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Le Chat de Phoebe




Les textes et les photos étant ma propriété, si vous souhaitez vous en servir, je vous remercie de m'en demander l'autorisation.



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Un jour tu me demanderas si je préfère ma vie à toi ... je te répondrai ma vie ... et tu me quitteras sans savoir que ma vie c'est toi!

 



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Le blog des Bundy en Guyane

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8 octobre 2007 1 08 /10 /octobre /2007 01:38
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Le film :

Songlian a dû quitter l'école parce que cela devenait trop cher. Elle doit se résoudre à épouser un madarin et devenir ainsi, la quatrième épouse. En arrivant dans la maison de son "maître", elle doit se soumettre aux règles. Rencontrer les trois autres épouses qu'elle nomme grande soeur. Se soumettre à la règle des lanternes ... celles ci ornent la maison de l'épouse qui a été choisi par le madarin pour le satisfaire. Les repas en commun dont le menu est décidé par l'épouse choisie. Songlian doit faire face à la perfidie, la sournoiserie et les taquineries des autres épouses. Les règles du jeu lui semblent désuettes, dépassées. Elle refuse de se plier, croit qu'elle pourra vaincre ...

Ce que j'en ai pensé :

Déjà, ce qui surprend c'est la manière dont c'est filmé. Au départ, nous voyons le visage de Songlian, incarnée par Gong Li, qui parle avec sa mère, que nous ne voyons pas. Les premiers mots du film nous mettent directement dans le vif du sujet. Les femmes sont des objets dont le destin est de subir le bon vouloir des hommes.  Le madarin qui pratique la polygamie, n'est aperçu que de loin ... au départ et durant un long moment, il n'est qu'une voix dans le décors, une silhouette.
Seules compte les quatre épouses, et Ya, la servante de Songlian. Les autres personnages ne sont qu'accessoires et pourtant indispensables pour montrer le carcan de règles surannées.

Un film très pudique qui dénonce les règles et les coûtumes.
Songlian est la quatrième épouse. Jeune, belle et instruite. Elle succède à la première épouse qui est vieille, à la seconde qui est toujours souriante et avenante mais qui se révèle être la vipère, le venin, le cancer, puis la troisième, la cantatrice capricieuse qui a choisi d'accepter tout en prenant un amant.

Songlian se soumet à la règle. Mais très vite elle se rebelle. D'abord contre la troisième épouse, qui se joue d'elle. Puis, contre la seconde épouse, qui sourit devant et poignarde derrière. Songlian n'est pas faite pour ces règles qui la dépasse. Parce qu'elle est jeune, parce qu'elle est pleine d'espoir.
Chacune de ses blessures, de ses découvertes la font agir avec maladresse. Parce qu'elle est inexpérimentée dans ce monde de femmes vicieux, Songlian se trompe. En voulant dénoncer la seconde épouse et les turpitudes de celle-ci, elle ne fait que se mettre tout le monde à dos. Elle est sans cesse dans l'erreur quant à ses choix. Non pas parce qu'elle est méchante, mais parce qu'elle ne connaît pas le monde, les règles, les subtilités, les manigances.
Songlian est perdue dans ce monde qui la dépasse.
Quand elle comprendra où est son amie et donc où est son ennemi, il sera trop tard. Sa jeunesse la perdra, elle ... et pas seulement elle ...

Un film touchant parce qu'épuré. Bien que cela soit un film chinois, il n'a pas été sans me rappeler mes découvertes de la littérature japonaise. Lucidité, pudeur, et le dire sans fioriture. Le vrai en somme, sans les froufrous.
Un film touchant parce qu'une peinture de la condition de la femme, soumise au jeu de son "maitre" ... soumise aux règles ancestrales.

Quand la jeunesse rencontre la tradition archaïque ! Quand la jeunesse sait que c'est mal et inhumain et qu'elle se révolte !

Un très beau film !


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5 octobre 2007 5 05 /10 /octobre /2007 00:19
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Le film :

Manuela travaille dans un service de coordination pour les dons d'organe. Elle a un fils, Estéban qui va avoir 17 ans. Il passe son temps à écrire. Pour son anniversaire, Manuela lui offre une soirée au théâtre, pour voir jouer Un tramway nommé Désir. Cette pièce est jouée par l'actrice préférée d'Estéban, et sans qu'il ne le sache, son père et sa mère se sont rencontrés en jouant cette même pièce.
Alors qu'il court après la voiture de l'actrice, Estéban est renversé par une voiture. Manuela doit affronter de faire le don des organes d'Estéban. Elle part alors pour Madrid à la recherche de Lola, le père transexuel d'Estéban. Elle retrouve une vieille amie, aussi transexuelle, ainsi que Rosa, une soeur qui découvre qu'elle est enceinte et séropositive. Le père de son enfant, n'est autre que Lola. Manuela va prendre en charge tout ce petit monde, de blessure d'amour, de vie.

