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Le Chat de Phoebe




Les textes et les photos étant ma propriété, si vous souhaitez vous en servir, je vous remercie de m'en demander l'autorisation.



en passant ...


pour me joindre :
catherin1972@gmail.com

Un jour tu me demanderas si je préfère ma vie à toi ... je te répondrai ma vie ... et tu me quitteras sans savoir que ma vie c'est toi!

 



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Le blog des Bundy en Guyane

Archives

27 mai 2006 6 27 /05 /mai /2006 13:36

Je veux des bisous dans le cou
des caresses qui me rendent fou ...
je veux me
sentir vivante
qui parle de sentiments ?
je veux de la tendresse
des caresses
je veux des bisous
des regards
des mains
qui parle de sentiments ?
juste être aimée
un instant
un moment
tout oublier
glisser dans le futil
glisser dans le plaisir
qui parle de sentiments ?
je veux des bisous
dans le cou
des caresses qui me rendent fou
être vivante
même un instant
tout oublier
qui parle de sentiments ?
voler ce que la vie
me refuse
durablement
ne plus être dans l'attente
qui parle de sentiments ?
je veux de bisous dans le cou
des caresses qui me rendent fou
des baisers
où j'oublie tout
des baisers
qui m'empêchent de penser
qui parle de sentiments ?
je vous parle de vivre !

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27 mai 2006 6 27 /05 /mai /2006 00:24


Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, c'est avant tout le livre, ou plutot le conte philosophique de Eric-Emmanuel Schmitt. D'ailleurs, Momo (Moïse) se nomme Moïse Schmitt. J'avais rapproché ce livre de L'alchimiste de Paolo Coelho. Mais, j'ai été plus touchée par le livre de Schmitt. Plus proche de nous, de la vie, de la réalité. Sa manière bien à lui  de nous rappeler que la philosophie, c'est avant tout une affaire de vie, de réalité, de vécu ... bien plus que de choses abstraites. D'ailleurs, en philo, en terminale, il devrait commencer par nous apprendre ça, la philosophie c'est une état d'esprit de chaque instant pour qui prends la peine de réfléchir cinq minutes. Chaque réflexion est un moment de philosophie en soi.

Le film,
Nous sommes dans les années 60, en pleins dans les années yéyé. C'est l'anniversaire de Moïse, appelé Momo par Monsieur Ibrahim, comme ça, ça fait moins juif. Et comme dit Momo, juif, c'est un truc qui m'empêche d'être autre chose.
Moïse a été abandonné par sa mère, il vit avec un père tyrannique, amer, rappelant toujours l'existence d'un formidable Popol, un frère qui finalement n'a jamais existé. Momo dit avoir seize ans, dans le film. Dans le livre, il a onze ans. Momo s'offre une pute pour son anniversaire. Un jour, il commence à discuter avec Monsieur Ibrahim, l'arabe du coin, parce que "arabe, ça veut dire épicerie ouverte de 8h à 20h, tous les jours et même le dimanche". Il n'est pas arabe, il est soufi. Et soufi, ce n'est pas une religion, c'est un état d'esprit. Mais comme dit Monsieur Ibrahim, il y a des états d'esprit qui tue. Va s'en suivre une initiation de la vie, simple, sans complication qui s'appuie sur des choses réelles et logiques... le bon sens en quelque sorte.
Le père de Momo se suicide après l'avoir abandonné. Momo demande à Monsieur Ibrahim de l'adopter. Ils partiront tous les deux en Turquie, le pays du croissant jaune. Monsieur Ibrahim y moura, après avoir comme il dit "eu une vie bien remplie, vécu lentement, parce que la lenteur est le vrai secret du bonheur".

Ce que j'en ai pensé,
Je l'ai trouvé bruyant, ce film. J'avais imaginé une ambiance feutrée, je me suis retrouvée dans les vieux disques de ma mère. J'ai trouvé cela bruyant.
Je n'ai pas retrouvé la magie du livre. Mais j'ai retrouvé la magie de Monsieur Ibrahim. Je l'aime Monsieur Ibrahim, j'aime sa sagesse et son bon sens, sa simplicité et sa philosophie.
J'aime ce qu'il dit, j'aime quand il explique que lorsqu'une paire de chaussure nous blesse les pieds, il faut en changer, parce que ça peut se changer une paire de chaussure, mais une paire de pieds, on en a une seule. J'aime quand il dit cela, la vie, on en a une seule [normalement] alors ...
J'aime quand il dit à Momo que "donner n'appartient qu'à nous, ce que l'on donne nous appartient pour toujours, mais ce que l'on garde pour nous est perdu à jamais". J'aime quand il lui explique que l'amour que l'on porte à quelqu'un, l'amour qu'on donne à cette personne, nous appartient à jamais, et que si cette personne ne veut pas en profiter de cet amour, ce n'est pas si grave, parce qu'on le donne quand même.
J'aime quand il lui explique qu'un sourire peut rendre de nombreux services. Ce à quoi Momo rétorque que "le sourire, c'est un truc de riche", dans le genre que "seuls les gens heureux sourient", Ibrahim lui répond, que ce n'est pas les gens heureux qui font les sourires, que ce sont les sourires qui rendent les gens heureux".
Le matin, je me lève en souriant, je souris forcément à quelqu'un, à quelque chose. Je souris souvent en pensant à des choses plaisantes. Un sourire, c'est gratuit, et c'est vrai que cela permet d'obtenir bien plus qu'une tronche de cake. Bien plus.

