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Le Chat de Phoebe




Les textes et les photos étant ma propriété, si vous souhaitez vous en servir, je vous remercie de m'en demander l'autorisation.



en passant ...


pour me joindre :
catherin1972@gmail.com

Un jour tu me demanderas si je préfère ma vie à toi ... je te répondrai ma vie ... et tu me quitteras sans savoir que ma vie c'est toi!

 



Prenons nos responsabilités !!!

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Le blog des Bundy en Guyane

Archives

18 juillet 2005 1 18 /07 /juillet /2005 00:00

 

 

Il m’est arrivé quelque chose d’étrange

Voici un an que je fais du tri dans ma vie

 

 

Je réfléchis

Je regarde tout

Bien en face

 

 

Même si c’est effrayant

Même si j’ai du mal

 

 

Je ne fuis plus

J’affronte

 

 

Je fais du tri dans ma vie

Dans mon cœur

Dans ma tête

Dans mon entourage

Dans mes placards

 

 

J’ai retrouvé des copies de terminale

Des copies de fac

J’ai relu les appréciations

 

 

Je me suis demandée oùétais toutes ces années

 

 

Toujours les mêmes annotations

« Des remarques pertinentes vous auriez dû développer »

 

 

C’est ça l’étrange

J’ai toujours eu l’impression de trop en dire

Nan

Je ne disais que l’essentiel

L’essentiel pour moi

Le reste n’étant que détails

 

 

C’est ça l’étrange

J’adore les détails

Je me perds dans les détails

Je ne les oublie pas

Ils sont essentiels pour moi

Ils constituent ma vie

 

 

Et moi

Je ne donne que l’essentiel

Ce que je considère être l’essentiel

 

 

C’est ça l’étrange

Aimer les détails

Et

Ne vouloir donner que l’essentiel

 

 

J’ai pris les copies

Je les ai jeté

J’ai beaucoup jeté

J’ai fait beaucoup de tri

Je continue à en faire

 

 

Je continue à réfléchir

Je continue à regarder bien en face

 

 

Il faudra que je donne plus

Que je donne

Ce que vous considérez

Comme essentiel

Et que je considère

Comme détail

 

 

Il faudra

Nan

Il faut

 

 

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17 juillet 2005 7 17 /07 /juillet /2005 00:00

 

Une chanson de Grand Maître Honorius
en hommage à un grand bonhomme de la chanson française
un poète

 

http://flambeauxallan.over-blog.com

 

Ce texte est protégé...demandez l'autorisation à Honorius pour le copier...merci

 

 

 

Black Sun

 

 

 

Dans un bar de Brooklyn
Je m'éclate au comptoir
J'ai la tête pleine de spleen
Je suis complètement noir
De baby en maxi
Trente année de ma vie
Négatif constat
D'une existence rasta

Black Sun... soleil noir
Black Sun... j'ai le cafard
Black Sun... dans le brouillard
Black Sun... il est trop tard

Un film noir de Bogart
Un superbe regard
Je lui paye un whisky
C'est parti pour la nuit
Justine la fille de salle
Héroïne de Sade
Je lui brûle les ailes
C'a l'amuse Mister Hyde

Black Sun... soleil noir
Black Sun... j'ai le cafard
Black Sun... dans le brouillard
Black Sun... il est trop tard

La salle pleine de fumée
J'ai l'esprit embrumé
Ma lolita est brune
Une gitane se consume
Au coin du piano bar
Un vieux musicien noir
Joue une black mélodie
Enfer ou paradis...

Black Sun... soleil noir
Black Sun... j'ai le cafard
Black Sun... dans le brouillard
Black Sun... il est trop tard

 

 

 

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16 juillet 2005 6 16 /07 /juillet /2005 00:00

 

Il est né le 16 juillet 1958 à Chicago ... il a donc 47 ans ... lui ... c'est Michael Flatley ... un Irish American ...

vous l'avez reconnu ... il trône dans mon entête ... ... aujourd'hui c'est que pour lui ... l'énervé des pieds ...

A 11 ans il a commencé à danser la jig ... il avait horreur de ça ...

mais il était doué ... très doué ... il a donc commencé à tourner dans les Etats Unis et aussi en Europe ...

quand en 1975 ... il arrête la compétition ... il a remporté 120 titres de danses irlandaises ... il est devenu le premier américain à avoir remporté les championnats du monde de danses iralandaises ... il a aussi remporté le 1° prix de flûte traversière en Irlande ... et pour la troisième fois consécutives il gagne les Golden Gloves ... championnat américain junior de boxes à Chicago ...

en 1982 ... il intègre la troupe de musiciens "Chieftains" ...et devient danseur professionnel ...

1994 ... il danse pour l'Eurovision durant 7 minutes ...qui feront de lui une star en Irlande ...

1995 ...commence alors la grande aventure de "Riverdance"... il en est la vedette ...

1996 ... trop bridé au sein de Riverdance ... il choisit de faire cavalier ciel ... monte sa propre troupe ... créé son propre spectacle ...

