n'ai pas tout dit, parce que ce n'était pas le bon moment, parce que je ne savais pas comment faire.
Aujourd'hui, pour moi, c'est le bon moment ... pour me libérer de ça.
Je te l'ai dit, je ne regrette rien ... je regrette juste ce qui se passe aujourd'hui. Mais finalement, cela n'a plus d'importance, aujourd'hui ... plus d'importance. Le gachis est là. Impossibilité de retour en arrière.
On s'est parlé à cause d'une photo. On a commencé à parler, et on a parlé, parlé, parlé. Je n'avais pas l'impression que tu me forçais, j'avais l'impression de pouvoir aller à mon rythme. Je ne me mettais pas de barrières, je prenais ce que tu me disais pour ce que tu me disais. Je ne pensais pas "il me flatte pour me mettre dans son lit" ... je ne pensais pas cela.
Au début que j'ai discuté avec toi, je ne sais pas pourquoi, au fond de moi, je percevais une immense tristesse, et j'en avais souvent les larmes aux yeux. Au fil de nos échanges, cela a fini par s'évanouir.
Un jour, on parlait en riant du fait que les blogs adultes sont plus visités ... j'ai osé te dire que j'en avais un ... tu n'as pas répondu ... je me suis dit que j'avais eu tort de t'en parler. Tu as mis du temps à digérer. Et puis, tu as jugé sans savoir. Alors, j'ai pensé "il est comme les autres" ... tu m'as évoqué une ex ... tu as transposé "nous" à une ex. J'ai été très blessée de ce que tu as pu penser de moi, ce que tu as imaginé. J'ai coupé court à la conversation, je suis partie.
Quand on en a reparlé le lendemain, j'ai accepté ce que tu as dit, j'ai accepté tes explications, mais au fond de moi, j'ai commencé à avoir peur de tes réactions. Je me suis posée des questions, mais je suis passée outre. J'aimais discuté avec toi. J'aimais nos échanges sur autres choses que des banalités.
On s'est disputé une autre fois. Je rentrais, j'avais deux heures avant de repartir. J'ai parlé de quelqu'un et cela t'a agacé. Tes réactions m'ont une nouvelle fois blessée. J'avais l'impression que tu pensais que j'étais une fille facile, ayant de nombreuses aventures. Je t'en ai parlé. Je ne comprenais pas tes réactions, je les trouvais excessives. l'excès me fait peur. J'ai de nouveau coupé court à la conversation. J'allais passer la fin de pm et la soirée chez Val, je ne voulais pas y aller le coeur triste. J'ai pleuré. Je me suis reprise. Je suis revenue, on en a parlé. Je devais comprendre, tu étais fatigué. C'était ton explication pour la crise. Tu étais fatiguée. Moi aussi, j'étais fatiguée. Je ne pense pas me défouler sur les autres quand je suis fatiguée. Quand je sens la crise monter, je pars. Mais, l'explication ne me suffisait pas, j'ai toujours besoin de comprendre, alors le lendemain, j'ai insisté, j'ai remis la "crise" sur la table. "Pourquoi tu en parles encore ?" ... parce que j'avais besoin de comprendre. J'ai dû me contenter d'un "j'étais fatigué" ... alors j'ai pensé que tu aurais toujours des excuses autres que toi pour expliquer certains de tes comportements. J'ai pensé que ce serait toujours de la faute des autres, d'autres choses, mais pas de toi. Mais bon ... on est tous comme ça. On a toujours d'excellentes excuses.
J'avais envie qu'on se voit. Cette deuxième dispute m'avait refroidie. Je t'en ai fait part. Et puis, les choses ont repris leur cours. On a décidé de se voir, de se rencontrer. On a fixé une date. Chez moi. Tu as changé, à partir de ce moment-là, tu as changé. Tu n'as plus été attentif, tu n'as plus été attentionné. J'ai pensé que je ne te plaisais pas physiquement, finalement. Que mes rondeurs étaient trop "rondes". Je me suis posée beaucoup de questions, je me pose toujours trop de questions. Mais j'ai dépassé ça. Mais, les faits étaient là. Quand j'avais deux heures le midi ... tu n'étais plus là dés que j'arrivais. Et puis un jour, tu avais à faire les courses ... j'avais une heure et demi et toi, tu choisis ce moment pour aller faire tes courses ... j'ai pensé que tu n'avais pas si envie que cela de venir. J'ai dû demander pour savoir quand tu arriverais, un mail avec les horaires, à moi de choisir.
