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Le Chat de Phoebe




Les textes et les photos étant ma propriété, si vous souhaitez vous en servir, je vous remercie de m'en demander l'autorisation.



en passant ...


pour me joindre :
catherin1972@gmail.com

Un jour tu me demanderas si je préfère ma vie à toi ... je te répondrai ma vie ... et tu me quitteras sans savoir que ma vie c'est toi!

 



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Le blog des Bundy en Guyane

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28 novembre 2006 2 28 /11 /novembre /2006 01:43

un coup de fil, c'est bien connu ... bon, là c'est un texto ... mais quand même ...

Samedi, c'était ma fête ...  ... et euh ... ben euh ... comment dire  ... euh, mon frèrot, à l'autre bout de la terre, il y a pensé ... mais bon ... dans ma famille, c'est le seul ...  ... pourtant la Sainte Catherine ... difficile d'y échapper ...  ... en plus, au cas où, y'avait une grosse cagnotte du loto spécial Sainte Catherine ...  ... même au rugby, ils en ont parlé ... parce que à la Sainte Catherine, tout bois prend racine ... et qu'ils espéraient que les français seraient de ce bois qui prend racine ...  ... bref, j'suis pô trop attachée à ça ... moi, le 25, j'ai juste pensé ... Merde, dans un mois c'est Noël, et euh ... j'ai pas encore fait de cadeaux ...  ... toute façon, j'f'rais pas de cadeaux, j'suis fauchée ...

Ah, où j'veux en venir ... ben à ça ...

En rentrant du boulot hier soir, j'ai reçu ça ...

Joyeuse fête en retar, dzl ji é pensé mé se week a été chargé gr bisou ma soeur

J'étais contente, moâ ... et je lui envoie un tit texto, à ma soeur. Pis je reçois un nouveau texto ...

yougoslave : ya te volim
ukrainien : ja tebe kokaju
polonais : kocham cie
slovène : ljubim te

I cry just for you

Tout ça, ça veut dire "je t'aime" ... bon j'ai pas compris pourquoi la dernière phrase. Ma soeur, par son père, elle est slovène, polonaise, ukrainienne, italienne et française ... une vraie zeuropéenne en somme ... j'ai répondu simplement ...

moi oçi, je T M.

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27 novembre 2006 1 27 /11 /novembre /2006 01:23


 

Le film :

Charlie vit avec ses parents et ses quatre grands-parents dans une humble maison en ruine. Chaque année, pour son anniversaire, il reçoit une tablette de chocolat Wonka. Son grand-père avait, jadis, travaillé pour Willy Wonka, dans sa célèbre chocolaterie. Mais, le célèbre chocolatier ayant été piraté, il choisit de renvoyer tout son personnel, et de faire fonctionner sa chocolaterie, seul. Une nuit, Willy Wonka fait publier une annonce. Il a caché dans ses tablettes de chocolat, cinq billets en or. Ce sont des invitations, pour cinq enfants, à venir visiter sa chocolaterie. Charlie va trouver un des cinq billets, et ainsi réaliser son rêve ... entrer dans la chocolaterie et rencontrer Willy Wonka.


Ce que j'en ai pensé :

Un film absolument fabuleux, et merveilleux. Bravo à tous les acteurs. J'avais lu le livre en cinquième. Je me rappelais vaguement. Et le film m'a donné envie de le relire.
Ce n'est pas seulement un film pour enfant. C'est un film pour tout le monde.

Le film peut se lire sur plusieurs niveaux. Selon que l'on se place du côté de Willy Wonka, de Charlie, des autres enfants.
Et même quand on se place du côté de chaque personnage, il y a plusieurs niveaux de lecture.

Prenons la famille de Charlie.
Elle représente les valeurs familiales telles qu'elles devraient être. La coordination entre les générations, chacun restant à sa place. L'enseignement des grand-parents, avec leur lot d'histoires, de vécu. Les parents, aimants, solidaires. Et Charlie, respectueux. La famille reste le plus important pour lui. Quand il reçoit sa tablette de chocolat pour son anniversaire, c'est son cadeau, et pourtant, il partage. Quand il trouve le billet en or, à la troisième tentative, qu'on lui propose 500 dollars, il pense à sa famille, et les besoins de sa famille passe avant ses envies, non pas parce qu'il se sacrifie, mais parce qu'il ne peut être heureux que si les siens sont heureux. C'est là, que l'on perçoit l'amour qui les unit tous les 7.