Ce que j'en ai pensé :

Ce n'est pas un secret que je suis "fan" d'Almodovar. J'aime son univers, si particulier, si décalé qui nous fait découvrir des univers que moi, dans ma petite vie bien proprette je n'aurais pas soupçonnée. Ce qui m'attire, c'est ce qui existe et que j'ignore. Ce qui m'attire c'est de savoir que cela existe et que cela ne fait pas de différence pour moi. Qu'on est tous des hommes et des femmes, avec des histoires personnelles, et des blessures tout aussi personnelles. Mais surtout des hommes et des femmes qui combattent leurs propres drames pour avancer et qui malgré tout, préfèrent y croire, à la vie ... plutôt que de s'enterrer dans leur "crotte". Ce que j'ai fait longtemps, vivre dans mon trou, m'y faire un joli petit nid douillet, loin de la réalité, et donc loin de la vie.

Manuela n'est pas une femme forte, c'est une femme qui a la rage de vie. Et souvent dans les films d'Almodovar, les personnages qui s'en sortent sont ceux qui ont ce petit truc en plus en eux, ce petit truc qui s'appelle la vie, qui quoiqu'il arrive fera qu'ils retomberont toujours sur leurs pattes, ce petit truc qu'on appelle la vie.

Manuela a besoin de retrouver Lola, le père d'Estéban. Elle le fait non pour elle, mais parce qu'elle estime qu'elle le doit à son fils décédé. Parce qu'elle a lu son carnet, parce qu'elle sait que son silence sur Lola a été considéré par Esteban, la moitié de sa vie manquante.

Manuela est vivante. Manuela s'occupe des autres, pas forcément de gaieté de coeur, mais parce qu'elle est comme ça. Elle aide. Elle est généreuse. Manuela, c'est un peu la vie à tout prix, mais pas à n'importe quel prix. Elle n'a pas toutes les réponses, mais elle essaye d'avoir des solutions.

Un beau film sur la solidarité féminine, sur l'amour aussi. Comme Almodovar sait si bien nous le montrer. Nous montrer ces petits gestes d'amour qui rendent la vie si belle, tellement belle. Qui sont autant de raisons de trouver un sens à la vie.



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30 septembre 2007 7 30 /09 /septembre /2007 00:27
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Le film :


Léo passe son temps à écrire en attendant Paco, son mari militaire. Elle se fait engager par El Pais, le Quotidien espagnol équivalent de notre « Le Monde ». Mais parallèlement, Léo écrit des romans à l'eau de rose qui connaissent un grand succès, sans que personne ne sache qui se cache derrière l'auteur. Elle arrive à un moment de sa vie où son amour pour Paco s'est tourné en souffrance. Celui-ci la délaisse, n'a plus d'attention pour elle. Elle en souffre, s'accroche, veut y croire.


Ce que j'en ai pensé :


Ce film date de 1995. C'est intéressant d'y trouver des scènes qui annoncent les prémices d'autres films. La scène où est filmé une annonce de mort cérébral, avec pour but de parler du don d'organe, renvoie à Tout sur ma mère, cette scène en est même le point de départ. La psychologue s'appelle Manuela, comme plus tard, Manuela, l'héroïne de Tout sur ma mère.

Ensuite, à un moment, quand Léo rend visite à son éditeur « Passion », ils évoquent une scène de son dernier livre « La chambre noire ». Ce film évoque une femme qui cache son mari dans le frigo du restaurant d'à côté, parce que sa fille avait été violée, par le dit mari, et qu'elle avait fini par le tuer. C'est le point de départ de Volver, cette scène.
Donc, dans La Fleur de mon Secret, Almodovar parle déjà des futurs films qu'il réalisera.
Ensuite, on retrouve les acteurs fétiches d'Almodovar. Que ce soit Marisa Paredes (Tout sur ma mère, Talons aiguilles ...), Rossy de Palma ...


Le film, à proprement parler, Mon dieu qu'il me parle !!! Qui peut dire qu'il n'a jamais vécu ce que Léo vit. Cet instant où l'on s'accroche désespérément à son couple, qu'on veut y croire à tout prix, alors que l'autre a déjà pris son envol, en tout cas, mentalement ... et que l'on s'accroche à tout prix, à n'importe quel prix, même si l'on sait au fond de soi que c'est fini, mort, qu'il n'y a plus rien. Mais, si cela arrive, ce désespoir, cette aliénation à l'autre que l'on sait perdu pour soi ... ce n'est pas seulement de sa faute à soi ... il faut le dire, et être honnête ... c'est aussi de la faute de l'autre ... qui n'a pas le courage de le dire ... qui attend de n'en plus pouvoir ou qui attend que l'autre n'en puisse plus et mette les pieds dans le plat.

