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Le Chat de Phoebe




Les textes et les photos étant ma propriété, si vous souhaitez vous en servir, je vous remercie de m'en demander l'autorisation.



en passant ...


pour me joindre :
catherin1972@gmail.com

Un jour tu me demanderas si je préfère ma vie à toi ... je te répondrai ma vie ... et tu me quitteras sans savoir que ma vie c'est toi!

 



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Le blog des Bundy en Guyane

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22 avril 2007 7 22 /04 /avril /2007 10:02
Voilà, je suis allée voter, toujours avec la même fierté d'avoir ce droit et ce devoir civique, d'abord en tant qu'humain, puis en tant que femme.
Je suis entrée dans l'école de mon quartier, dans mon bureau de vote en constatant qu'en ce dimanche de vacances, les électeurs étaient au rendez vous, malgré l'heure tôt.
J'ai tendu mon passeport et ma carte d'électrice au monsieur de l'entrée après lui avoir dit bonjour. Je crois que l'heure était grave, je n'ai pas entendu de réponse ... j'ai pris un petit papier de chaque candidat ... enfin presque .. j'ai sauté volontairement De Villier, Le Pen et Sarkozy ...
Je suis entrée dans l'isoloir ... j'ai joué à pique et pique et colégramme ... et c'est tombé sur ...

Rha, mais non voyons, j'ai pas fait ça ... depuis quelques jours déjà, j'ai réfléchi, discuté, tourné et tourné encore le problème dans ma tête ... et un seul nom me paraissait être le bon choix ... pour moi ...
Parce qu'un vote, c'est un choix, un choix en son âme et conscience ... alors j'ai voté en mon âme et conscience ...

Je sais que mon grand-père me dirait ce n'est pas bien, il faut prendre tous les bulletins des candidats, il ne faut pas laisser les papiers dans l'isoloir ... j'ai fait tout le contraire ... mais c'est pas grave, car le plus important, c'est que je sois allée voter ... comme à chaque élection ... que je l'ai fait en mon âme et conscience, en ayant réfléchi à ce que je voulais pour la France et pour moi ...

et depuis samedi, une phrase me trotte dans la tête ...

"Ne te demande pas ce que ton pays peut faire pour toi
Demande toi ce que tu peux faire pour ton pays"

JFK

Alors, voilà, je me suis demandée ça, ce que je pouvais faire pour mon pays ce matin ... et ce que je pouvais faire pour lui, c'était de me rendre dans l'isoloir et de voter en mon âme et conscience.
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22 avril 2007 7 22 /04 /avril /2007 00:55
Ce matin, comme à chaque jour d'élection, je me lève, je déjeune, je me douche, et je vais voter. Je vote depuis que j'ai l'âge. Mon premier vote important fut un NON à Maastricht (ville que je visiterai plus tard et dont la devise me reste en mémoire "Je maintiendrai" en français, la devise de Maastricht est en français).
J'avoue être encore indécise sur mon choix au moment où j'écris cet article (nous sommes le 9 avril).
Je sais que le moment où je serais dans l'isoloir sera un moment de solitude intense, où se mêleront en moi le désespoir de voir les choses perdurer, de voir que les promesses électorales ne seront que mensonges, de voir que l'on doit choisir entre la corde et l'échaffeau, désespoir de voir que rien de neuf sous le soleil, désespoir de voir que la seule chose qui intéresse les 'candidats' potentiellement éligibles n'est rien d'autres que eux mêmes et leur satisfaction de pouvoir dire, je suis président, j'ai réussi.
L'isoloir sera donc mon grand moment de solitude où je devrais choisir entre des gens qui ne m'inspirent pas confiance et qui feront de moi "un petit" encore moins riche pour l'un, "un petit" encore plus pauvre pour l'autre.
Bien heureux ceux qui sont sûrs de leur choix en ce moment d'élection. Bien heureux ceux qui sont convaincus de la propagande de leur candidat choisi. Bien heureux les ignorants.

Ce que je sais, c'est qu'en ce dimanche 22 avril, je serais dans l'isoloir à un moment de la matinée, parce que voter est un droit et un devoir civique ... parce que je n'oublie pas que dans le monde, on continue de mourir pour avoir ce droit.