Prenons Willy Wonka.
Un être solitaire. Pourquoi ? Parce qu'il a eu un père psycho-rigide. En fait, c'est grâce à Charlie que l'on en sait plus sur l'enfance de Willy. Il provoque sans le savoir des retour en arrière dans la mémoire de Willy. Celui-ci vivait dans le déni de son enfance, s'étant créer son propre monde, au point d'avoir oublié avant. Son père, dentiste, lui faisait porter un effrayant appareil dentaire, lui interdisant toutes sucreries. Le jour où Willy découvrit le chocolat, il sut que c'était ce qu'il avait envie. Créer des sucreries dont les saveurs procureraient du plaisir aux gens.
Ca, c'est une des lectures que l'on peut faire de Willy Wonka. La deuxième, c'est sa vision du monde. Il invite cinq enfants à visiter sa chocolaterie. Seul Charlie demandera pourquoi maintenant, sur les cinq enfants. Willy Wonka, même s'il n'a plus de relations avec la société, en tout cas de manière traditionnelle, connaît parfaitement cette société. Il juge de suite les enfants et leur parent accompagnant. Pas sur leur apparence, non. Mais sur la façon dont ils se comportent. Il n'a pas de préjugés, il observe, il constate. Et chacun reçoit une leçon en fonction de sa "mauvaise" attitude. Ce qui est intéressant, c'est qu'il ne rend pas les enfants responsables de leur comportement, mais bien les parents. Il montre comment l'éducation peut nuir aux enfants. Ils dénoncent l'ambition, les enfants rois. Enfant et parent sont mis face à ce qu'ils sont.
A la fin, c'est Charlie qui donne une leçon à Willy, il lui donne une chose importante, le sens de la famille. Il lui apprend ce que c'est, que d'être aimé par des gens que l'on aime. Que le don est une chose naturelle, et que si ce n'est pas le cas, il faut se remettre en question.
Quand j'entends ma mère dire qu'elle se sacrifie pour mon grand-père, je suis choquée. Je considère que les parents font des choses pour leurs enfants, et que ces derniers le feront pour leurs enfants et pour leurs parents. En tout cas, c'est ainsi que cela devrait être. C'est logique, et ce n'est pas pour autant un dû. Il faut apprendre la vie. La vie s'apprend. Mais la vie s'apprend à son rythme en respectant les autres, et que les autres nous respectent. Et je sais aussi que la vie ne s'apprend que dans l'amour.
Je ne suis pas la mère de ma soeur, je ne suis que sa soeur. Mais elle a confiance en moi. Je l'aime, et elle le sait. Je lui dis. J'essaye de ne pas la juger. Evidemment elle fait des choses que je n'approuve pas, mais je l'écoute. Je lui fais confiance. Je respecte son jugement, je le respecte d'autant que je sais qu'il est en accord avec elle. Je l'aime et parce que je l'aime, je la respecte ELLE, et ses choix ...

Je crois que Willy Wonka apprend ça. Je pense que c'est l'essence même de la vie. Les gens que l'on aime, quand on les aime vraiment, on les respecte, et on respecte leur choix Et cela ne veut en aucun cas dire qu'on doive être d'accord avec eux, on a le droit de leur dire nos désaccords, du moment qu'on le fait dans le respect de ce qu'ils sont. Rien n'est jamais vain. Une main que tu tends à quelqu'un qui accepte de la saisir, un jour, cette main qui a saisi la tienne, te tendra la sienne, quand toi tu en auras besoin.

Ce ne sont pas des grands principes, ce sont des principes simples. Amour, respect, générosité, partage.


Bref, vous aurez compris, j'ai adoré ce film, d'autant que je l'ai regardé pour m'ôter de la tête cette pub sur la violence conjugale, qui a remué en moi des souvenirs qui resteront à jamais à vif ...



Pour infos, c'était mon 800° article. Ce blog est décidément la seule chose constante que j'ai fait de ma vie, sans me lasser ... surprenant ... peut-etre parce qu'il évolue en même temps que moi ...

Merci à vous de votre fidélité, de vos coms, et votre écoute...

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26 novembre 2006 7 26 /11 /novembre /2006 17:33

Une petite aparté avant de commencer. Aujourd'hui, ma grand-mère aurait eu 81 ans.