J'aime Monsieur Ibrahim, j'aime sa sagesse.
En fait, j'aime la façon dont Schmitt explique les choses de la vie, simplement, sans fioriture. J'aime ça.

Un petit bémol pour l'interprétation du jeune Pierre Boulanger ... articule, s'il-te-plait ... merci ;-)

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26 mai 2006 5 26 /05 /mai /2006 00:50

Je réécoutais l'album de Damien Saez, Jours étranges  j'ai été émue par cette chanson Montée là-haut

Le ciel ne sera plus jamais
Aussi noir qu'il n'est aujourd'hui
Comme un soleil ensorcelé
Tes yeux se perdent dans mes nuits
On n'était pas du même monde
Mais qu'est-ce que ça fait maintenant
Puisque les anges et les colombes
Se sont enfuis avec le vent

Depuis que t'es montée là-haut
Les anges n'ont jamais été plus beaux
Depuis que t'es montée là-haut
Ici moi je me sens toujours de trop

Et je t'emmènerai

Paraît que t'étais une princesse
Moi je n'en ai jamais connue
Juste des larmes et des détresses
Et ma chanson un peu perdue
Si un jour tu veux redescendre
Sache que mon cœur est ouvert
Et qu'il saigne à n'en plus comprendre
Où est l'eden où est l'enfer

Depuis que t'es montée là-haut
Les anges n'ont jamais été plus beaux
Depuis que t'es montée là-haut
Ici moi je me sens toujours de trop
Depuis que t'es montée là-haut
Ici moi je me sens toujours de trop

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25 mai 2006 4 25 /05 /mai /2006 00:03

Dans la nuit de dimanche à lundi, on peut dire que depuis trois jours j'avais retrouvé mon rythme de sommeil. Pas couchée avant 23h30, j'avais même dû mal à m'endormir. J'ai même eu du mal à trouver ma position, pourtant toujours la même. Mais voilà, depuis deux semaines j'ai les cervicales complètement coincées, ça fait mal ... mal, ça me tire au coeur le matin quand je me lève. Alors, j'ai remué les oreillers, et j'ai fini par trouver le bon deal pour mes cervicales. Ce matin (lundi donc) je n'ai pas eu à mettre ma minerve en me levant, j'ai pas eu non plus le coeur au bord des lèvres.
Je ne sais pas à quelle heure je me suis endormie. J'ai fait un premier rêve. Je finissais le boulot à midi et demi, et je devais tout laver ... j'avais mis un pantalon propre, je ne me rappelais pas mettre changée, et j'ai pensé que quand même j'étais couillonne, mettre un pantalon neuf propre pour faire un grand nettoyage de trucs bien crade et à grande haut. Bref, j'étais quand même agacée parce que mon collègue, un crado de première ... un boulet ... enfin, je me suis réveillée alors que j'étais accroupie entrain de frotter par terre et aps dans un évier un panier du genre panier de fritteuse en plus grand, j'étais accroupie parce que ... parce que les éviers étaient encastrés dans le sol ...
Je me suis réveillée, il était 5h55 ... c'est marrant ça ... 555 ... le soleil était déjà levé, il faisait jour ...
Je me lève, parce que j'avais zune nenvie ...
Je ne pensais pas me rendormir. Nan, parce que je me suis tournée ... retournée ... retournée ... et j'ai fini par me rendormir vers 7h et quelque ...
J'ai de nouveau rêvé. J'ai de nouveau rêvé ... j'ai rêvé de ma tante, de ma cousine ... peut-être parce que j'ai revu la première après des années, peut-être parce que la seconde m'a recontactée la semaine dernière.
On était chez ma tante. Il y avait beaucoup de monde. Il y avait des petites filles. Je tenais un petit garçon dans mes bras, pas bien vieux, six mois. Mais surprenant, il parlait ... il parlait comme un enfant de deux ans. Et j'm'disais que ce n'était pas possible, vu qu'il n'avait pas cet âge là. En tout cas, il n'avait d'yeux que pour moi, et il me faisait de grands sourire.
On était autour de la table. Ma tante parlait. Et puis, j'ai pas fait attention tout de suite. Nan, parce que pour moi, c'est une chose naturelle, alors j'ai pas fait attention tout de suite, que ma grand-mère se tenait debout à côté de ma tante. J'ai pas fait attention que c'était pas normal, vu qu'elle est morte, elle peut pas être là à côté de ma tante. J'ai compris, quand j'ai demandé à ma tante : "alors, pour pépère ?" et là, ma tante s'est effondrée en larmes, et là, j'ai compris que ma grand-mère ne devait pas être là ... que c'était pas normal qu'elle soit là. Et puis ma tante est partie, ma grand-mère m'a regardée, et elle l'a suivie ...
Tout le monde est revenu dans le couloir, c'était très étrange, on était afféré autour d'une nappe, ou d'un grand papier ... et on a parlé que pépère, il allait bientôt partir, parce qu'il avait plus la force, il avait plus l'envie, parce qu'il voulait partir lui aussi ... et j'ai répondu que je le savais qu'on en avait parlé lui et moi.
J'me suis réveillée...