Est-ce par lâcheté ? sans doute un peu ... beaucoup ... c'est toujours plus facile, et moins culpabilisant ... C'est ce qui arrive à Léo. Son Paco la fuit avec son travail ... il ne lui parle pas, n'a pas ce courage, cette honnêteté. Et non, ne me dites pas qu'il le fait pour ne pas la faire souffrir, parce qu'on sait bien qu'il vaut mieux dire un bon coup ... et souffrir un bon coup ... que de s'enliser dans les mensonges qui seront ensuite, autant de rancunes accumulées.

Paco reste parce qu'il n'a pas le courage de partir de lui-même. Son boulot le fait aller aux quatre vents, et cela lui sied parfaitement. Il ne part pas et ainsi ne libère pas Léo. Il a pris pour maîtresse la meilleure amie de Léo... typique hein... Léo, qui est trompée, se retrouve en position de coupable. Elle est coupable de fragilité, elle est coupable de ne pas avoir écouté Paco, elle est coupable... mince alors, d'avoir aimé un homme qui n'a pas eu le courage de lui dire que lui ne l'aimait plus, d'avoir aimé un homme, qui a préféré prendre une maîtresse, qui a préféré lui mentir... parce que x raisons. Dans une relation, si quelqu'un me dit qu'il fait des choses pour me protéger moi, je sais que c'est faux... c'est pour se protéger lui... uniquement lui... pour s'éviter les scènes de colère ou tout ce qui est sur le coeur va sortir... pour s'éviter de se prendre dans la figure ce qu'il est.
Parce que si Léo se trouve dans la fragilité, c'est bien parce qu'elle est submergée parce qu'elle sait au fond d'elle, ce qu'elle espère dans son coeur, et ce qu'elle voit dans la réalité... Parce qu'un homme qui continue à vous dire des « mots de tendresse » quand de son côté tout est fini, qui maintient un lien... c'est quand même maintenir l'autre dans une fragilité... dans une situation malsaine.

Je comprends les sentiments qui agitent Léo ... quand on a été complice avec quelqu'un et que soudain on sent qu'il y a flottement, mais on se dit que non, c'est dans notre tête, puisque les actes de l'autre restent inchangés. Et puis, il y a tous ces petits trucs qui continuent à mettre la puce à l'oreille, qui nous emmêlent et qui sont balayés par des gestes de tendresse, avec au fond de soi, pourtant, cette impression qu'il y a un truc qui cloche... mais qu'on refuse d'entendre parce que... parce que la réalité... n'est pas vraiment à l'image de ce que l'on sent qui cloche...

Jusqu'au jour où... jusqu'au jour où... on ne voit plus les gestes de tendresse, et qu'on ne voit que les petits trucs qui clochent... jusqu'au jour où quelqu'un vient nous dire... regarde ce qu'il te fait... il ne t'aime plus... c'est de ta faute... tu n'as pas voulu voir, tu n'as pas voulu écouter, ni entendre... (Ici, c'est Manuela la meilleur amie de Léo, et la maîtresse de Paco qui a ce rôle).

Quel horrible moment que celui-ci ! Si vous ne connaissez pas cette situation ... je ne vous souhaite pas de la connaître... Moi, je l'ai vécue... Ce moment où l'on vous dit... tu es coupable... tu n'as rien voulu voir, rien voulu comprendre... ce moment où il faut exiger une réponse franche, claire, ce moment où il faut exiger la vérité... je l'ai vécu... Vous devez affronter le fait que vous n'êtes plus aimée, et en plus on vous dit que vous êtes responsable de ça ...

Je le redis, quand dans un couple ça ne fonctionne plus... les deux sont responsables... les deux... l'un parce qu'il n'a pas dit... l'autre parce qu'il n'a pas voulu demander...

Une fois encore, Almodovar a su saisir un moment de l'humain, et les problèmes de la communication... que ce soit dans le couple... entre amis...

Parce que si l'on apprend à parler... on n'apprend pas à dire... Et que si l'on apprenait à dire... sans doute que les choses seraient plus simples...

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28 septembre 2007 5 28 /09 /septembre /2007 04:58
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Le film :

Philippe va rencontrer, au mariage d'une de ses soeurs, Senta. C'est une cousine du marié. Entre eux se produit une fusion. Mais la jeune femme est quelque peu déséquilibrée. Elle exige comme preuve d'amour quatre choses : planter un arbre, écrire un poème, faire l'amour avec une personne du même sexe, et tuer quelqu'un.
Elle passe son temps à s'inventer.
Philippe est sous le charme. Il la pense mythomane mais il l'aime. Alors qu'il lui dit qu'il sait qu'elle raconte des mensonges, Senta le rejette. Philippe ne supporte pas de la perdre, et rentre alors dans son jeu. Un matin qu'il lit dans le journal qu'un sdf qu'il pense reconnaître a été assassiné, il décide de s'approprier ce meurtre.

Quand il revoit Senta, il lui dit qu'il l'a fait, qu'il a tué par amour pour elle. Senta décide alors de tuer pour lui. Philippe pense qu'elle ment jusqu'au jour où ...