France - Argentine

Rha on m'en a dit de belles ... D'abord, on (non, "on" n'est pas un con) , je disais donc que ON m'a dit que jouer les Pumas (argentins) après les Blacks (New Zeland), ce n'était pas un cadeau.
Cyril m'a dit ce matin, oui, ils ont bien joué, tu penseras à moi en regardant le dernier ballon de Traille. Seulement voilà, j'ai pas pu voir le dernier balon de Traille, bon j'ai donc quand même pensé à Cyril, p**** de magnéto de m***, ou pluôt pauvre blonde à deux neuronnes qui a mis une K7 trop courte et qui n'a pas vu les trois dernières minutes du match ...  ... Pis bon, je connaissais le résultat avant de regarder le match, alors c'était moins drôle à regarder, y'avait plus de suspense ...


Je vais faire court. Si, je peux faire court, quand j'ai envie.
Déjà, je trouve que les Bleus, en Bleu, c'est mieux. J'la trouve trop sexy leur tenue. C'est quand même mieux que leur tenue blanche de la semaine dernière. Celle-là, elle les moule .... elle souligne leur morphologie (j'ai dû chercher le bon mot  ) ...

Passons ces considérations, typiquement féminine .

Donc, ce sont les pumas argentins qui ont ouvert le score sur une pénalité à la 8'34, sur une pénalité marquée par Todescini.  0 - 3

Mais, les bleus se ressaisissent vite, Dominici marque son 20° essais en équipe de France. Un bel essai. Et Yachvili le transforme. 7 - 3. Cela se passait à la 15'05.

20'15 : pénalité argenine de Todescini 7 - 6

22'13 : pénalité de Yachvili 10 - 6

25' : Fritz marque un bel essai réfléchi, transformé par Yachvili. 17 - 6

34' : Pénalité râtée de Yachvili.

36'30 : Pénalité marquée par l'argentin Todescini. 17 - 9

38'30 : Hernandez tente un drop mais le râte.


A l'issue de la première période, Laporte conclut que les bleus perdent trop de balon en faveur des argentins, ils manquent d'ambition. Mais que la première période était assez bien jouée.

42'30 : tentative de drop par Traille.

45' : troisième essai français, vingt-unième essais de Dominici en équipe de France, ce qui fait de lui le meilleur marqueur d'essai de du XV de France. Transformé par Yachvili. 24 - 9

49'30 : pénalité de Yachvili. 27 - 9 .

Bon ... à partir de là, je savais que le match était mort pour nous, que les argentins allaient réagir, et nous déchanter. Car même si les bleus ont gagné ... ils n'ont gagné que d'un point.

57' : Pénalité râtée de Yachvili

60' : essai argentin par le n°8 transformé par Contepomi. 27 - 16

65' : Yachvili râte une nouvelle pénalité.

69' : Pénalité marquée par Contepomi. 27 - 19

72'30 : deuxième essai des Pumas de Hernandez et transformé. 27 - 26


Je n'ai donc pas vu la fin du match, mais bon ... le score était là.



Laporte pense que la France est capable de gagner la coupe du monde même si cela sera difficile.


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25 novembre 2006 6 25 /11 /novembre /2006 00:15

 

 

Le livre :

Oscar a dix ans, il est en phase terminale d'une leucémie. Ni la chimio ni la greffe de moelle osseuse n'a fonctionné. Aucun adulte ne le regarde plus pareil parce que tout le monde sait qu'il va mourir. Sauf Mamie Rose. Mamie Rose est une vieille dame qui visite les enfants malades dans les hôpitaux afin de les divertir, afin qu'ils trouvent le temps moins long.
Comme Mamie Rose ne regarde pas Oscar comme les autres adultes, Oscar décide de lui faire confiance. Elle est croyante, lui non. Cependant, sans vouloir le convertir, elle lui propose d'écrire à Dieu. Elle lui explique ainsi, que cela peut-etre un bon moyen de dire à quelqu'un ce qu'il a eu fond de lui.