Ce sont eux que nous devons départager
et en qui nous devons croire
l'un d'eux sera notre futur président




Grand corps malade duo - Ma-Tvideo France3
Grand corps malade duo - Ma-Tvideo France3
Grand corps malade duo - Ma-Tvideo France3
L'ambassadeur du slam revient avec un ami Rouda avec "paroles du bout du monde"
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21 avril 2007 6 21 /04 /avril /2007 00:14
le truc important du jour :

Bon Anniversaire, Mon Frère !


Vous avez sans doute remarqué que Monsieur Chat trônait sur mon blog.


La première fois que j'ai vu Monsieur Chat
C'était sur ce mur


rue des carmes à Orléans, mon ancien quartier où j'aime à revenir ...
la Loire est à quelques pas ...

Monsieur Chat est né de Thoma Vuille,
Ici, à Orléans ...

j'adore son sourire ...
et je vais partir à la recherche des autres Monsieur Chat d'Orléans.

si vous trouviez Monsieur Chat dans votre ville,
prenez le en photo, envoyez la moi et je la publierai ...
merci d'avance

Sur le site ci-dessous, toutes les adresses où l'on trouve Monsieur Chat

Monsieur Chat s'est exporté ...
Cliquez ICI pour savoir où vous pouvez voir Monsieur Chat
en dehors d'Orléans ...
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18 avril 2007 3 18 /04 /avril /2007 00:24
Alourdir la souffrance de l'autre rend-elle la sienne moins difficile à gérer ?

Se sent-on moins seul dans sa souffrance, en rendant celle de l'autre plus lourde ?

Est-il plus facile de "laisser" l'autre, en le provocant ?

Est-on rassuré de voir l'autre souffrir d'une séparation qui nous fait aussi souffrir ?

Doit-on se séparer faché pour être sûr de revenir un jour chercher une réconciliation ?

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15 avril 2007 7 15 /04 /avril /2007 00:39
J'ai découvert Grand Corps Malade ... non non, je ne vis pas sur une autre planète ... oui oui, Grand Corps Malade, je connaissais ... de nom ... mais je me méfie de ce qui est mis en avant ... je me méfie parce que hein ... Diam's aussi est mise en avant et euh ... enfin no comment ...




Bref, j'errais devant la tv, ça arrive parfois, rarement ... je trainais au gré de la zapette et je regarde Accoustic sur Tv cinq ... et voilà ... je découvre Grand Corps Malade ... j'écoute ce qu'il dit ... j'écoute sa voix si particulière ... wahoo ... le gars, il parle mais je vous jure il parle sans dire de gros mots ... sans ponctuer ses phrases par tout un tas d'onomatopées ... je suis intriguée ... et il va chanter ... et j'écoute ... et j'adhère ...




Grand Corps Malade, il fait du slam ... de la poésie orale ... non non, ce n'est pas du Rimbaud, de l'Eluard ... c'est du Grand Corps Malade ... et moi, ça m'a parlé ...

Midi 20 ... je ne mets pas le texte, je vous invite à l'écouter ... et à le ré-écouter ...
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12 avril 2007 4 12 /04 /avril /2007 01:11
Dossier réalisé par Elisa JEANNE.

Quelles ressources pour cicatriser nos plaies ?

