27 avril 2007
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Je savais que je n'échapperais pas à une conversation politique avec M. Nous avions un peu discuté des élections avec V. J'ai vite vu que finalement elle se montrait très indécise et ne tenait plus le même discours anti Royal.
Nous venions de prendre l'apéro quand M. me demande si je sais pour qui il a voté. Bien sûr je sais pour qui il a voté, il n'a voté pour personne, puisqu'il était en vacances. Et oui, je sais pour qui il va voter le 6 mai. Je le sais, il ne s'en cache pas et je ne me cache pas que je fais un vote contre Sarko et un peu pour Royal.
Nous nous mettons à table, diner tranquille. Arrive le dessert, et il remet sur le tapis le pourquoi je vote ... Il n'assimile pas que je fais un vote contre. Il veut me prouver que je suis pro sarko parce que je suis d'accord avec une idée de sarko qui est l'imigration controlée. Mais avoir une idée en commun avec quelqu'un n'est pas être d'accord avec lui.
Je lui explique que je comprends pourquoi il vote sarko, que je comprends que chacun vote en fonction de sa perception de la situation.
Il me sort toute une tirade sur si sarko passe mes heures sup seront payées et net d'impot ... ce dont je doute fortement ...
Je lui explique alors que aujourd'hui, mon entreprise me maintient à un salaire minimum ainsi elle perçoit la prime Fillon. Cette prime payée par les travailleurs.
Il me réplique que cela ne le dérange pas de financer cette prime pour moi, puisque je travaille.
Ce à quoi je lui réponds : Moi, ça me dérange, que tu finances cette prime, parce qu'à cause de cette prime, je suis maintenue à un salaire précaire, je ne suis pas rémunérée pour le travail que je fais. Cette prime me maintient dans un salaire minimum.
Lui : je ne savais pas.
Bravo, il a tout dit. On ne sait pas tout. Chacun voit la situation du côté où il la vit.
Il considère qu'il me rend service parce qu'il contribue au maintien de mon emploi.
Je considère qu'il favorise mon maintien dans un salaire précaire à travers cette prime.
Nous venions de prendre l'apéro quand M. me demande si je sais pour qui il a voté. Bien sûr je sais pour qui il a voté, il n'a voté pour personne, puisqu'il était en vacances. Et oui, je sais pour qui il va voter le 6 mai. Je le sais, il ne s'en cache pas et je ne me cache pas que je fais un vote contre Sarko et un peu pour Royal.
Nous nous mettons à table, diner tranquille. Arrive le dessert, et il remet sur le tapis le pourquoi je vote ... Il n'assimile pas que je fais un vote contre. Il veut me prouver que je suis pro sarko parce que je suis d'accord avec une idée de sarko qui est l'imigration controlée. Mais avoir une idée en commun avec quelqu'un n'est pas être d'accord avec lui.
Je lui explique que je comprends pourquoi il vote sarko, que je comprends que chacun vote en fonction de sa perception de la situation.
Il me sort toute une tirade sur si sarko passe mes heures sup seront payées et net d'impot ... ce dont je doute fortement ...
Je lui explique alors que aujourd'hui, mon entreprise me maintient à un salaire minimum ainsi elle perçoit la prime Fillon. Cette prime payée par les travailleurs.
Il me réplique que cela ne le dérange pas de financer cette prime pour moi, puisque je travaille.
Ce à quoi je lui réponds : Moi, ça me dérange, que tu finances cette prime, parce qu'à cause de cette prime, je suis maintenue à un salaire précaire, je ne suis pas rémunérée pour le travail que je fais. Cette prime me maintient dans un salaire minimum.
Lui : je ne savais pas.
Bravo, il a tout dit. On ne sait pas tout. Chacun voit la situation du côté où il la vit.
Il considère qu'il me rend service parce qu'il contribue au maintien de mon emploi.
Je considère qu'il favorise mon maintien dans un salaire précaire à travers cette prime.