Ce que j'en ai pensé :

Dix ans, c'est presque la pré-adolescence. Le gouffre entre le monde de l'enfance et le monde des adultes. Je pense que ce n'est pas pour rien que les grands-parents sont, la plus part du temps, plus proches de leurs petits-enfants que de leurs propres enfants. Les adultes ont tendance à ménager les "vieux" et à sous-estimer le potentiel des "jeunes" ... je le constate dans ma propre famille ... seulement, certains adultes ne veulent pas voir ... ça remettrait trop de choses en cause.
C'est donc, en toute logique, qu'Oscar trouve un interlocutaire qui le comprend dans la personne de Mamie Rose ... Schmitt a aussi fait ce choix parce qu'ils sont tout deux en fin de vie.
Finalement c'est Oscar qui apprendra à ses parents comment se comporter face à la mort ... une phrase terrible je trouve, il leur dit Excusez-moi, j'avais oublié que, vous aussi, un jour, vous alliez mourir. C'est terrible d'entendre ça de la bouche d'un enfant à l'adresse des adultes ... et étonnament, cette phrase va rétablir l'ordre des choses. Les adultes vont redevenir eux même.
Je ne suis pas croyante, mais je n'ai pas été insensible au discours de Schmitt. En effet, parfois, on ne trouve pas sur terre, quelqu'un à qui s'adresser, alors l'idée d'écrire à quelqu'un que l'on nommera Dieu ... pourquoi pas. Ce n'est pas la personne à qui sont destinées les lettres qui m'importe ... Je ne crois pas en Dieu, je n'y crois pas plus maintenant. Ce qui est intéressant, c'est ce qui découle de cette croyance, la philosophie, qui en découle ... même si je me sens plus proche de celle de Monsieur Ibrahim, certains aspects de cette philosophie sont devenus aussi les miens cette année.
Je dois dire que Mamie Rose, elle est, pour moi, l'idée que je me fais du vrai croyant. Une personne modérée, qui n'impose pas, qui propose, discute. Il n'y a pas de vérité, mais des vérités. Autant de vérités que de personnes, autant de philosophie de vie que de personnes.

Le mieux reste encore de vous mettre les citations que j'ai retenu. Mais je vous conseille de le lire ... il ne fait que 70 pages ...

Ah, j'ai oublié le principal ... ce livre est bourré d'humour. Le tragique est abordé par l'humour dans la bouche d'Oscar. N'attendez pas là, une complainte de l'enfant mourant, non ... beaucoup d'humour et c'est aussi pour cela que ce livre est si touchant ... et j'ai pleuré ... j'ai ri et pleuré en même temps ... La vérité sort de la bouche des enfants ... bien plus souvent qu'on ne le croit ...


Citations :

- Si tu dis "mourir" dans un hôpital, personne n'entend. Tu peux être sûr qu'il va y avoir un trou d'air et que l'on va parler d'autre chose.

- Si je m'intéresse à ce que pensent les cons, je n'aurais plus de temps pour ce que pensent les gens intelligents.

- La souffrance physique, on la subit. La souffrance morale, on la choisit.

- La maladie, c'est comme la mort. C'est un fait. Ce n'est pas une punition.

. Les questions les plus intéressantes restent des questions. Elles enveloppent un mystère. A chaque réponse, on doit joindre un "peut-être". Il n'y a que les questions sans intérêt qui ont une réponse définitive.
   . Vous voulez dire qu'à VIE, il n'y a pas de solution ?
   . Je veux dire qu'à VIE, il y a plusieurs solutions, donc pas de solution.

- Regarde chaque jour le monde comme si c'était la première fois.

J'ai lu ce livre dans la collection Classique & contemporains de Magnard, spécial collège et lp. A la fin, ils proposent des lectures du livre, une interview de l'auteur. J'ai relevé aussi des phrases de E. E. Schmitt.

- A dix ans, cinquante ou cent ans c'est toujours la même vie que l'on perd. Avec le cadeau de la vie, nous est donné le cadeau de la mort. Indissociable. Ce n'est pas la longueur d'une vie qui fait sa valeur, mais sa qualité.

- Croire n'est pas savoir. Croire, c'est donner du crédit à une hypothèse, pas posséder la vérité.

- Il n'y a qu'une seule solution à la vie, c'est vivre ... et mourir.


Lisez le et peut-être regarderez-vous les enfants et la mort différemment.