Ce que j'en ai pensé :

J'avais vu La Fleur du Mal avec B. Magimel. J'étais restée un peu ... sur ma faim, je ne sais. J'ai bien retrouvé ici le même univers de Chabrol où la fin est suggérée mais en aucun cas donnée par le réalisateur.

Une scène m'a troublée, plus que les autres. Toute l'ambiguité du rapport de Philippe avec sa mère. Au début du film, alors que celui-ci rentre de son travail et qu'ils vont rencontrer Gérard, Philippe remet à sa mère une participation pour les frais mensuels de la vie quotidienne. Le père n'est plus là (on ignore s'il est mort ou parti), et la mère vit seule avec ses trois enfants. Ils sont entrain de parler du mariage prochain de la fille ainée. Un véritable jeu de séduction entre la mère et le fils qui m'a fait douté de leur filialité. Et toute ce trouble est dû au jeu de Benoit Magimel. Je trouve que c'est sans doute la scène la plus réussie du film, parce que pour moi la plus troublante. Benoit Magimel incarne un homme "parfait" ... parfait en ce sens, qu'il a pris en charge sa famille, sa mère, ses soeurs. Bon fils, bon frère. Et pourtant, comme chaque humain, il a ses fellures. Son rapport au buste "Flore", objet du père, que sa mère décide d'offrir à Gérard et que Philippe récupèrera. Il trouve que Senta ressemble à Flore.


Chabrol étudie une nouvelle fois le rapport à la famille et le rapport amoureux dans toute son ambiguité. La fellure, la fragilité qui fait que les hommes et les femmes sont ce qu'ils sont.

Benoit Magimel est devenu l'acteur fétiche de Chabrol semble-t-il et je trouve que cela fonctionne à merveille.
Rien que pour le jeu de cet acteur, ce film vaut la peine, c'est lui qui porte le film ... il lui donne sa saveur.

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15 septembre 2007 6 15 /09 /septembre /2007 02:21

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Le film :
Luis Costa, 43 ans, célibataire, nez, se voit contraint par sa mère et ses soeurs de trouver une épouse. Seulement il a vécu une mauvaise expérience lors de sa prime jeunesse, en présentant celle qu'il pensait être la femme de sa vie. 
Il échaffaude alors un plan, et décide de louer la soeur de Pierre-Yves, Emmanuelle. D'abord celle-ci doit se montrer parfaite, charmante en tout point avec la famille de Luis pour finalement l'abandonner au pied de l'autel. La mère de Luis en fait un malaise cardiaque, et Luis devient l'unique coupable, il doit reconquérie la belle Emmanuelle. Il échaffaude alors un autre plan, loue Emmanuelle une deuxième fois, pour que cette fois ci elle devienne la pire des pires. 
Pendant ce temps, la belle a un secret, elle est entrain d'adopter un petit Sandros, et sans le savoir, Luis finance cette adoption.

Ce que j'en ai pensé :
Avez-vous remarqué que l'affiche du film n'est pas sans rappeler Pretty woman. Une bonne petite comédie à la française ou tout est bien qui finit bien. On passe un bon moment, on rigole, on a parfois la larme à l'oeil. On a du mal à y croire, à un Chabat et une Charlotte en fétichistes se fouettant habillés en latex et bas résille.
Une morale à cette histoire : non aucune. Des leçons à tirer de ce film : non aucune.
A voir, pour passer un bon moment.
Sinon, j'adore Charlotte Gainsbourg, je la trouve belle, rayonnante. Elle dégage quelque chose de doux, d'enfantin, de fragile. Je l'adore.
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14 septembre 2007 5 14 /09 /septembre /2007 03:23
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Le film :
Eragon est un jeune garçon de 17 ans. Il vit chez oncle, avec son cousin, dans la ferme de celui-ci. Un matin, alors qu'il chasse dans les montagnes, au moment où sa flèche atteint une biche, celle-ci part en fumée, et il trouve à la place une sorte de pierre ovale assez volumineuse. Il la prend, la met dans sa besace et retourne au village. C'est la jeune Aricia qui lui a fait parvenir la pierre. Mais il ne s'agit pas d'une pierre, il s'agit en fait d'un oeuf de dragon. Eragon a été choisi pour faire renaître la caste des dragonniers. Ce n'est pas le dragonnier qui choisit son dragon, c'est le dragon qui choisit son dragonnier. Si le dragon meurt, le dragonnier survit, mais si le dragonnier meurt, son dragon meurt avec lui ... ainsi le veut l'union de cet animal mythique avec son humain. Eragon a donc été choisi par la dragonne Saphira qui décide de sortir de son oeuf. Comme l'oeuf appartenait à celui qui règne et veut soumettre toute la contrée, celui-ci envoit à la poursuite d'Eragon un grand sorcier. Eragon est alors aidé par un ancien dragonier.