"Ce qui me semble le plus important, ce n'est pas le pardon, mais la possibilité pour chacun d'accéder à l'histoire de nos parents pour enfin savoir tout ce que l'on a besoin de savoir et vivre avec notre histoire familiale. S'affranchir de nos parents en quelque sorte et vivre notre propre vie. Pour ma part, j'ai fait un long travail psychanalytique, qui a été très enrichissant et, surtout, j'ai voulu faire cette psychanalyse avant d'avoir des enfants pour ne pas leur transmettre un lourd héritage", témoigne une anonyme sur un des forums internet de l'émission Les Maternelles diffusée sur France 5. Connaître son histoire permet de modifier les effets que celle-ci a sur notre moi. Autrement dit, il est envisageable de nous réparer, d'apprendre à vivre avec notre passé ou nos problèmes présents, voire d'enf aire un point fort pour notre présent et notre futur. Entamer une thérapie mène sur ce chemin, en donne la force. Une telle démarche nous aidera à dénouer les fils de la pelote, à gagner en autonomie et, au final, à naître à notre propre histoire.
"L'objectif n'est pas d'éviter la souffrance familiale - souvent, on ne le peut pas - mais de donner aux enfants les moyens d'en faire quelque chose de positif, de pouvoir la surmonter et de ne pas être blessé durablement" poursuit Daniel Marcelli. Comment ? "Premièrement, en reconnaissant que chaque individu a le droit de souffrir pour lui-même : un enfant n'est pas désagréable uniquement pour embêter son monde, il peut également l'être parce qu'il est angoissé. Deuxièmement, en évitant d'en rajouter : en ne prenant pas l'enfant comme pomme de discorde dans des histoires de divorce, par exemple. Troisièmement, en ne voulant pas que les enfants ne souffrent pas de ce que font les adultes : quand il y a des tensions, des violences morales ou physiques dans un couple, les enfants ressentent nécessairement une souffrance. On ne peut pas en faire l'économie." En revanche, on peut leur donner les moyens de traverser sans trop d'encombre un événement néfaste. En leur offrant une "main tendue", c'est-à-dire en leur permettant "d'avoir un tiers (un proche, un voisin, un éducateur ...) neutre (qui ne soit pas obligé de prendre partie pour l'un ou l'autre des deux parents) auquel il puisse se confier". Autrement dit, un "tuteur de résilience", qui va l'aider à maintenir une bonne estime de lui-même (lui faire prendre conscience de sa valeur), lui transmettre un sentiment de sécurité, le déculpabiliser ... et l'amener vers d'autres horizons. Ceux de la paix avec soi et avec les siens.


Questions à Maryse Vaillant, psychologue.

Avoir mal à sa famille, est-ce fatal ?
Personne ne choisit consciemment d'être malheureux. En revanche, il existe des choix inconscients. Le malheur ou la maladie créent des bénéfices secondaires : ils peuvent donner une identité, permettre que l'on s'intéresse à vous. On se construit alors dans la souffrance et, souvent, on va reproduire une ambiance familiale délétère, alors que l'on en a souffert, avec ce sentiment que, de toute façon, on est maudit, que c'est comme ça.

Comment renverser la vapeur ?
Le premier processus correspond à un temps psychique, celui des réquisitoires. Il faut accepter de reconnaître avoir souffert, d'avoir des reproches à faire aux siens. Puis vient le temps des inventaires. Là, non seulement on se souvient de ce qui a été moche, mais aussi de ce qui a été sympa, des bons moments. Cela peut-être très dur, mais il faut en être capable pour survivre aux souffrances familiales et pour passer ensuite à la réparation psychique. Dans ce dernier temps, essentiel, il s'agit d'être actif et de se demander : "Et maintenant, moi, qu'est-ce que je fais de tout ça ? Qu'est-ce que je fais de ma vie ?

Peut-on accomplir cette démarche seul(e) ou convient-il de se faire aider ?
Il faut être aidé par un travail psychique et il n'est jamais trop tard pour en entamer un. Sinon, on peut continuer à se cogner contre les murs, avec le sentiment d'être une victime impuissante. Mais attention : la psychanalyse ne fera pas le travail à votre place. Il faut, de toute façon, prendre sa vie en main. On ne se guérit bien qu'à partir du moment où l'on change son rapport à la vie, où l'on crée, où l'on s'ouvre aux autres. Cela permet de s'aimer mieux.
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10 avril 2007 2 10 /04 /avril /2007 00:41
Il s'agit du dossier du mois de Mars 2007 paru dans Vie de famille, le magazine de votre caf. Comme il s'agit du magazine édité par la caf du Loiret, je ne sais si vous pouvez lire le même dossier dans le magazine de votre département. Aussi je vais publier l'article en entier mais en plusieurs fois.

Dossier réalisé par ELISE JEANNE.

"Souffrances familiales : comment rebondir ?
Elles sont intenses et se transmettent souvent aux descendants. Pourtant, malgré leur poids, il est possible de se libérer des souffrances familiales. Enquête aurpès de ceux qui ont "réinventé" leur vie."

Nous souhaiterions que la famille ne soit qu'un creuset d'amour, de protection, de réconfort. Mais voilà : elle est aussi parfois une arène où l'on se fait mal les uns aus autres. La souffrance est intense, déstabilisante et l'on sait rarement quoi en faire.