Mais lui et moi, on n'en a pas parlé qu'il voulait plus vivre, lui, il m'a seulement dit ... quand ça arrive, ça arrive ...
Quand j'ai dit à maman, c'est comme d'habitude, elle a été froide, dure ... comme si elle parlait de quelqu'un d'autre, quelqu'un d'autre que son père ... elle a dit ... oui, c'est la vie, la mort ... c'est ainsi ... elle a voulu partir dans un grand discours auquel j'ai coupé court ... il m'énerve ces grands discours qui veulent rien dire ... qui sont faux et tout.
Voilà, je sais que ça ne sert à rien d'avoir peur, que c'est juste un rêve. Moi, je sais que non. Je sais que ce n'est pas juste un rêve. Je sais que le moment arrive où il va partir, où lui aussi va me laisser toute seule. Qu'après lui, dans la famille, il n'y aura plus personne ... ce ne sera plus pareil ...

Ah oui, y'a un truc dans le rêve, un truc que mon grand-père dit tout le temps ... il dit que je suis trop bavarde ... lui, il dit ça ... c'est le seul de la famille avec qui je suis bavarde ... alors voilà, j'suis trop bavarde ...

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24 mai 2006 3 24 /05 /mai /2006 01:28

Avant, je voulais absolument des réponses ... je pensais vouloir des réponses, mais non, ce n'est pas des réponses que je veux, c'est comprendre. Et je me suis rendue compte que souvent, je veux comprendre des choses qui ne sont pas vraiment importantes. Par exemple, je voulais absolument comprendre et donc savoir pourquoi Francky, dans Million dollar baby, ne voyait plus sa fille ... qu'avait-il fait de si grave pour en arriver là ? ... et François, à la fin du film, m'a dit que ce n'était pas important, ce n'était pas important dans l'histoire.

Alors je me demande si je ne cherche pas des explications qui n'ont pas d'importance dans ma vie, dans mon histoire. Et je me demande pourquoi j'ai tellement toujours besoin de vouloir comprendre. Et je me demande si moi qui considère toujours que je n'ai pas à me justifier, même si j'accepte volontier de m'expliquer, d'expliquer mes actes, en admettant volontier aussi, qu'aujourd'hui, je n'ai pas de réponses à tout, qu'en fait aujourd'hui, je n'ai de réponses à rien, mais par contre, des suppositions. Aujourd'hui, je n'ai pas de réponses basées sur des grands principes, je n'ai pas de réponses qui font jolies sur le papier bien emballées das des grandes phrases, aujourd'hui, je vois ce que j'ai vécu, ce que j'ai fait ... je crois qu'aujourd'hui j'apprends l'humilité ... mais je refuse de me justifier ... parce que se justifier, ça ne veut rien dire ... se justifier, c'est comme si en disant, on disait qu'on fait amende honorable ... je ne me justifie pas, je m'explique, j'explique ... et j'assume tout ... et je ne réfute rien de ce que je fais, mais je ne veux pas qu'on m'accuse de choses que je ne fais pas ...

Je ne sais pas pourquoi j'ai toujours besoin de tout comprendre. Je ne sais pas. Je sais juste que c'est sûrement très stupide. C'est très stupide, car de la même manière, qu'il y a une partie de moi qui ne reste accessible qu'à moi, et une partie de moi que je ne dis qu'à Mon Ange, je suppose logiquement qu'il en va de même pour tout le monde. Qu'on ne peut pas tout comprendre. Parce qu'il y a toujours une partie de l'autre qui n'appartient qu'à lui. Et c'est légitime.

Tout comprendre, est-ce pour me rassurer ? Est-ce pour combler un vide ?
Est-ce que c'est important de tout comprendre ? ... savoir pour pouvoir emboiter les pièces pour faire un joli puzzle ... étrange, moi j'ai horreur des puzzles, j'trouve ça moche, et j'trouve que ça sert à rien ...