Ce que j'en ai pensé :
Je ne saurais dire l'époque, mais peu importe en fait, nous sommes dans l'univers du fantasy. La magie est présente dès le début, notamment avec la biche qui est l'élément magique par excellence. Au moment où la flèche d'Eragon atteint la biche blanche, elle s'évapore et laisse place à l'oeuf de dragon. Le dragon est aussi un élément de magie par excellence. Cela n'est pas sans rappeler l'univers du graal et les éléments fantastiques qui jonchent les récits.
J'ai trouvé le film très bien fait.
J'ai beaucoup aimé les valeurs qui y sont pronées, comme la famille, le partage, l'entre-aide, le respect. Les valeurs très fortes entre le dragon et eragon, l'inter dépendance, qui sont autant de responsabilités et de prises de conscience qui pourrait être rapprochées de l'apprentissage de la "parentalité".
L'ancien dragonnier, joué par l'excellent Jérémy Irons, se montre ironique à l'égard d'Eragon. Le jeune garçon a besoin de voir la réalité. Plutôt que de lui dire qu'il se trompe, l'ancien dragonnier choisit de lui montrer qu'il se trompe.
Je dirais qu'Eragon se situe entre le monde de Narnia et le seigneur des anneaux.
Véro qui est bibliothécaire en section jeunesse n'avait de cesse de me dire qu'il fallait que je le lise, que c'était vraiment bien. Maintenant que j'ai vu le premier volet, je vais lire le livre !




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13 septembre 2007 4 13 /09 /septembre /2007 04:57
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Le film :

Peter Parker est heureux, il est adulé par les new-yorkais, aime la belle Mary-Jane et est aimé d'elle. Mais les ombres survivent en lui, d'abord celle de son oncle décédé, puis les relations difficiles avec son ami Harry, qui le tient pour responsable de la mort de son père.
Alors que Peter savoure sa célébrité sous l'identité de Spiderman, Mary-Jane connaît un revers de fortune sur Broadway. Peter ne se rend pas compte de la détresse dans laquelle elle se trouve. Il est tourné sur son bonheur à lui, et ne prend pas soin de celle qu'il aime. Il ne l'écoute pas. Harry de son côté, veut venger son père. Un soir qu'il attaque Spiderman, il est victime d'une chute qui le rend amnésique. Peter est alors aux anges. Seulement Mary-Jane se trouvant délaissée par Peter va retrouver Harry. Ils échangent un baiser et soudain, Harry retrouve la mémoire. Il décide de poursuivre sa vengeance, en brisant le coeur de Peter. Il oblige Mary-Jane a rompre pour que Peter continue à vivre.
Parallèlement, une météorite s'est écrasée sur terre, amenant un symbiote visant à décupler les forces négatives. Peter est en contact avec ce symbiote. Un jour où la colère l'envahit complètement, le symbiote trouvant un terrain favorable, prend possession de Peter, révélant son côté obscur.
Se mêle à l'histoire, le meurtrier de l'oncle de Peter, devenu "homme sable". Il veut de l'argent pour sauver sa fille malade, veut se venger de Spiderman qui l'empêche de sauver sa fille. Et puis la vengeance du photographe que Peter a démasquer pour plagiat.

Ce que j'en ai pensé :

Peter Parker alias Spiderman est mon super super héros depuis l'enfance. C'est le plus humain des super héros, il est tellement imparfait, tellement comme nous.
Ce volet explore des points non négligeables. Comme le dit l'affiche, "son pire ennemi est en lui".

Le film commence alors que nous apparaît un Peter Parker satisfait de lui, fier, content de sa renommée, de sa célébrité. Il pense LUI, voit LUI ... il ne regarde plus autour de lui, il ne prend plus le pouls des choses. Il ne voit et ne pense que Spiderman et la renommée que cela lui apporte. Il ne fait plus attention. Il est devenu aveugle à ses proches.

Ensuite, il y a le rapport au couple, la difficulté du couple, de son évolution, de sa fragilité. Un couple, c'est deux personnes bien disctinctes qui en forme une troisième. Le couple, ce n'est pas un + un = un ... c'est un + un = trois ... lui, elle et le couple.
Peter est tellement heureux de sa célébrité, de la vie qu'il mène, de son amour qu'il possède enfin, qu'il ne voit plus ... il ne voit pas que son amour va mal, il ne voit pas que Mary-Jane a des choses à lui dire, il ne comprend pas, parce qu'il a cessé d'être attentif, il a cessé de se sentir en danger, il a pensé que c'était acquis.
Et Mary-Jane, malgré l'amour qu'elle lui porte, est partie chercher du réconfort auprès de quelqu'un qui fait attention à elle, qui prend soin d'elle, de celui qui a été son amoureux, Harry.
Toute la fragilité du couple, des relations humaines ... c'est tellement fragile tout ça.