 

 

 

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24 novembre 2006 5 24 /11 /novembre /2006 00:47

J'ai lu quelque chose qui m'a mise hors de moi. J'ai donc réagi. Je savais qu'il y aurait des conséquences. J'ai perdu mon self contrôle. J'ai horreur de ça. J'assume ce que j'ai dit. Tout ce que j'ai dit. Mais je trouve minable que ce que j'ai dit, ait été effacé, alors que ce qui a provoqué cette colère soit toujours en ligne. Bref ... il y a ceux qui payent et les autres ... deux poids deux mesures ... on le sait tous ... d'ailleurs ce n'est pas pour rien que les niveaux des blogs se jugent sous le nom de confiance ou privilège. En sachant que l'on paye, on est d'office en privilège. On revient à l'ancien régime, si tant est que l'on en soit sorti.
J'espère juste que ce que j'ai dit aura été lu ...
Je ne suis pas fière de m'être êmportée. Mais je ne regrette nullement ce que j'ai dit. Je trouve cela minable d'avoir été censurée et que le point de départ soit toujours visible.

Je ne cite pas de nom, puisque l'on m'accuserait de faire de la délation. Je suis toujours furieuse. Je suis hors de moi. Je hais la lâcheté. Minable.

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23 novembre 2006 4 23 /11 /novembre /2006 00:17

Pendant que certains dorment
les chaises se reposent de leur nuit



 

Serrées les unes contre les autres
Faisant front.

Avant de se retrouver séparées
Pour être de nouveau assiégées.

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22 novembre 2006 3 22 /11 /novembre /2006 00:22
Rha, il y avait longtemps, un petit questionnaire que je vais transmettre à 4 personnes quand je l'aurais fini ... eh eh eh.


Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18, écrivez la 4° ligne :

 - Juré.

Sans vérifiez, quelle heure est-il ?

 - 13h30.

Vérifiez.

- 13h24.

Que portez vous ?

- Un pull rose, un tee-shirt blanc, un baggy marron beaucoup trop grand, des chaussettes gaston lagaffe.

Avant de répondre que regardiez-vous?

- Les blogs de mes liens.

Quel bruit entendez-vous à part celui de l'ordinateur ?

- Le journal de France deux, par Elise Lucet.

Quand êtes-vous sorti la dernière fois, qu'avez-vous fait ?

- Hier, je suis allée au restaurant le midi, et nous sommes allés à Blois visiter le Château.

Avez-vous rêvé cette nuit ?

- oui, je dirais même que j'ai cauchemardé, et comme cela m'arrive quand je fais des cauchemars, j'en ai conscience donc je m'entends penser dans mon rêve, ce que je penserais si c'était la réalité. J'ai rêvé que j'étais au boulot, et que ma balance déconnait, que je virais de colère tous les boutons et que je pensais : Heureusement que je ne travaille pas aujourd'hui, parce que ce serait un mauvais présage. Je me suis réveillée, et effectivement, je ne travaillais pas lundi, donc ...

Quand avez-vous ri la dernière fois ?

- ce matin en lisant le com de Brad, sur le match du centenaire ... j'en étais sûre qu'il ne serait pas d'accord avec ma vision du match ... enfin, en même temps c'est normal, il a l'oeil du pro ... ;)

Qu'y a-t-il sur les murs de la pièce où vous êtes ?

- ma sculpture en bois de Robert Rapp, un papyrus égyptien venu d'Egypte, rapporté par ma mère, auquel j'ai suspendu un collier en cuir où se trouve une chaussure miniature gavroche en cuir marron. Un miroir en mosaïque bleu offert par ma filleule Chloé, des photos que j'ai prise au Canada, une lito de Robert Barrère, une reproduction photo de la sculpture de Canova, Cupidon embrassant Psyché, une sculpture en terre cuite de Bacchus enfant, deux photos de ma grand mère, un ange blanc avec une guitarre surmontée d'une rose séchée, celle de mes 25 ans, un montage  photo de moi offert par Val, un tableau où j'accroche les cartes que l'on m'envoie, un calendrier ... beaucoup de choses hein !

Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, la première chose que vous achèteriez ?

- un bon appareil numérique.

Quel est le dernier film que vous avez vu ?

- euh ... Le Sixième Sens au ciné ... sinon, chez moi ... Des fleurs pour Algernon, mais bon, c'était un téléfilm, le dernier film, c'est Sous le sable

Que pensez-vous de ce questionnaire ?

- Un bon moyen de connaître un peu plus les amis bloggeurs.

Dites nous quelque chose de vous que nous ne savons pas.