 

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23 mai 2006 2 23 /05 /mai /2006 01:16

Je me demande, je me pose encore des questions, je m'en poserais toujours, autant me faire une raison.
Hier soir, [samedi], j'ai eu l'impression d'avoir perdu quelque chose en route, d'avoir perdu un peu de moi, ou plutôt un peu de ma manière d'être. J'ai pensé que j'avais perdu mon "innocence", mais à la réflection, je ne pense pas avoir perdu ça. Parce que jeudi, quand je suis rentrée du boulot, j'avais un message sur mon répondeur. C'était Raphaël, le plus jeune fils de Carole qui me souhaitait mon anni, de la part de "nous tous". Il y avait un deuxième message, c'était Carole, qui tenait à préciser que le "nous tous", c'était Franck, Matthias, Raphaël et elle ... ça m'a super touchée ... en fait, j'ai été surprise par certains messages, aussi par les colis que j'ai reçu ... nan, Marie, je ne dis pas le mot, même si je le pense très fort. J'ai eu aussi un message obligé [elle aurait pas dû], et pas de messages de certains ... bref, j'ai pensé que j'avais perdu ça "mon bout d'innocence", mais non, ce n'est pas ça ... j'ai perdu la colère contre eux, contre ceux qui n'ont pas fait signe.
J'avais moi-même dit à ma mère "il faut savoir faire des choses en étant prêt à accepter qu'en retour, il n'y aurait rien" ... ben voilà ... je crois que je fais ce que je dis ... en fait, j'y pense en cherchant si j'ai de l'amertume, si j'ai de la colère ... mais non, y'a rien ... y'a rien ... alors voilà, j'en suis rendue là ... je fais des choses en sachant que rien, qu'il ne faut rien attendre car il n'y aura rien ... alors pourquoi le faire ... pour les enfants ... en fait, je ne sais pas ...
Vous savez bien que j'en ai marre de la famille ... ben là, c'est presque pire que ça ... je m'en fous de leur hypocrisie, maintenant, je sais comment ils sont, j'ai tout bien vu en face ... alors ... ça me passe au dessus, parce que j'avais bien dit qu'un jour j'en aurais marre, ben voilà, j'en ai marre ... alors tant pis ...


Et donc en fait, ceci amenant cela ... je me suis demandée ... parce que là, je suis entrain de vous expliquer, mais est-ce que cela veut dire que je me justifie ?
La frontière entre expliquer, s'expliquer, se justifier ...

J'ai pas l'impression que lorsque j'explique, je me justifie ... mais quand je M'explique, est-ce que je me justifie, ou bien est-ce que je mets juste des mots sur ce que je ressens, pour dire à l'autre. Est-ce que le fait qu'il comprenne soit important, ou bien est-ce que c'est de dire qui soit important ? Bien sûr, s'il comprend c'est mieux.

Je me demandais ... je disais un truc à Marie, je lui expliquais, je m'expliquais, et elle me dit que je n'ai pas besoin de me justifier auprès d'elle. Je ne le faisais pas. Je lui disais ce que je ressentais et j'argumentais comme si j'argumentais à moi-même en fait. Je ne me justifiais pas.

Je me demandais ... si quand on explique, quand on s'explique, si en fait, on ne mettait pas juste simplement des mots sur ce que l'on ressent, pour se convaincre soi-même bien plus que l'autre, ou simplement parce qu'écrire ce que l'on ressent est beaucoup plus important que de le dire, car les mots restent sous nos yeux, parfois c'est à la limite du soutenable, mais c'est devant il faut affronter. Alors que de dire, je veux oralement, les mots sont du vent ... juste du vent, il n'en reste que des souvenirs auprès de celui qui les a entendu car bien souvent celui qui a dit, oublie ... mais pas celui qui entend. Mais quand on écrit, ça reste pour celui qui écrit comme pour celui qui lit.

Je n'ai jamais vraiment l'impression de me justifier. De m'expliquer quand on m'accuse de choses que je ne fais pas, quand on me demande une explication. Mais de me justifier, nan. J'ai pas l'impression de me justifier, je n'ai pas l'impression de devoir me justifier de mon comportement envers une autre personne que moi-même. Parce que si je me respecte moi, je respecte les autres, et donc, je n'ai pas à me justifier d'être ce que je suis, puisque je ne cache pas ce que je suis.

Mais en même temps, le besoin d'expliquer, c'est quand même un besoin de se justifier ... ou plutôt un besoin d'être entendu, écouté, et compris par l'autre ...
On a toujours besoin de savoir que quelqu'un nous comprend, nous entend ... même si on est seul ...

Je me demande ... si expliquer, c'est se justifier ???

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22 mai 2006 1 22 /05 /mai /2006 00:20


Journal d'une princesse de Meg Cabot.
Collection Le livre de Poche Jeunesse.