Un autre thème, le thème central de Spiderman, c'est son rapport à soi. Quand la colère, le moche, le côté sombre prend le pas sur notre vraie nature. Quand on se trouve aveuglé par tout ça, tout ce qui n'est pas nous en temps normal. C'est une véritable lutte psychologique. Très bien marquée, cette lutte à travers Peter Parker. Toutes les étapes de cette lutte, du changement de comportement, à la prise de conscience, sans oublier les moyens de se retrouver soi.

Au final, bien sûr, le bien triomphe sur le mal, l'amour triomphe sur l'individualité, la vérité triomphe sur le mensonge, et l'amitié est sauve. Tout cela au prix d'un sacrifice, car la vie n'est pas faite seulement de compromis, pour soi, pour les autres. Il faut presque croire qu'il faut toujours un sacrifice, que la vie a besoin de sacrifiés / de sacrifier.

J'aime les trois Spiderman, les trois volets. Je reste toujours convaincue que c'est le meilleur super héros, que c'est lui le plus fort, parce que le plus humain !

Je finis l'article sur les derniers mots du film :

"La vie nous confronte à de nombreuses situations, nous met face à notre propre  démon, mais nous avons toujours le choix. Il faut choisir ce qu'il y a de meilleur en nous. Ce sont nos choix qui font de nous ce que nous sommes et nous avons toujours la liberté d'opter pour le bien."

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10 septembre 2007 1 10 /09 /septembre /2007 00:44
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Le film :
Nous avions laissé Harry et ses compagnons à la mort de Cédric. Voldemort était ressucité, il faudrait désormais choisir entre le bien et la facilité.
Alors qu'Harry passe de sombres moments chez son oncle, son cousin Duddley ne peut s'empêcher de se moquer de lui. Soudain, le ciel s'assombrit, Harry entraine Duddley à l'abri dans un tunnel, mais ils sont attaqués par les Détraqueurs (ou mange mort, traduction en mot à mot de l'anglais). Harry est alors obligé d'utiliser la magie pour les faire fuir. Le ministère de la magie ne l'entend pas de cette oreille et décide de renvoyer Harry. Il est alors emmener dans la maison de Sirius, son parrain où se tient la société secrète de l'Ordre du Phoenix, visant à combattre Voldemort. Harry est en proix à une solitude profonde et intense. Il doute de tout, de la loyauté de ses amis, de Dumbledore, de tout le monde. C'est un ado de 16 ans, qui est perdu, qui ne sait plus où il en est, qui croire que choisir.
La révolte commence, il faut choisir son camps, il faut choisir ...

Ce que j'en ai pensé :
C'est fini, nous ne sommes plus dans l'insouciance des deux premiers volets. Fini les rires, finis les farces. Déjà avec le prisonnier d'Azkaban, la série prenait un tournant, cela s'est confirmé avec la coupe de feu. Plus la saga avance plus nous entrons dans la noirceur.
J'ai lu ce tome uniquement en anglais, comme celui du sang mêlé d'ailleurs.
Je trouve que le metteur en scène a bien su montré les questionnements internes et propre à Potter. J'avais déjà trouvé, à la lecture, que l'auteur avait parfaitement réussi à retranscrire ce qui hante notre cerveau à l'adolescence, ce mal-être qui nous tourment nous englouti, le fait qu'on ne sache plus réellement à qui faire confiance, qui possède la vérité, qui est réellement là pour nous aider, ce que l'on doit combattre, si l'on fait les bons choix. C'est déjà dur quand on a une famille "classique" alors quand on subit les affres de la vie (la mort des parents pour Potter), les cartes sont encore plus embrouillées. Le manque de repères, les turpitudes, sans compter que le corps s'éveille au rythme de la découverte de soi ...
Bref, nous ne sommes plus dans les livres pour enfant, nous ne sommes plus dans le tout public ... les Harry Potter qui s'en viennent ne sont plus à mettre dans toutes les mains et à offrir à tous les yeux. Parents, écartés vos enfants, ils ne sont pas prêts pour voir la coupe de feu, et ils le seront encore moins pour voir ceux qui viennent.
Nous ne sommes plus dans la simple perception visuelle et concrête des choses. Il y a tout ce que les actes impliquent ... tout ce qu'il y a assumé de ses actes, mais aussi de ses choix et de ses pensées.
Pour ma part, j'ai retrouvé ce que j'avais lu, l'essentiel que j'en avais retiré de ce tome. Je ne suis donc absolument pas déçue par le film que j'ai vu. Le prince au sang mêlé sera encore plus sombre. Je n'ai pas encore acheté les dernier volet ... je vais le lire en anglais, je n'arrive plus à les lire en français, car je n'y trouve pas l'ambiance et la perfection des mots qui évaluent, annoncent l'ambiance qui est celle de l'anglais. Finalement, lire dans la langue d'origine reste le mieux, cela nous donne plus à aborder, comment dire, le tout, parce que c'est un tout.
Je le redis, c'est à mon sens, le plus réussi, mais c'est aussi le plus noir de la série des films.
Je félicite le metteur en scène qui a bien su saisir l'essentiel du livre, le fil conducteur.
J'avais eu du mal avec le film qui avait retranscrit la coupe de feu. Je trouvais que cela partait dans tous les sens, et que certaines choses n'étaient pas compréhensibles. J'en ai discuté avec des puristes de "potter" (comprendre ceux qui lisent les livres, cherchent à en saisir l'essence, et qui ensuite abordent les films avec un regard plus critique) et ils étaient d'accord avec moi, ou moi avec eux. Si dans les trois premiers volets, les coupes par rapport aux livres n'étaient nullement gènantes dans les films, pour la coupe de feu, le metteur en scène aurait du s'attacher au fil conducteur du livre, et quand il a abordé la relation Ron-Hermione, il aurait dû être plus explicite.
Dans l'ordre du Phoénix, dès le départ, on sait qu'Hermione et Ron sont désormais ensemble. Il n'y a pas eu besoin de scène spécifique pour le montrer, les dialogues ont suffit dans le fil du film.

