5 octobre 2007
5
05
/10
/octobre
/2007
00:19
Le film :
Manuela travaille dans un service de coordination pour les dons d'organe. Elle a un fils, Estéban qui va avoir 17 ans. Il passe son temps à écrire. Pour son anniversaire, Manuela lui offre une soirée au théâtre, pour voir jouer Un tramway nommé Désir. Cette pièce est jouée par l'actrice préférée d'Estéban, et sans qu'il ne le sache, son père et sa mère se sont rencontrés en jouant cette même pièce.
Alors qu'il court après la voiture de l'actrice, Estéban est renversé par une voiture. Manuela doit affronter de faire le don des organes d'Estéban. Elle part alors pour Madrid à la recherche de Lola, le père transexuel d'Estéban. Elle retrouve une vieille amie, aussi transexuelle, ainsi que Rosa, une soeur qui découvre qu'elle est enceinte et séropositive. Le père de son enfant, n'est autre que Lola. Manuela va prendre en charge tout ce petit monde, de blessure d'amour, de vie.
Ce que j'en ai pensé :
Ce n'est pas un secret que je suis "fan" d'Almodovar. J'aime son univers, si particulier, si décalé qui nous fait découvrir des univers que moi, dans ma petite vie bien proprette je n'aurais pas soupçonnée. Ce qui m'attire, c'est ce qui existe et que j'ignore. Ce qui m'attire c'est de savoir que cela existe et que cela ne fait pas de différence pour moi. Qu'on est tous des hommes et des femmes, avec des histoires personnelles, et des blessures tout aussi personnelles. Mais surtout des hommes et des femmes qui combattent leurs propres drames pour avancer et qui malgré tout, préfèrent y croire, à la vie ... plutôt que de s'enterrer dans leur "crotte". Ce que j'ai fait longtemps, vivre dans mon trou, m'y faire un joli petit nid douillet, loin de la réalité, et donc loin de la vie.
Manuela n'est pas une femme forte, c'est une femme qui a la rage de vie. Et souvent dans les films d'Almodovar, les personnages qui s'en sortent sont ceux qui ont ce petit truc en plus en eux, ce petit truc qui s'appelle la vie, qui quoiqu'il arrive fera qu'ils retomberont toujours sur leurs pattes, ce petit truc qu'on appelle la vie.
Manuela a besoin de retrouver Lola, le père d'Estéban. Elle le fait non pour elle, mais parce qu'elle estime qu'elle le doit à son fils décédé. Parce qu'elle a lu son carnet, parce qu'elle sait que son silence sur Lola a été considéré par Esteban, la moitié de sa vie manquante.
Manuela est vivante. Manuela s'occupe des autres, pas forcément de gaieté de coeur, mais parce qu'elle est comme ça. Elle aide. Elle est généreuse. Manuela, c'est un peu la vie à tout prix, mais pas à n'importe quel prix. Elle n'a pas toutes les réponses, mais elle essaye d'avoir des solutions.
Un beau film sur la solidarité féminine, sur l'amour aussi. Comme Almodovar sait si bien nous le montrer. Nous montrer ces petits gestes d'amour qui rendent la vie si belle, tellement belle. Qui sont autant de raisons de trouver un sens à la vie.
Manuela travaille dans un service de coordination pour les dons d'organe. Elle a un fils, Estéban qui va avoir 17 ans. Il passe son temps à écrire. Pour son anniversaire, Manuela lui offre une soirée au théâtre, pour voir jouer Un tramway nommé Désir. Cette pièce est jouée par l'actrice préférée d'Estéban, et sans qu'il ne le sache, son père et sa mère se sont rencontrés en jouant cette même pièce.
Alors qu'il court après la voiture de l'actrice, Estéban est renversé par une voiture. Manuela doit affronter de faire le don des organes d'Estéban. Elle part alors pour Madrid à la recherche de Lola, le père transexuel d'Estéban. Elle retrouve une vieille amie, aussi transexuelle, ainsi que Rosa, une soeur qui découvre qu'elle est enceinte et séropositive. Le père de son enfant, n'est autre que Lola. Manuela va prendre en charge tout ce petit monde, de blessure d'amour, de vie.
Ce que j'en ai pensé :
Ce n'est pas un secret que je suis "fan" d'Almodovar. J'aime son univers, si particulier, si décalé qui nous fait découvrir des univers que moi, dans ma petite vie bien proprette je n'aurais pas soupçonnée. Ce qui m'attire, c'est ce qui existe et que j'ignore. Ce qui m'attire c'est de savoir que cela existe et que cela ne fait pas de différence pour moi. Qu'on est tous des hommes et des femmes, avec des histoires personnelles, et des blessures tout aussi personnelles. Mais surtout des hommes et des femmes qui combattent leurs propres drames pour avancer et qui malgré tout, préfèrent y croire, à la vie ... plutôt que de s'enterrer dans leur "crotte". Ce que j'ai fait longtemps, vivre dans mon trou, m'y faire un joli petit nid douillet, loin de la réalité, et donc loin de la vie.
Manuela n'est pas une femme forte, c'est une femme qui a la rage de vie. Et souvent dans les films d'Almodovar, les personnages qui s'en sortent sont ceux qui ont ce petit truc en plus en eux, ce petit truc qui s'appelle la vie, qui quoiqu'il arrive fera qu'ils retomberont toujours sur leurs pattes, ce petit truc qu'on appelle la vie.
Manuela a besoin de retrouver Lola, le père d'Estéban. Elle le fait non pour elle, mais parce qu'elle estime qu'elle le doit à son fils décédé. Parce qu'elle a lu son carnet, parce qu'elle sait que son silence sur Lola a été considéré par Esteban, la moitié de sa vie manquante.
Manuela est vivante. Manuela s'occupe des autres, pas forcément de gaieté de coeur, mais parce qu'elle est comme ça. Elle aide. Elle est généreuse. Manuela, c'est un peu la vie à tout prix, mais pas à n'importe quel prix. Elle n'a pas toutes les réponses, mais elle essaye d'avoir des solutions.
Un beau film sur la solidarité féminine, sur l'amour aussi. Comme Almodovar sait si bien nous le montrer. Nous montrer ces petits gestes d'amour qui rendent la vie si belle, tellement belle. Qui sont autant de raisons de trouver un sens à la vie.