Mia est une jeune new-yorkaise qui va au collège comme tout le monde, avec des histoires de son âge comme tout le monde. Elle a 14 ans, elle est grande, blonde, se trouve moche, plate ... sans saveur. Sa meilleure amie s'appelle Lilly. Elle s'occupe de sa mère, est nulle en maths. Comme toutes les filles de son âge, elle est amoureuse du plus beau garçon de l'école ...
Sa mère commence à sortir avec son prof de maths, Mr. G. ... son père arrive brusquement de Genovia, une petite principauté européenne. Il a eu un cancer des testicules et ne pourra pas avoir d'autres enfants. Il lui annonce soudain qu'elle est la princesse héritiaire et lui succédera. Jamais la jeune fille ne s'était posée de questions sur son père, sa terrible grand-mère et sur le fait que leurs factures étaient prises en charge entièrement par eux ... Elle tombe de haut, car elle pense n'avoir rien d'une princesse, rien du tout ... comparée à la Princesse Diana.
Du haut de ses 14 ans, on lui impose des choses, elle en impose aussi ... et comprends que la vie dont on rêve est souvent à portée de main, juste à côté de nous et pas dans des apparences trompeuses et machiavéliques.


Ce que j'en ai pensé :

J'ai bien ri de ce roman pour la jeunesse. C'est à la fois caustique, ironique et pleins de vérité même si tout cela est sur fond d'utopisme ... on a dû mal à y croire au fait que d'un coup elle se découvre princesse, c'est un peu rocambolesque, mais bon ... les réactions de Mia sont légitimes, vraisemblables ... ses découvertes de la vie, de l'amour, de l'amitié ...
C'était sympa à lire ...
L'importance de l'amitié. De la vraie amitié qui s'oppose aux amitiés intéressées et superficielles.
L'importance d'aller vers les autres, de ne pas faire comme tout le monde, d'avoir ses propres opinions, d'aller à la rencontre de soi, de ses désirs et de ses non-désirs.
L'approche des premiers amours, que tout ce qui brille n'est pas de l'or, ou comment se rendre compte avec qui ont est bien.
Faire tomber les idées reçues, les préjugés, et écouter son bon sens, sa voix intérieure.
Enfin, tout ce qui fait que l'on se construit chaque jour, et que l'on prend conscience de cela à l'adolescence, et c'est sûrement pour ça que l'on fait ce que les adultes appellent "la crise", parce qu'on ne sait plus, qu'on doit apprendre ... d'ailleurs, c'est presqu'un peu stupide ... de dire "crise de " ... on devrait plutôt dire "prise de conscience de" ... mais bon ...


A venir, Bouche cousue de Mazarine Pingeot.

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21 mai 2006 7 21 /05 /mai /2006 01:13

Biarritz - Munster
Cardiff, Millenium Stadium, Pays de Galles.

Je tente le coup ... j'essaye d'écrire l'article à la suite du match, même si ça rame à mort ... remarquez ... hein ...

Ce matin, quand j'ai mis le nez dehors, y'avait un vent du diable et il tombait une de ces giboulets ... j'ai pensé "c'est mauvais signe" ...

Quand le jour de la finale ... Brésil-France ... en 98 ... j'avais allumé la tv, et qu'il montrait qu'il pleuvait à Rio, j'avais pensé, "il pleut sur la ville comme il va pleuvoir dans leur coeur", on connaît la suite.

Ce matin, j'ai pensé la même chose, mais bon ... j'y ai cru jusqu'au bout ... j'y ai cru presque jusqu'au bout, j'y ai cru jusqu'à la 77'33 ... après ...

J'ai cassé un bout de ma lunette au boulot ... alors, j'm'suis dit ... c'est ou je vais chez l'opticien réparer et je rentre vitos enregistrer le match, ou je regarde le match et tant pis pour mes lunettes ... et puis, j'ai pensé "mais, j'ai d'autres lunettes, alors, je sais bricoler, j'vais réparer moi-même comme ça, je verrais le match en live" ... j'ai vu le match en live, j'ai pas encore réparé mes lunettes ...

Quand j'ai vu la composition de l'équipe de Munster ...là, j'ai vraiment eu les boules ... j'ai vu quoi ... j'ai vu le troll, vous savez le même troll n°9, Stringer, il m'énerveuhhhh, ben il m'a énervé là aussi ... j'sais pas pourquoi, c'est physique, c'est je sais pas ... peut-être que si j'l'rencontrais ... nan, j'sais pas, y'a un truc ... c'est un filou, j'l'sens ... [bonjour les préjugés .. ] ... pis, après O'Gara, Flannery, O'Connel ... j'avais vraiment les boules ... mais bon ... j'ai pensé "on a gagné contre eux au tournois des VI nations ... pis Biarritz, les a battu en quart de finale ..."

Là, j'ai pensé à mon frère. Le stade cayennais a gagné contre Kourou en quart de finale de la coupe de Guyanne ... ben ouep ... mon frère s'est fait talonner le cerveau [j'suppose que c'est pour ça qu'il a oublié mon anni ... et nan, j'suis pas rancunière, j'constate ... ;-) ] ... et il a fait une infection ... il a pas pu partir en brousse ... il est resté de garde de nuit à la caserne ... pis, samedi dernier, ben ... le stade cayennais a perdu en demi-finale ... ben voilà, j'ai pensé à ça ...


Le match.