J'espère que les deux prochains volets, qui sonneront la fin de la saga, seront du même acabi que ce volet. Mais je le répète, les Harry Potter ne sont plus à mettre devant les yeux des enfants. Parents, s'il vous plait, ne montrez pas à vos enfants que les trois premiers volets, les autres ne sont pas pour eux !!! pas encore ... en tout cas, pas si vos enfants ont moins de 12 ans !



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8 septembre 2007 6 08 /09 /septembre /2007 00:46
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Le film :
Arthur rêve des histoires et des aventures de son grand-père qui a disparu sans que personne ne sache où. Il habite chez sa grand-mère, le temps des vacances, pendant que ses parents sont partis à la ville chercher du travail.
Aujourd'hui, c'est l'anniversaire d'Arthur, il fête ses dix ans. Un coup de fil de ses parents, une balle de base ball, une petite voiture rouge et un gros gateau au chocolat. Arthur est triste que ses parents ne soient pas là, mais il apprécie les efforts de sa grand-mère pour faire de ce jour une belle journée.

Surgit alors un homme vénal, avide qui veut saisir la maison ainsi que les terres de ses grand-parents si sous 48h à midi pile, le grand-père n'a pas signé un papier officiel. Arthur se met alors en tête de trouver le trésor de son grand-père qui consiste en un sac de rubis. Le seul hic, c'est que son grand-père a enterré le sac dans le jardin et que lui-même ne savait plus où.
Arthur cherche si son grand-père ne lui aurait pas laissé des indices, c'est alors qu'à la lueur d'une bougie, il découvre un message caché dans le bureau de son grand-père, un message qui lui est destiné.
Arthur doit se rendre auprès des minimoys, un peuple très petit, pas plus haut que de deux pouces, et qui va l'aider à retrouver le trésor. Arthur ne dispose plus que de 36h lorsqu'il arrive dans le monde des minimoys.


Ce que j'en ai pensé :
Ce film de Besson est bourré de référence. Entre film d'animation et film, on retrouve les couleurs d'Amélie Poulain qui adoucisse le film, l'esprit de Narnia, de Jumanji, des références à Potter avec M le Maudit, celui dont on ne doit pas prononcer le nom, sans parler que lorsque l'on regarde le facies de M le Maudit, il n'est pas sans rappeler celui de Voldemort dans la coupe de feu.
Bref, on sait tous que Besson est parfois accusé de plagiat et gnia gnia gnia. Je dirais que sans être original, Arthur et les minimoys reste pourtant un film bien agréable à regarder pour qui n'a pas perdu ses yeux d'enfants.
J'ai beaucoup aimé, mais regretté cependant le manque d'originalité. Disons que pour la littéraire que je suis, entre paraphrase, plagiat, et référence à ... la frontière est ténue.

Hormis cela, pas un moment où l'on ne s'ennuit. Les valeurs des rêves sont respectées, tout comme les notions de bien et mal avec le bien qui triomphe bien sûr le mal.
La famille, l'entre-aide, le soutien, l'espoir, sont aussi des valeurs mises en avant.
Je dirais que c'est un film bien propret sur les valeurs. On ne remet rien en cause, pas de prise de tête à savoir si l'on doit choisir le bien ou le mal, on choisira forcément le camp d'Arthur et les minimoys !


Sur les personnages. Bravo pour Arthur. Un garçon frais, vivace ! Un jeu simple mais efficace.
La grand-mère incarnée par Mia Farrow est excellente. Un rôle presqu'à contre emploi en mamie aimante mais ferme, et un brin décalé.
Les minimoys. Les relations entre la princesse et son frère Beta sont à l'image des relations fraternelles bon enfant. Ca se chamaille mais ça s'aime. Avec toujours un dominant et un dominé, mais chacun se complétant.

Je dirais que Besson nous a fait là, une nouvelle fois, un film à l'américaine. On ne peut rien remettre en cause. Tout est simple, presque trop serais-je tentée de dire, car nous savons bien que dans la vie, rien n'est jamais aussi simple, aussi facile.