Lord Of The Dance

1998 ... devenant le danseur de claquette le plus rapide du monde avec 35 taps à la seconde ... il met un final à sa carrière ... à Hyde Park London ... un show gigantesque nommé "Feet of Flame"

 

mais ... en 2000 ... il remonte sur scène pour une nouvelle version de "Feet of Flame 2000" ... le spectacle mélange légende celtique et légende égyptienne...

on croyait qu'il avait définitivement raccrocher ses claquettes ... nan ... le 9 juillet 2005 ... à Budapest ... à l'aube de ses 47 ans ... il est remonté sur scène pour son nouveau show "Celtic Tiger"

Il y dénonce l'oppression anglaise en Irlande durant les années de misère

 

Bon anniversaire et une longue vie au nouveau show ...

aussi longue que celle de Lord of the Dance qui a fêté ses neuf ans

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15 juillet 2005 5 15 /07 /juillet /2005 00:00

C'est juste parce que je suis rien qu'une copiteuse.....euh...pour l'entendre..rendez-vous chez mateo....

Donc voilà...Marie Mai....Il faut que tu t'en ailles.....

Oh oh

Y'a plus rien à faire
Vivre avec toi c'est pire que l'enfer
Même tes bons côtés me tombent sur les nerfs
Ta présence me dérange
C'est vraiment le temps que ça change

Il faut que tu t'en ailles
J'ai plus envie de te voir
J'veux vraiment plus rien savoir
J'veux plus faire semblant de te trouver drôle
Sans histoire
Il faut que tu t'en ailles

Oh oh oh oh
Tout m'emmerde
Ton chien, ta mère, tes problèmes
Tous les amis bizarres que tu ramènes oh yeah
Y'a pu rien qui vaille
T'es même plus sur le bail
Trop tard pour y penser
Pas la peine de supplier

C'est là que s'arrête la galère
J'ai besoin d'un peu d'air

Il faut que tu t'en ailles
J'ai plus envie de te voir
J'veux vraiment plus rien savoir
J'peux même plus supporter que tu me frôles
Au revoir!
Il faut que tu t'en ailles

C'est là que s'arrête la galère
J'ai besoin d'un peu d'air

Il faut que tu t'en ailles
J'ai plus envie de te voir
J'veux vraiment plus rien savoir
J'peux plus t'entendre pleurer sur mon épaule
Sans histoire
Au revoir!
Il faut que tu t'en ailles

Il faut que tu t'en ailles
J'ai plus envie de te voir
J'veux vraiment plus rien savoir
J'peux plus t'entendre pleurer sur mon épaule
Sans histoire

Avant ce soir, il faut que tu t'en ailles

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15 juillet 2005 5 15 /07 /juillet /2005 00:00

 

Aujourd'hui maman a 55 ans ... et j'ai choisi une poésie que Lisa lui avait offerte lorsqu'elle était en primaire ... je la trouve toujours aussi belle quand je la lis ...

 

 

 

 

 

 

Pour toi maman

 

 

 

Maman ! C’est aujourd’hui ta fête.

Je me suis bien creusée la tête

Je n’ai cru pas trouver un compliment

 

Pour toi maman

 

Hélas ! De ma pauvre cervelle

N’a jailli aucune étincelle

J’ai trouvé cette carte seulement

 

Pour toi maman

 

Cette carte la voici « Je t’aime »

Ils sont courts mais disent quand même

Ce que mon petit cœur ressent

 

Pour toi maman

 

Oui ! J’ai vu des cadeaux splendides

Mais ma tirelire est vide

Je n’ai que des baisers charmants

 

Pour toi maman.

 

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14 juillet 2005 4 14 /07 /juillet /2005 00:00

 

Ce texte m'a été envoyé par Mateo :

http://ctropbo.over-blog.com (adulte)

 

 

Voguant l’âme vide entre deux stèles

Mon regard se perd dans la pénombre

Couché sur une dalle de marbre glacé

Seul l’astre lunaire présent à mes cotés

Laissant fuir une silhouette si sombre

Vêtue d’une robe d étoile la nuit est si belle

 

 

Se pointe vers les cieux ce triste calvaire

Emblème de souffrance et de délivrance

Je me laisse enlever en cet univers funèbre

Alliance momentanée avec les ténèbres

Plus aucun repère, mon esprit est en transe

Laissant le mystère s’échapper de sous terre

 

 

Un son d’outre tombe caresse mes oreilles

Mélodie lugubre qu’entreprend une chouette

Invitation proposée pour une danse mortuaire

Les défunts prennent vie, le bal est ouvert

Délire morbide, ce soir la mort est en fête

Le sol s’ouvre, les oubliés se réveillent

 

L’Hadès s’improvise en maître d’orchestre

Dirige nos pas dans un ballet machiavélique

Entre les caveaux les trépassées s'unissent

Dans un mouvement dans lequel je m’immisce

Feu follet illuminant l’opacité féerique

Chorégraphie lugubre, provisoirement terrestre

 

 

Breuvage sanguinaire servi à outrance

Orgie éphémère pour cette nouvelle arrivée

Agenouillé sous une pluie de chrysanthème

De cette cérémonie je fus le principal thème

Un nouveau nom sur cette tombe est gravé

Des mots d’adieux souhaitant bonne chance

 

 

Le soleil interrompt ce moment de réjouissance

Comme tout les autres je rejoins ma sépulture

Nouvelle demeure m'hébergeant pour l’éternité

Parmi les exilés enterrés au coin d’une allée

Attendant le prochain qui aura franchi le mur

Nous rejoignant pour célébrer sa délivrance

 

Photos du Père Lachaise.