- Je dors en serrant très fort dans mes points des mouchoirs ou des tissus tout doux. J'ai besoin de me rassurer quand je dors, j'ai peur du noir. Non ce ne sont pas des doudous.

Le prénom de mon enfant si c'était une fille

- Lila, ou Lou-Ann.

Le prénom de mon enfant si c'était un garçon

- Lou.

Avez-vous pensez vivre à l'étranger ?

- Oui, au Québec.

Que voudriez-vous que Dieu vous dise lorsque vous franchirez les portes du Paradis ?

- Je ne crois pas en Dieu. Il me dirait : "Je suis la main de ton destin". Je lui demanderais de me le prouver ...

Si vous pouviez changer quelque chose dans le monde en dehors de la culpabilité et de la politique, que changeriez-vous ?

- Je ne sais pas ... je pense que toute chose a une raison d'être aussi horrible soit cette chose, alors je ne sais ... la violence gratuite sans doute ... la violence tout court ...

Aimez-vous danser ?

- J'aime remuer les reins sur Gainsbourg.

George Bush ?

- Junior.

La dernière chose regardée à la tv ?

- attentivement, en ne faisant que cela, le match de samedi au stade de France "France - Nouvelle Zélande", le match du centenaire.

4 personnes à qui je transmets le questionnaire.

- Damien, Brad, Lili et Bagheera ... et ceux qui le souhaitent ...



J'ai répondu à ce questionnaire lundi  ...

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21 novembre 2006 2 21 /11 /novembre /2006 01:01


Le film :

Charles a été abandonné par ses parents. Il est considéré, par rapport à son QI, comme un débile. 60 de QI = débile.
Il a son appartement, un travail. Bien sûr, une femme lui fait son ménage, lui apporte son repas. Il a un dessin pour trouver le chemin jusqu'à son travail.
Charles a un tuteur qui l'inscrit a un programme de recherche pour développer l'intelligence.
Il est choisi pour être le cobaye humain. Suite aux injections de molécule, Charles devient intelligent, très intelligent ... 180 de QI ... et il découvre l'amour, mais il découvre surtout tout ce que cela implique d'être intelligent.


Ce que j'en ai pensé :

Je possède le livre. Un cadeau de Bagheera. Il fait parti des livres que j'ai laissé en suspens.
Ce que je sais, c'est que le film m'a agréablement surpris. La façon dont ils ont montré que l'intelligence, c'est aussi la prise de conscience de certaines choses qui peuvent être douloureuses. Je me suis retrouvée dans certaines réactions de Charles, c'est envie de tout savoir, tout connaître, n'être jamais rassasiée de connaissance. Moi, j'ai juste un problème, je ne sais pas choisir, ou plutot je ne veux pas choisir, parce que choisir, c'est toujours laisser quelque chose. Alors parfois je me laisse en jachère ... comprenne qui pourra ... Je n'ai pas 180 de QI ... mais bon ...
Il y a une notion très très importante à mes yeux qui est montrée dans le film. Charles dit quelques choses comme "avant on me reprochait d'être trop sensible et pas assez intelligent. Aujourd'hui je suis très intelligent, mais j'ai perdu ma sensibilité". La métaphore est bien montrée au niveau de la musique. Charles apprend à jouer du piano. Il est parfait techniquement. Mais il n'a pas la sensibilité pour jouer, il lui manque l'émotion.
Il ne faut pas stymatiser les gens "intelligents", il faut les laisser être, les laisser ressentir. Je ne pense pas que l'intelligence enlève de la sensibilité. Je pense que l'avidité quelle qu'elle soit enlève de la sensibilité.
Je pense que Charles comprend que son intelligence le met autant à part que sa débilité. Il le dit à l'infirmière. Elle sera toujours normal, d'une normalité... alors que lui aura toujours été exceptionnel dans sa vie ... dans sa débilité et dans son intelligence.
Si vous saviez combien les gens qui m'entourent ne comprennent pas mes choix de vie, pensent que j'ai gâché mon potentiel, combien il est difficile de leur faire comprendre, voire impossible, que je n'ai finalement rien gâché. Je regarde autour de moi, et que vois-je ... des gens qui ont voulu de la matérialité, qu'ils l'ont eu ... et qui sont malheureux. Je n'ai voulu et ne voudrais jamais qu'une chose dans ma vie ETRE HEUREUSE ... et ce n'est pas mon intelligence qui me donnera ça, elle aurait pu me donner de l'argent, mais l'argent ne m'interesse pas. Mais c'est mon intelligence m'a donné une philosophie de vie, elle m'a aidée à trouver de vrais amis, à avoir de vrais conversations, qui m'ont aidées à me trouver, à fouiller au fond de moi pour me trouver, et parvenir à être.
Je n'ai pas peur de mourir, j'avais peur de mourir trop vite. Je n'aime pas qu'on vole mon temps. J'ai besoin de mon temps pour être. Je panique à l'idée que mon temps, celui où je ne travaille pas pour payer mes factures, ce temps là soit trop réduit et m'empêche d'être, de me ressourcer, de réfléchir.
Si vous saviez combien parfois j'aimerai arrêter de réfléchir... avoir un of ... mais bon ... je crois qu'il n'y a que deux moments où j'ai arrêté de réfléchir, lorsque je me suis retrouvée en sommeil artificiel ... l'anesthésie générale ...
Si vous saviez comme j'ai compris ce que pouvait ressentir Charles ... en ayant un QI plus modeste ...
Mais il a fait le bon choix, celui de redevenir lui-même. Son intelligence lui a donné cela, bien plus que le reste. Parce que même lorsqu'il arrête son traitement, qui va le rendre de nouveau débile, il a compris que l'on ne peut vivre sans tricher qu'en étant nous-même, et personne d'autre.
Alors la phrase de Nietzsche prend tout son sens "Deviens ce que tu es" ... parce que c'est la seule chose qui en vaille la peine.
Mon intelligence ne m'a pas volée ma sensibilité. La méchanceté des gens m'a volée cela. Mais ce sont des gens qui ne m'ont jamais jugée, qui n'ont jamais voulu faire de moi ce que je ne suis pas ... qui m'ont aidée à être ... qui me l'ont rendu ...
Les gens intelligents ne sont pas des animaux de foire, ce ne sont pas des singes savants. Ils ne doivent rien à personne, sauf à eux-mêmes !