J'ai trouvé tout cela froid, sans enthousiasme.
Moi, j'avais récupéré des recettes, j'avais imaginé ... j'avais espéré ... j'étais contente.
A la gare, j'étais stressée, normal ... Toi, tu es arrivé nonchalant. Tu n'as rien dit de spécial ... je crois que j'espérais que tu dises que tu étais content de me voir. J'ai trouvé qu'on était froid, il ne se passait rien. Je n'avais pas imaginé ça comme ça. J'étais un peu déstabilisée. Je ressentais du vide. Je me demandais où ça clochait. La ville, puis chez moi.
Je ne comprenais rien. Tu m'as donné négligemment la bouteille de vin, tu n'as pas cherché à me toucher, tu n'as rien dit ... on a parlé, j'ai surtout parlé ...
Alors, ça m'a soulé. J'ai dit on va se coucher. Je t'ai préparé le canapé. On s'est couché chacun de son côté. Je me suis endormie, tu m'as rejointe ...
Je ne dirais pas ce qui s'est passé. Je dirais juste ce que j'ai ressenti. J'ai ressenti un grand vide, pas de tendresse, pas d'émotion. Je me suis sentie vide, pas aimée. Tu as dit "je te sens triste", j'ai dit "mais non voyons". Moi, je me sentais nulle. Je ne comprenais pas qu'il ne se passait rien en moi. Et puis, je t'en voulais aussi, tu n'avais pas été attentif, j'ai eu l'impression de ne pas exister, moi, Cat, je me sentais humiliée.
Je n'ai pas pu dormir. Je me dégoûtais. Non pas de ce que l'on avait fait, mais de mon vide intérieur. Je ne supportais pas ce vide en moi. Je n'étais pas préparée à ressentir un tel vide. J'ai fini par me lever. Le café n'est pas passé, j'ai fini par vomir. Je me suis vomie, j'ai vomi ce vide. Je voulais que tu partes parce que tu me renvoyais ce vide, cet absence de sentiments.
J'ai voulu te réveiller, te dire, tu t'habilles, tu t'en vas ... j'ai pas fait ça. J'ai attendu, j'ai cherché comment dire. J'ai cherché, mais il n'y a pas de bon moyen pour quitter quelqu'un, pour dire, je me sens vide, je ne suis pas heureuse.
Tu t'es réveillé, tu n'as rien dit, des banalités, tu n'as eu aucun geste. Tu as demandé pourquoi je n'avais pas dormi, j'ai répondu "c'est comme ça, je suis comme ça" ... tu n'as posé plus de questions. Pas de tendresse, pas de mots ni de gestes. Rien. Vers une heure et demi, j'ai décidé, oui, j'ai décidé toute seule, que ça suffisait, qu'il fallait que tu partes. Tu me renvoyais ce vide en moi. J'ai demandé à quelle heure tu avais un train. Une fois encore, tu n'as pas eu la bonne réponse, tu n'as pas posé de questions ... j'ai regardé les bus, je suis allée me préparer, et là, seulement là, tu as eu un geste vers moi ... seulement là ... et je t'ai dit, non. Je ne savais pas comment faire. Je me sentais mal. Je te faisais du mal. Je gachais tout. De mon côté, le gachis était déjà là.
Oui, je t'ai emmené à la gare, je t'ai laissé là, je suis repartie. Ton train ... enfin tu avais du temps. Tu as voulu parlé, on a parlé. Je ne t'ai pas dit ce que je te dis là. Je t'ai dit que ce n'était pas toi C'était moi. Moi, qui n'avait pas eu de papillons dans le ventre. Je t'ai dit que je n'avais rien ressenti. Tu m'as dit si, sinon tu ne réagirais pas ainsi ... si je n'ai rien ressenti. Je n'ai rien ressenti de moi vers toi, je n'ai rien ressenti de toi vers moi. Tu me dis que je me trompe, que tu ressens(tais) des choses pour moi ... je ne crois pas, moi. Sinon, tu aurais été proche de moi, tu aurais fait attention à moi.
Aujourd'hui, nous sommes toi et moi, tombés dans le sordide. Pas la peine de revenir là-dessus.
Et non, je n'écris pas cette lettre ouverte pour appitoyer mes lecteurs, et non je ne veux pas mettre ce genre de choses sur mon blog pour passer en privilège.