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13 juillet 2005 3 13 /07 /juillet /2005 00:00

 

 

Bon anniversaire ma marinette !!!

 

http://tropsagepourtoi.over-blog.com

 

 

 

J’attends ce jour depuis longtemps 

C’était désormais officiel  

 

J’étais sortie de ce monde-là 

Pour entrer dans un autre  

 

Tout sera différent 

Je le sais  

 

Rien ne sera facile 

Je devrais me battre  

 

Ils allaient enfin me voir 

Ils reconnaîtraient enfin mon existence 

 

Je venais de franchir un cap 

Je sortais de l’enfance  

 

J’appartenais à cet autre côté 

J’étais maintenant de leur côté  

Ils ne pourraient plus m’ignorer 

J’avais une existence à part entière

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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12 juillet 2005 2 12 /07 /juillet /2005 00:00

 

 

Ne rien faire  

Attendre que l’ordre arrive

 

Ne rien dire

Attendre que l’autorisation arrive 

Une seule liberté

Vivre dans son intérieur

 

 

Tu n’es pas ma fille  

Tu n’es rien 

Tu n’existes pas  

Je ne te vois pas 

Si 

Je suis ta fille 

Je suis meilleure que toi  

Si je ne dis rien 

Je pense quand même  

Si je ne suis rien 

Je vis quand même 

Malgré toi  

Tais-toi 

Reste là  

Ne bouge pas 

Obéis  

Tu seras punie  

Tu es punie  

                Je suis punie 

Je me tais 

J’oublie la douleur  

Elle n’existe pas

Je n’existe pas 

Je ne suis plus ce corps 

Je suis mon intérieur 

Tu mérites  

Tu es mauvaise  

Tu n’as rien dans la tête  

Tu n’es rien 

Tu es punie    

 

 

Je suis ce que tu ne seras jamais  

Je suis ce que tu n’auras jamais

Je suis quand même ta fille 

 

Tu ne me contrôles pas  

Je ne t’ai jamais appartenu  

 

 

Je n’appartiens qu’à elle 

 

Je suis la preuve  

Tu n’es pas le plus fort  

 

Je suis ton échec

  

 

 

 

 

 

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11 juillet 2005 1 11 /07 /juillet /2005 00:00

 

 

L’abcès n’a pas été crevé

Trop de fierté

 

Impossibilité de reconnaître

Ses propres torts

 

Facilité de penser

Encore une fois

Que la douleur

Est du fait

De l’autre

 

Je me tais

Je ne rajoute pas

A sa peine

 

Sa voix

Si pleine de tristesse

Si emplie d’abattement

 

Pourtant

J’aurai voulu

Lui crier

A la face

 

Qu’elle a sa part

Qu’elle a eu trois ans

Pour parler

Pour expliquer

 

Mais rien

Je ne dis rien

Il ne faut pas rajouter

Ce n’est pas le moment

 

Je vais me taire

Prendre sur moi

Ne pas montrer

 

Je vais baisser les yeux

Serrer les dents

Ne pas pleurer

 

Encore une fois

Beaucoup de gâchis

 

Mais c’est leur histoire

Pas la mienne

 

 

Photo de Cat.

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11 juillet 2005 1 11 /07 /juillet /2005 00:00

 

Brise marine

 

 

 

 

 

 

 

 

La chair est triste, hélas ! Et j’ai lu tous les livres.

 

 

Fuir ! Là-bas, fuir ! Je sens que des oiseaux sont ivres

 

 

D’être parmi l’écume inconnue et les cieux !

 

 

Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux

 

 

Ne retiendra ce cœur qui dans la mer se trempe

 

 

O nuits ! Ni la clarté désertée de ma lampe

 

 

Sur le vide papier que la blancheur défend,

 

 

Et ni la jeune femme allaitant son enfant.

 

 

Je partirai ! Steamer balançant ta mâture

 

 

Lève l’ancre pour une exotique nature !

 

 

Un Ennui, désolé par les cruels espoirs,

 

 

Croit encore à l’adieu suprême des mouchoirs !

 

 

Et, peut-être, les mâts, invitant les orages

 

 

Sont-ils de ceux qu’un vent  penche sur les naufrages

 

 

Perdus, sans mâts, sans mâts, ni fertiles îlots…

 

 

Mais, ô mon cœur, entends le chant des matelots !

 

 

 

 

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