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20 novembre 2006 1 20 /11 /novembre /2006 00:17

La Première Partie   -  La Deuxième Partie

Troisième partie

 

- Tout ce qui est droit ment, murmura le nain avec mépris. Toute vérité est courbée, le temps lui-même est un cercle.

- J'ai trouvé plus d'un homme malin qui voilait son visage et qui troublait ses profondeurs, afin que personne ne puisse regarder au travers et voir jusqu'au fond.
Mais c'est justement chez lui que venaient les gens rusés et méfiants, amateurs de difficultés : on lui pêchait ses poissons les plus cachés !
Cependant, ceux qui restent clairs, et braves, et transparents - sont ceux que leur silence trahit le moins : ils sont si profonds que l'eau la plus clair ne révèle pas ce qu'il y a au fond.

- Celui cependant qui veut devenir léger comme un oiseau doit s'aimer soi-même : - c'est ainsi que j'enseigne, MOI.

- Celui qui ne peut pas se commander à soi-même doit obéïr. Et il y en a qui savent se commander, mais il s'en faut encore de beaucoup qu'ils sachent aussi s'obéïr !

- Il faut plus de courage pour faire une fin, qu'un vers nouveau : c'est ce que savent tous les médecins et tous les poètes.

Quatrième partie


- Deviens ce que tu es !

- Seul celui qui agit apprend !

- En regardant un désespéré, chacun reprend courage. Pour consoler un désespéré - chacun se croit assez fort.

- Ne soyez pas vertueux au-delà de vos forces ! Et n'exigez de vous-mêmes rien qui soit invraisemblance.

- Plus une chose est élevée dans son genre, plus est rare sa réussite.

- Faut-il donc tout de suite maudire, quand on n'aime pas ? Cela - me paraît de mauvais goût. Mais c'est ce qu'il fit, cet intolérant. Il était issu de la populace.
Et lui-même n'aimait pas assez : autrement il aurait été moins courroucé qu'on ne l'aimât pas. Tout grand amour ne veut pas l'amour : il veut davantage.
Ecartez-vous du chemin de tous ces intolérants ! C'est là une espèce pauvre et malade, une espèce populacière : elle jette un regard malin sur cette vie, elle a le mauvais oeil pour cette terre.
Ecartez-vous du chemin de tous ces intolérants ! Ils ont les pieds lourds et les coeurs pesants : ils ne savent pas danser. Comment pour de telles gens la terre pourrait-elle être légère !