Et non, on ne s'est pas séduit, on n'a pas couché ensemble chez moi, et je t'ai dit "je ne regrette rien, je n'ai jamais rien ressenti, tu prends le prochain train" ... je n'oublierai pas ces mots, tes mots de sitôt. Je pense que j'ai dit des choses que tu n'oublieras pas non plus. Les choses ne se sont pas passées aussi simplement.
Je te dis comment, moi, j'ai vécu ça, toi, je ne sais pas. Tu as juste dit "j'étais mal à l'aise", "tu préfères rester sur tes premières impressions". Je comprenais que tu sois stressé, angoissé, mais mal à l'aise ... au début oui, mais après, non ... après, si on est mal à l'aise, ce n'est pas normal. Tu as dit que tu étais venu en pensant que je ne voudrais plus te voir après. Moi, je ne pensais pas ça. J'espérais beaucoup, et je me suis retrouvée déçue. Je me suis déçue, ce vide en moi me décevait ... et toi aussi ... ton manque d'attention à mon égard ... j'étais déçue ...
Je sais que tu as trouvé une oreille pour t'écouter, cette même oreille qui me disait il y a deux mois et demi que j'étais crédule, qui m'accuse aujourd'hui d'être une manipulatrice et qui en juin m'accusait d'avoir eu une relation avec un  homme plus jeune ... je n'ai pas eu de relation avec ce jeune homme, je ne suis pas crédule, et je ne manipule personne. Quand je ne me sens pas en phase avec quelque chose, je prends le large. Je n'ai fait que ça. Je laisse les gens libres de leur jugement. Accusez moi de manipuler, accusez moi de ce que vous voulez.
Et toi, pense ce que tu veux ... je ne fais que te dire ce que j'ai ressenti, parce qu'aujourd'hui, j'en suis capable. Je ne t'ai pas menti. Je ne t'ai pas tout dit sur le coup parce que je ne comprenais pas ce qui m'arrivait, je ne comprenais pas.
Sans doute, que ce que je dis, te blesse. Sans doute. Ou pas.
Tu vois, je n'étais pas celle capable de répondre à tes attentes. Tu ne répondais pas aux miennes, sinon je n'aurais pas ressenti ce grand vide. J'espère que tu trouveras quelqu'un qui te correspond. Quelqu'un qui se posera moins de questions. Je te le souhaite sincèrement.

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commentaires

F
Cat, je suis heureuse d'avoir lu ta lettre ouverte, ce même monsieur à bien manqué de me faire ce coup pendable, heureusement j'ai vu clair...J'ai décliné l'invitation...Imagine le topo, vouloir m'obliger à l'aimer! Je me sentais nulle, il voulait juste profiter d'une handicapée...Et oui certains hommes cachent bien leur jeu et tu ne sais pas la meilleure? C'est moi la mauvaise maintenant, il raconte l'histoire à sa manière et fait même de faux posts qu'il copie colle.Voilà, je voulais juste que tu saches mon histoire avec ce petit monsieurBisousFlo
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S
moi, je suis contente que tu es eu un doute, une intuition, peu importe comment on appelle ça, mais je suis contente qu'au dernier moment tu es refusé de le rencontrer ... je suis triste de son comportement à ton égard, je suis triste pour toi ... mais je suis contente que tu sois venue me parler ... de la même manière que quand cette histoire a été mise à jour avec lui, quelqu'un est aussi venu me parler de lui ... de sa façon d'agir ...cet homme est un manipulateur, il se fait passer pour une victime alors qu'il ne sait que mépriser et profiter de son entourage ... un jour, toute sa méchanceté se retournera contre lui ...je suis contente que tu n'ais pas fait les frais de cet homme qui t'a affirmé qu'entre nous ce n'était qu'un jeu virtuel alors que nous avons couché ensemble, dans la réalité, dans mon lit ... il vit dans un drôle de monde ce tout petit homme par sa mesquinerie et sa veulerie ...bisous Flo
A
désolée un peu trop long à lire... Belle Rédaction
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C
oui tu as raison d'autant que c'est de l'histoire ancienne ;)
M
mdr
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C
je suis contente
M
*sourire niais*
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C
me demande bien pourquoi -8
A
coucou Yop :-)<br /> <br /> on essaye d'ignorer la c***** mis c'est pas facile ..<br /> <br /> @+<br />
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C
bises appi