Les Rouges : c'est Munster ... dans le Stade à Cardiff ... que des supporters des rouges ... mais non ... dans le stade, il y a 4500 résistants, des supporters de biarritz ... allez le BO ... allez le BO ... mais, j'ai pensé "vont-ils faire le poids contre les choeurs de l'armée rouge ?" ... bref, j'ai pensé ... [ça fait bizarre une blonde qui pense]

Les Blancs, c'est nous ... enfin, c'est Biarritz ... le capitaine : Thomas Lièvremont ... J'en connaissais pas beaucoup des joueurs ... Mais bon ... j'ai pensé ... j'ai pensé que ça allait déchirer ...


J'étais installée sur le canapé, face directe devant la tv, le café et tout [ben ouep j'avais oublié la bière] ... coup d'envoi, la balle pour le BO ... 21' le match commence, le téléphone sonne ... j'm'marre ... j'm'retourne même pas ... j'vais pô décrocher alors ... ça laisse pas de messages ... c'était donc pas important ...

2'06 : essai du BO marqué par Bobo, et transformé par Yachvili ... alors lui, hein, vous le connaissez ... quand même ... vous savez ... il joue dans le XV de France .. diantre !!!
Et hop ... 7 - 0

6'49 : O'Gara marque une pénalité ... 7 - 3
Tout au long du match, quand il y aura une pénalité de jouée, c'est un truc de fou, on entend un silence de mort dans le stade ... un truc de fou ... IMPRESSIONNANT

12'38 : ça y est, déjà les supporters de Rouge se mettent à chanter ... perso, j'aime bien ... mais bon ...

13'58 : nouvelle pénalité, O'Gara cherche la touche.

On va assister à un petit échauffouré entre Traille et O'Gara ... hum hum ... no comment ... du chaud bouillant j'vous dis ...

16'30 : essai de Munster. Le stade est en délire, les rues de Leamrik aussi [si vous avez lu Les cendres d'Angela, vous connaissez Leamrik, sinon, ben regardez sur une carte, je vous précise juste que c'est en Irlande]. Transformé par O'Gara ... 7 - 10

Toujours les choeurs de l'armée rouge qui chante comme ils disent ... moi ça me fait penser à la Russie, sauf que non, c'est le fan club de Munster ...

22'33 : Yachvili marque une pénalité ... même silence religieux que pour O'Gara ...  10 - 10

31'20 : alors là, le Bo, d'ailleurs y'a pas que lui, mais on a rien vu venir ... le troll Stringer, il se faufile et zou marque un essai ... mais c'est pô possible ça, c'est pô possible ... ben si, c'est possible, même que O'Gara le transforme ...  10 - 17 ...

Mi temps
Jacques Delmas pense qu'il y a trop de fautes d'inattention, d'impatience ...
Laporte pense que ce qui arrive était prévisible. Le match serait dur ... il a été dur.

Dès que j'ai fini d'écrire l'article, je répare mes lunettes ... -8

Munster a la meilleure défense européenne ... j'dis que Biarritz, c'est pô mal non plus quand même ...

46'47 : allez les nenfants, faut marquer un nessai ... allez ...

48'25 : Yachvili marque une pénalité ... 13 - 20

Une belle action du Bo, un placage haut (comprendre au niveau du cou) sur un joueur du BO ... nouvelle pénalité

51' : Yachvili tente la pénalité. Au paravent, il a reçu sa gourde et dessus on peut lire ... en bleu ... LACHER ... ARMER ... TRAVERSER
Il marque ... 16 - 20

Bon début de deuxième mi-temps pour le BO, offensif, bonne défense et ça attaque.

Jean-Pierre Rive, vous savez "casque d'Or", il y croit, il pense que Biarritz doit gagner, que les irlandais n'ont pas de plan B, en même temps, ils n'en ont pas eu besoin ...

62'46 : faut qu'on marque un essai, il le faut ...

70'09 : Yachvili marque une pénalité ... 19 - 20 ...
Ah lala on n'est plus qu'à un point ... un point ...  une pénalité et c'est bon ... un essai et c'est méga bon ... transformé, c'est giga bon ... mais bon ...

Là, j'ai super envie de faire pipi, j'y suis pas allée durant la mi-temps ... ben ouep ... j'ai pensé, je fais pause, ben nan, je regarde en live, j'peux pas faire pause ... rhaaaaaaaaaaaaaaaaaa

73'28 : O'Gara marque une pénalité ... ça pue, ça pue ... 19 - 23

74'18 : pause pipi ... tant pis ...

ce sont les dernières minutes, le stade est en folie ... j'y crois encore ... on est vivant tant qu'on est fort ...
Là, il reste une minute, j'ai encore envie d'y croire, mais bon ... suis triste ...

On a perdu ... ils ont gagné ... c'est leur troisième finale de coupe d'Europe ... ils l'a gagnent enfin ... bravo à Munster [c'est un petit bravo, mais un bravo quand même] ...
O'Gara interviewé à la fin, parle en français ... leçon d'humilité ... il est triste pour Biarritz qui est méritante, mais il est content, car quand même trois fois qu'ils essayent de l'avoir la coupe aux grandes oreilles ... alors ... bravo ...