"L'idéalisation de la famille sert à masquer le fait qu'il y a aussi en son sein des affects violents, de la colère, de la haine, etc." assène Daniel Marcelli, professeur de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent. Vivre ensemble est difficile. Partager ses émotions aussi - et beaucoup plus qu'on ne veut bien le croire ! Ce qui n'arrange rien. "Plus les êtres humains sont touchés dans leurs émotions, plus ils sont vulnérables, plus ils ont tendance à être maladroits", décrypte Daniel Marcelli. Si la famille est pourtant le lieu des émotions, elle est également l'univers où nous sommes confrontés à nos liens de dépendances à notre entourage : "Dans notre monde moderne, chaque individu a l'illusion de croire qu'il peut faire ce qu'il veut, quand il veut, comme il veut. Mais il s'aperçoit que, en famille, cela n'est pas possible." Daniel Marcelli pointe une autre explication à l'essor de tensions familiales : "La famille est aussi le lieu de prédilection, précisément à cause des autres. Si je suis déprimée, ce n'est pas moi qui le suis, c'est mon enfant ou mon mari qui va mal et qui me rend déprimé. Si je bois, c'est à cause de ma femme, etc." Une manière peut-être pratique de se dédouaner, mais source de désordres importants. Ainsi, "parce que la vie familiale demeure fortement investie par les individus, elle génère bien souvent des attentes fortes qui restent peu ou mal satisfaites. Elle est alors jalonnée d'étapes (naissance, scolarité, adolescence, départ de l'enfant, rupture du couple ...) qui peuvent se révèler comme autant de crises ou de pannes, faisant apparaître des symptômes - signes de souffrance ou de malaise - et de disfonctionnements relationnels (conflits incessants, violences verbales et/ou physiques, sentiments de ne pas être compris, difficulté à s'affirmer en tant que parent)", complète le Centre d'études cliniques de communications familiales (Ceccof) sur son site internet.

S'alléger du poids de notre héritage familial
Autre paramètre à prendre en considération : le fait que chacun de nous soit pris dans une histoire et que nos histoires de famille soient en partie déterminées par notre "héritage". les problèmes familiaux non résolus, les blessures qui n'ont pu être dites ou entendues, les secrets que l'on croit à tort hermétiquement cachés, les affects qui réinscrivent constamment un drame dans la vie de certains individus et de leur filiation ... tous traumatismes non "digérés" sont susceptibles de causer des difficultés car ils fragilisent les piliers de l'édifices familial. Le sentiment provoqué par un événement déstabilisant peut passer d'une génération à l'autre. "On se refile la patate chaude", en quelque sorte. Et ce, même si nous n'en avons pas vraiment conscience ou une connaissance exacte.

L'influence de l'inconscient familial sur notre exsitence est-elle pour autant irrésistible ? Notre vie condamnée à prendre une direction non véritablement voulue ? Les séquences de souffrances familiales forcément répétitives ? Où est-il possible de rompre le cycle, de comprendre, de rebondir et d'aller son petit bonhomme de chemin ? Ce qui est certain, c'est qu'une aide extérieure se révèle très souvent nécessaire pour enclencher un processus de changement, pour repérer les ressources, en nous ou autour de nous, que nous allons être en mesure d'activer. Ne l'oublions jamais : c'est dans la relation aux autres que l'on se construit, que l'on peut prendre sa vie en main. Tout seul, nous n'y arriverons probablement pas.