- Toutes les bonnes choses s'approchent de leur but d'une façon tortueuse. Comme les chats elles font le gros dos, elles ronronnent intérieurement de leur bonheur prochain, - toutes les bonnes choses rient.

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18 novembre 2006 6 18 /11 /novembre /2006 21:17

On a perdu mais c'est pas grave !!! Quel Match !!! Rien à voir avec celui de la semaine dernière !!! J'étais sûre qu'il l'aurait, le sursaut d'orgueil qui les caractérise si bien !!!
Bravo nos Bleus, qui, en passant était en blanc, spécialement pour le centenaire !!!
Comme j'suis blonde et qu'il m'en faut peu pour être perturbée, du coup, j'disais ALLEZ LES GENS !!! ben voui, faut pas trop perturber les Blondes ...  ...

Voili, voilou ...

Bon vous savez qu'on a perdu ...  ... c'est déjà ça ... mais de combien ... éh éh ... et bien, nous sommes loin de l'impuissance de la semaine dernière ...

Pelous ayant déclaré forfait, c'est Ibanez qui fut le capitaine de nos bleus. Pour les Blacks, McCaw.

Bien sûr nous avons eu le droit au traditionnel Ha-Ka ... je ne sais pas pourquoi, mais à force de le voir, je le trouve moins impressionnant, ce Ha-ka ...  ... à moins que ce soit de la faute des cameramen qui ne nous montrent pas trop les visages possedés des Blacks, histoire de nous donner du courage ... .

Bref, ce fut un black and white ... rhaaaaaaaaaaaa ... j'suis trop bonne ... White, c'était l'arbitre ...  ... bon d'abord on n'était pas en blanc, on était en crème ... ben ouep, c'est pas la même couleur ... blanc ... crème ... blanc cassé ...  ... tout est dans la nuance ...


Donc, les blacks lancent le match, le ballon en même temps  ... allons nous prendre un essai dans les cinq premières minutes ... que nenni ... Carter a mis une pénalité dès 4'30 ...  ... ben quoi, c'est pas un essai, une pénalité ...
Par contre, nous, enfin, nos Bleus, ils leur ont mis un essai dès la 8' minute ... éh éh ... bon, ce sera le seul essai qu'on mettra ...  ... mais bon, on leur en a mis un ... non transformé certes  ... mais c'est quand même un essai ...

14' : nouvelle pénalité de Carter ... ah oui Carter, trop mignon Carter  ... un all Blacks, mais mignon quand même .

16' : Elissalde (j'arrive pas à imprimer l'écriture de son nom, qu'il m'excuse ... Jean-Baptiste ) ... il râte la pénalité.

30' : nouvelle pénalité de Carter.

Elissalde est sorti sur blessure à la 26', remplacé par Yachvili.

40' : essai de Blacks ... Ben ouai ... ils nous en ont pas mis un avant  ...

Donc faisons les totaux, en première période, on en est à 5 - 16 ... la semaine dernière, au même moment, on en était à 3 - 23 , on s'était pris trois essais et deux pénalités .

Deuxième période.

41' : Traille tente un drop qui passe à droite des poteaux.

43' : pénalité râtée de Carter  ... il est mignon, mais il râte aussi ... ça n'a pas marché le vaudou sur Saint Denis

50' : deuxième essai des Blacks, entre les poteaux ... j'vous rassure, c'est le troisième essai du match, le dernier aussi ...

53' : pénalité de Yachvili réussie

61' : pénalité râtée de Yachvili

68' : pénalité râtée de Carter

78'30 : pénalité réussie de Yachvili.


On a failli mettre un deuxième essai juste à la fin ... mais comme j'disais à Hortense, quand on est à deux doigts de ... ben on l'a pas fait ... c'est tout comme, mais c'est pas fait quand même  ... bravo quand même à Rougerie.


Rha, vous voulez les totaux, vous savez pas compter  ... moi non plus ... pas rassurant hein  ...
Allez, c'est un 11 - 23 ... j'vous l'avais dit qu'on était loin du 3 - 47 de la semaine dernière  j'suis contente ... rha vous aviez pris les autres smileys pour de l'ironie ... rha j'vous ai eu ... j'suis cro contente  même que si on a perdu, j'm'en fous  on a quand même été bon  surtout eux

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