BRAVO MUNSTER !!!!

et aussi à Biarritz qui n'a pas démérité !!!



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20 mai 2006 6 20 /05 /mai /2006 00:14


Qu'on se le dise, j'adore Laetitia Casta, je crois que c'est une personne que j'admire. Et pourquoi, parce que je trouve qu'elle a une beauté particulière, mais je crois que ce qui l'a rend vraiment belle, c'est ce qu'elle dégage ... un naturel, une simplicité, une certaine pudeur aussi. Alors, quand elle a été décriée lors de l'adaptation des trois premiers romans de La bicyclette bleue, j'ai trouvé que les gens n'avaient pas été objectifs. J'ai trouvé que c'était elle, Léa. Sa spontanéité, enfin, je n'aurais pas vu une autre personne dans ce rôle. C'est comme dans le Da Vinci Code, ben pour moi, le personnage principal, ce n'est pas Audrey Tautou, c'est Sophie Marceau ... et je n'aurais pas vu Tom Hanks dans le rôle masculin ... mais bon ... hein ...
Enfin, bref, j'ai de l'admiration pour cette femme !

La première fois que j'ai entendu parler des Ames Fortes, c'était en mai, c'était lors d'un festival de Cannes. J'ai été intriguée, j'ai eu envie de le voir ce film. Et puis, il est passé à la tv, et je ne sais pour quelle obscure raison je n'en ai vu qu'un bout.
Alors quand j'ai vu qu'il repassait, mais en deuxième partie de soirée ... et que moi, en ce moment, je comprends pas, j'ai les noeils qu'ont du mal à rester ouverts passé 22h ... et bien, je l'ai enregistré ... merci la technologie ...

Donc, je l'ai vu, en entier ... bon j'ai bien eu un soucis avec mes noeils au bout d'une heure, mais j'ai tenu le coup ... j'ai réussi ...

Les âmes fortes, de Raoul Ruiz (2001).
Avec Laetitia Casta, Frédéric Diefenthal, Arielle Dombasle (qui prête sa très jolie voix à la bande musicale du film), John Malcovich, Charles Berling.

Le film commence par une veillée funèbre, un certain Albert est mort. Trois vieilles femmes sont regroupées, avec une plus jeune ... et les langues se délient pour faire ressurgir les vieilles rancoeurs. Et c'est Thérèse qui en fait les frais. On se retrouve alors plonger dans l'histoire de Thérèse, cette âme forte, qui n'était pas motivée par l'argent ... nan, pas par l'argent, pas par Firmin, par autre chose.
Elle quitte sa famille pour suivre Firmin à la ville, elle rencontre Monsieur Numance, Madame Numance. Elle décide de se faire faire un enfant par Firmin, elle décide de tout. De tout. Mais tout le monde,c 'est trompé sur ses intentions, tout le monde.

Ce que j'en ai pensé.
J'ai retrouvé un peu de l'atmosphère du Hussard sur le toit, avec Olivier Martinez. Le film m'avait donné envie de lire le livre. J'ai adoré le livre, comme j'avais beaucoup aimé le film. Même si le film est vraiment différent. J'avais été surprise dans le livre par le vocabulaire, tout dans la putréfaction, la maladie, la mort ...
De la même manière, quand j'avais vu un peu des âmes fortes, la première fois, j'avais eu envie de lire le livre. En le voyant en entier, je sais que ce livre, je vais l'acheter.
Mon premier contact avec l'oeuvre de Giono s'est fait tardivement, j'étais en terminale. Même si j'avais eu mon bac français sans complexe, j'avais choisi de m'inscrire à l'option lettres, et je n'ai pas regretté, parce que c'était un cours basé, pour moi, sur le plaisir de la lecture et de la découverte, même si je passais des devoirs sur table, il n'y avait pas d'enjeu pour moi à la fin, pas devoir repassé le bac français. J'ai donc découvert Giono avec Un roi dans divertissement. Un pur plaisir. Alors, voilà, quand j'aurais lu la quinzaine ... que dis-je, les seizes livres qui font la queue dans la bibliothèque, celui là va rejoindre la pile ;-) ...

Pour en revenir au film lui-même. J'avoue que je n'ai pas réussi à bien comprendre Thérèse, je pense avoir saisi et compris ses motivations, mais je pense qu'il y a des creux, des lacunes. Je n'ai pas compris certains passages ... ce qui me donne encore plus envie de lire le livre pour comprendre. Il y a une chose dont je ne doute pas sur Thérèse, c'est qu'elle s'est prise à son propre jeu avec Madame Numance, elle avait fini par l'aimer comme une mère, parce que pour cette dernière elle était importante. Mais trop d'obscurité dans cette relation, dans l'implication du Monsieur Numance, et le pauvre Firmin, manipulé à souhait.