Reste à penser, même si nous le savons déjà, puisque Arthur et les minimoys est avant d'être un film, un livre, qu'il y aura une suite. D'ailleurs, M le Maudit laissant son fils mourir noyé alors que lui s'échappait sur le dos d'un moustique (bien vu d'utiliser le moustique comme monture des méchants) ne laisse aucun doute sur cette suite.

Allez le voir, installez vous dans le canapé et profitez, il n'y a que ça a faire, savourer ce film.

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28 août 2007 2 28 /08 /août /2007 00:09
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Le téléfilm :

Trois couples, deux célibataires. Comme tous les week end, ils se retrouvent dans la maison familiale de Jean-Baptiste. Sauf que pour le coup, celui-ci a envoyé un faire part, parce qu'ils ont une annonce à faire. Tous imaginent que le couple va annoncé son mariage après sept ans de vie commune. Quand arrive le samedi, les amis de toujours débarquent, avec conjoint, enfant et cadeau. Alors, l'annonce se fait, mais pas celle attendue ! Alice quitte Jean-Baptiste pour partir vivre au Vénézuela avec un ancien amant. La troupe est sous le choc de l'annonce. Et la séparation du couple parfait va laisser libre court à tous les non-dits, les rancoeurs, les histoires passées et tues. Bref, tout remonte à la surface ... pour évacuer ... pour dire, se dire.

Ce que j'en ai pensé :

La fin ne m'a pas surprise. Je dirais que je l'attendais. Ce que j'ai trouvé d'intéressant, c'est de montrer comment l'absence de communication réelle, comment le ménagement des sensibilités, les non-dits, la volonté que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes engendrent des situations de crise, qui au moindre "problème" réel ressort.
Une sorte de huit clos. Un groupe qui n'avait jamais envisagé qu'il puisse se disloquer, que la maison de leur "bonheur", de leur fin de semaine soit vendue. Impossible.
Jean-Baptiste garde sa souffrance en lui. Il veut faire bonne figure, respecte le choix d'Alice. En fait, Jean -Baptiste vit sa routine, son quotidien. Il ne fait pas de folie, ne se laisse pas déborder. Quand Alice lui a annoncé sa décision, il n'a pas su lui dire son amour, il n'a pas fait de scène, il a accepté ... vaincu ... aimant ...
On sent bien que le couple ne se sépare pas parce qu'ils ne s'entendent pas. On sent parfaitement qu'ils n'ont pas de désaccord sur ce qu'ils sont ... seulement Alice voudrait réveiller Jean-Baptiste, le sortir de sa routine, elle voudrait plus de passion, elle voudrait aussi plus de liberté par rapport au groupe. Elle voudrait un jardin secret à eux.

Que dire de Eric et Virginie. Lui, le courreur qui a "sauté" toutes les filles sauf, Alice. Toujours prêt à rendre service sexuellement. Parfait père attentif de "Bibi". Marié avec Virginie qui n'ignore rien de son cocufiage, mais qui accepte parce qu'elle sait que c'est elle qu'il aime. Ce week end est aussi le moyen de montrer les limites de leur couple. Virginie ne sait pas comment s'occuper de "Bibi". Elle est pourtant possessive, attentive, chiante, on peut le dire, mais ... elle ne sait comment gérer son rôle de mère. Et depuis la naissance, elle ne veut plus qu'Eric la touche.

Que dire de Laure et Martin. Elle veut un enfant, lui le refuse. Pourtant elle est enceinte, au bout de sept ans de mariage, et choisit de l'annoncer ce week end là. Martin réagit très mal à l'annonce de cette paternité imposée. Pourtant, lui, cache un enfant, Thomas âgé de 5 ans. Trahison. Incompréhension. Laure se venge en se consolant dans les bras d'Eric, dont jadis elle fut la maitresse et dont elle se fit avorter.

Que dire de David, le copain homosexuel reccueilli par la mère de Jean-Baptiste, qu'il aime comme un frère, qui assume son homosexualité et qui pourtant n'arrive pas à trouver l'homme qui lui convient.

Que dire de Barbara, soeur d'Alice qui débarque au milieu de ce week end, fuyant l'homme marié qui veut s'installer avec elle et quitter femme et enfant. Barbara qui ne veut que des hommes mariés, mais qui veut qu'ils restent à leur femme.

Bref, un panel de couple, d'histoires, de problèmes soulevés. Une réunion qui remet les pendules à l'heure, les choses à leur place, qui permet aux non-dits de se dire, de s'exprimer, de relâcher la pression, d'exploser ... d'être enfin ...

Un moment agréable ... qui fait réfléchir ... quand on est obligé de pousser l'autre dans ses retranchement pour le faire réagir ... en espérant qu'il ouvrira enfin les yeux et qu'il osera enfin dire, ce qu'il veut, ce dont il a envie, ce dont il rêve ...



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