Maryse Vaillant connaît bien cette problématique. Professionnellement parlant : psychologue, elle a beaucoup travaillé sur les notions de réparation et de pardon. Personnellement aussi : "je suis issue d'une famille blessée, torturée, violente, dans laquelle les gens ont souffert, sont morts jeunes, dans la misère, l'alcoolisme ... j'a hérité, à travers ma mère, la violence qu'avait subie sa mère", confie-t-elle. Son expérience personnelle, racontée dans Il m'a tuée et Vivre avec elle et ses pratiques professionnelles lui ont montré que le "seul moyen de guérir de sa famille consiste à accepter d'avoir souffert. Je n'ai pas transmis à ma fille la totalité de la morbidité familiale, qui m'a été transmise. J'ai eu la possibilité de changer la donne et je vais plutôt bien". Reste que, comme le soulinge Daniel Marcelli, "plus les êtres humains sont pris dans des liens compliqués avec leur histoire antérieure, plus ils risquent de reproduire un peu les mêmes complications, consciemment ou non". Pour lui, "la pire des reproductions" consiste  - aussi paradoxal que cela puisse nous paraître - à vouloir éviter à tout prix de refaire ce que l'on a vécu dans notre enfance.
Nous pensons ainsi chasser le diable de notre maison, mais il rentrera par la fenêtre ! Les fantômes du passé sont puissants ... et destructeurs. Penser nous en protéger en les enfouissant au fond de notre mémoire ou en coupant les ponts avec notre famille paraît une entreprise assez vaine. Les blessures psychoaffectives, les conflits, les ruptures, entre autres, finissent par nous rattraper. Le plus souvent "au moment des points chauds familiaux : naissance d'un enfant, adolescence des enfants, départ des enfants ... c'est-à-dire à chaque moment où les liens doivent se remanier", avertit Daniel Marcelli.
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9 avril 2007 1 09 /04 /avril /2007 01:54
J'achète rarement ce genre de magazines, mais bon, de temps en temps ... voilà j'ai acheté Jasmin, un hebdo féminin, et j'y ai trouvé une réflexion en guise d'éditorial, qui m'a donné envie de la partager avec vous ... savoir ce que vous en pensiez ...

"De l'impudence, de l'imprudence" de Philippe Besson, auteur de Se résoudre aux adieux, édition Julliard.

"Ce n'est pas pour dire du mal, mais elle est gentille." La vraie méchanceté se dissimule souvent sous l'allure bonasse du faux compliment. La véritable cruauté s'exprime dans un sourire fabriqué ou une tirade hypocrite. On ne se lance plus d'injures au visage ni de gants sur la joue (du reste, il serait propablement stupide de mourir pour une parole caustique, surtout quand il s'agit d'un bon mot). Non, on s'agresse avec une feinte décontraction, on distille son venin dans la coupe de champagne qu'on tend à son meilleur ennemi, on use de médisance en protestant de sa bonne foi, on pratique l'amorti plutôt que le coup droit. Les hargneux sont désobligeants avec élégance. Le fiel a un goût de miel. On fait passer une malignité blessante pour de la malice innocente, comme des vessies pour des lanternes. Dans Paris, dans certaines professions, c'est un sport, une ascèse. On en viendrait presque à regretter le temps des confrontations directes, des engueulades frontales, des crêpages de chignon. Oui, si l'on y songe, ce n'était pas si mal d'énoncer sans détour et sans artifices ses quatre vérités à une personne qu'on n'appréciait guère, au risque de la perdre, ou de se prendre une giffle. Il y avait un peu de franchise, un peu de panache, un peu de courage dans ces joutes explicatives ou ces règlements de compte. Au fond, les méchants en gants blancs sont lâches . Insipides.
Et avez-vous remarquez qu'il est tout aussi difficile de dire des choses gentilles et tendres à celles et ceux qu'on aime ? On paraît encombré par la pudeur, par les codes, les habitudes. Pas question de se répandre, ou de se mettre en danger. On préfère les non-dits aux aveux enflammés, les phrases inabouties aux déballages intimes, les hésitations aux déclarations d'amour, les circonvolutions aux franches étreintes. Résultat :
on est corsetés, jamais contents, prisonniers d'un rôle. Moi, devant vous, j'ai envie de croire aux vertus de la sincérité, de la netteté, de l'aplomb.Je sais, je suis salement naïf. Limite ringard. Totalement hors sujet. Franchement ridicule. Autant vous dire : je l'assume. Mieux : je le revendique.


Merci à Philippe Besson pour ce texte.
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3 avril 2007 2 03 /04 /avril /2007 00:31
naissait la petite dernière ... ma soeur d'amour ... Lisa ... c'était un mercredi ...
Depuis elle a bien grandi ...


Bon Anniversaire, ma Soeur !







Je t'aime ...


 
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1 avril 2007 7 01 /04 /avril /2007 00:33
J'aime les chats, j'ai toujours aimé les chats.
Je n'en ai pas.
Mais j'en ai eu.
Et j'ai trouvé celui là chez Luna.
Il a été dessiné par Phoebe, 9 ans.
J'adore l'expression qu'elle lui a donné, à ce chat.
Pour voir un peu plus des oeuvres de Phoebe.
Cliquez ICI

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