Même si je l'ai trouvé assez obscure, je pense que c'est un bon film, qui rend bien l'atmosphère particulière de Giono.

Je crois qu'il faut que j'essaye d'arrêter de vouloir tout comprendre ... mais je crois que c'est ce qui rend les films pour moi attrayant, ce sont les lacunes, et ce qu'elles permettent à l'imagination derrière. Pour moi, le film ne s'arrête pas avec le "La fin", les personnages ne s'arrêtent pas de vivre quand on éteint ... les lacunes permettent de continuer à imaginer, à vouloir comprendre mettre des raisons ...

Des fois, je suis vraiment attaquée de la cafetière lol

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19 mai 2006 5 19 /05 /mai /2006 00:38

Quelle heure est-il ?
Hum, ben ... je regarde l'heure affichée du pc ... 10h39.

Quelle tenue portes-tu ?
Un pantalon en stretch marron avec des bandes dorées. des mules kikkers beiges, un débardeur kaki ... et pis euh des sous-vêtements bordeau na !

French Manucure ?
Nan. Pas de vernis, je porte tout le temps des gants au boulot, alors pas moyen d'avoir du vernis, sinon je serais toujours obligée de le refaire. En plus, c'est interdit, car c'est un nid à microbes.
Sinon, là, il ne me reste que l'ongle de l'auriculaire gauche qui soit long. Les autres ont subi les affres de la maladie ... le stress ... coupés à ras ... mensonge ... rongés à ras ... mais avec les hormones de substitution en deux jours, cela ne se voit plus donc ...


Crème amaincissante ou pain au chocolat ?
Crème hydrantante, obligatoire après chaque douche car, avec la maladie, j'ai la peau qui sèche et donc qui gratte ... et euh pain au chocolat, nan ... mais mashmallow, moui ...

La fidélité ?
j'essaye d'être toujours fidèle à moi-même, à mes idées. En ne me trahissant pas, je pense arriver à ne pas trahir ceux que j'aime. Pour ce qui est de l'amour, quand il s'agit de véritable amour, il n'y a pas d'infidélité, il peut y avoir des coups de canif dans le contrat, des moments où l'on se perd ... mais si le coeur reste là ...
en fait, je ne sais pas ... je n'ai jamais été infidèle, mais je ne sais pas si un jour cela ne m'arrivera pas ...

Ton livre de chevet ?
Journal d'une princesse de Meg Cabot
puis viendra Bouches cousues de Mazarine Pingeot

Un son agréable
Une voix ...

Ce que tu faisais il y a une heure
J'étais en train de m'habiller

Combien d'homme dans ta vie ?
Un seul d'important, de vraiment important.

Le truc exaspérant ?
Les pseudos intellos qui crachent dans la soupe. Vous savez ce qui disent qu'un livre est une merde parce qu'il est populaire. Ceux qui disent qu'un livre est une merde parce qu'il est source de polémique. Ceux qui parlent du style d'un auteur étranger ... on ne parle jamais du style d'un auteur étranger, de la même manière qu'on ne parle jamais de la voix d'un acteur étranger ... puisque c'est traduit et doublé.
Sinon, euh ... ceux qui me jugent sans me connaître ... qui n'essayent pas de faire tomber leurs idées reçues ...
Sinon, le truc vraiment exapérant, c'est quand tu es aux toilettes et que tu n'as pas assez de papier, ça c'est vraiment exaspérant ...

La première fois ?
J'y ai pensé longtemps. J'étais inquiète, j'avais peur. Sueurs froides, pas à l'aise du tout. Et puis, ça a commencé doucement, et après ... accélération ... ça m'a fait un grand truc au ventre ... mais j'ai pas eu peur, j'avais confiance en lui ... et je me suis détendue, et c'était super ... bon c'est un peu serré dans les avions, mais la première fois que j'ai pris l'avion, c'était vraiment super, ... la quatrième fois, j'ai moins aimé j'avais super mal au ventre ... j'voulais pas rentrer ... mais bon ...

Le truc que t'aimerais qu'il t'offre ?
Je ne sais pas ... son coeur, ses pensées, sa confiance ...

Et en plus futile ?
Je ne sais pas ... quelque chose qu'il aurait vu et qui lui aurait fait penser à moi tout de suite ... quelque chose de simple mais qui vienne de son coeur à lui ...

Qu'y a-t-il derrière mon écran d'ordinateur ?
Dans la mesure où le mur est derrière moi, je vois quasi toute ma salle ... donc toute ma salle ... les canapés, les fenêtres, la chaine stéréo, la tv ... enfin tous, mes livres ... tout ...

Combien de femmes dans ma vie ?
Ma petite soeur.
Mes amies importantes.
Ma grand-mère, même si elle n'est plus là.

Quelle heure est-il ?
11h04 ... je précise, j'ai eu un téléphone pendant que je répondais ... pas longtemps, mais bon quand même ... morte de rire ...


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