Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le Chat de Phoebe




Les textes et les photos étant ma propriété, si vous souhaitez vous en servir, je vous remercie de m'en demander l'autorisation.



en passant ...


pour me joindre :
catherin1972@gmail.com

Un jour tu me demanderas si je préfère ma vie à toi ... je te répondrai ma vie ... et tu me quitteras sans savoir que ma vie c'est toi!

 



Prenons nos responsabilités !!!

Cliquez sur ma bannière !

 

 

Incognito rédige la gazette de nos blogs ICI


 

Le blog des Bundy en Guyane

Archives

5 mai 2006 5 05 /05 /mai /2006 00:28

La vie devant soi, de Emile Ajar, pseudo de Romain Gary.

Depuis que j'ai commencé ce livre, je me demande si j'ai déjà lu un livre de cet auteur. Je sais que c'est le seul auteur à avoir reçu deux fois le goncourt, ce qui est impossible en soi, puisqu'il n'est remis qu'une seule fois à un auteur ! Et bien, lui, il l'a reçu sous Romain Gary, et il l'a reçu sous Emile Ajar. Ou l'art de griller les pontes grâce à un pseudo ...

La vie devant soi, c'est l'histoire de deux solitudes. Celle de Momo, un enfant de dix ans, mais qui a en fait quatre ans de plus, et donc la vie devant lui. Celle de Madame Rosa, une ancienne prostituée qui s'occupe désormais d'enfant de "putes", et la vie derrière elle.

C'est un livre particulièrement émouvant. D'abord par l'écriture, le livre est écrit comme si l'on avait reproduit un monologue intéreur. Nous sommes complètement dans la tête de Momo.

Momo s'appelle Mohamed. Il a été confié à Madame Rosa. On apprend bien plus tard dans le roman, que Momo est le fils d'une pute assassinée par son mari "proxynète". Et Madame Rosa a sans cesse peur que l'hérédité pousse Momo à l'assassiner.
Momo, c'est le fils qu'elle n'a pas eu, et lui, la mère qu'il n'a pas.

Elle est juive, a connu la déportation, les camps, la peur.
Il est arabe, musulman, habite Belleville, parle Yiddish.

Quand Madame Rosa va commencer à perdre la tête à avoir des absences, Momo va tout prendre en main. Dans l'immeuble va s'organiser une vraie solidarité autour de Momo et Madame Rosa. Celle-ci refusant obstinément de se rendre à l'hôpital parce qu'on ne veut pas l'"avorter", parce qu'on va la prolonger un maximum.
Comme dit Momo dans le livre, pourquoi on peut avorter les jeunes (l'avortement comme on l'entend) et que l'on ne peut pas avorter les vieux qui le souhaitent quand la dégradation physique et mentale est telle que vivre est pire que la mort (l'euthanasie) ... ?

Momo va tout faire pour que Madame Rosa ne parte pas à l'hopital, car comme il le dit, elle et lui, c'est la même merde. Et elle finira par mourir dans son "trou de juif", avec Momo a ses côtés.

C'est une histoire d'amour entre deux êtres seuls que la vie a réuni, une vraie solidarité. C'est un plaidoyer contre le progrès de la médecine qui s'obstine à faire vivre des personnes au prix de quoi ??? Et puis, l'incroyable optimisme de Momo, dont le leitmotiv pourrait être... dans la vie, il n'y a pas de problèmes, seulement des solutions. C'est un roman très émouvant.

A venir, Valérie Autret, Mais ... Pourquoi ...?
Histoire vécue, bouleversante, émouvante ...

Partager cet article
Repost0
27 avril 2006 4 27 /04 /avril /2006 00:05


Allez, je vous mets dans le bain de suite ... Marc Levy est architecte de formation, et franchement, ça se lit ... je veux dire que le style scolaire de seconde est là ... y'a pas de soucis. Analysons correctement, ce monsieur qui n'est pas Zola, mais qui ma foi se laisse lire, a un soucis de la description digne d'un élève de seconde. Rhaaaa ... j'suis raleuse ... nan mais, si j'ai beaucoup aimé l'histoire, les idées, j'avoue que j'ai lu le livre en travers ... en vrai travers ... parce que hein ... Marc Levy, ce n'est pas un écrivain, c'est un architecte qui écrit [remarquez j'suis pô sûre qu'il soit architecte, car diriger un cabinet d'architecture ne veut pas dire qu'il soit architecte ... ].
Cependant, je reconnais que les lettres qu'il inclut dans sa narration sont empruntes de vérité et d'émotion, ainsi que certains dialogues.
Je ne sais pas si ce monsieur vit selon les principes qu'il évoque dans son livre, si c'est le cas, je pense qu'il doit avoir compris le sens de la vie.


L'histoire :

Une jeune femme, Lauren, médecin interne, a un brutal accident, elle se retrouve dans le coma.
Six mois plus tard, Arthur loue l'appartement de la jeune femme. Il est architecte. Et un jour, il découvre la jeune femme dans son placard. Sauf que, ce n'est pas la jeune femme, c'est son "spectre", son "âme" ... enfin, c'est l'esprit de la jeune femme qui s'est dissocié de son corps.
Au début, le jeune homme, incrédule, [imaginez si cela vous arrivait] va finir par se laisser convaincre en voyant le corps de Lauren. Il va alors chercher comment il peut la faire sortir du coma. Et puis, apprenant que la mère de la jeune femme envisage sérieusement l'euthanasie, il enlève le corps.

Parfois, on fait les choses parce qu'il faut les faire. C'est ainsi, on ne sait pas pourquoi, mais on les fait. C'est vital. Avant, j'étais dans le refus de moi, et des choses que je sentais. Un jour, j'en ai parlé avec ma mère. Je lui disais que je me demandais jusqu'où mon ressenti, mes pressentiments me conduiraient à diriger ma vie. C'est étrange parce qu'en six mois, je veux dire que dans les six mois qui ont suivi cette discussion,  j'ai eu deux fois une réponse.
Quand je me suis retrouvée au chômage, j'avais retrouvé un emploi de suite. Et puis, j'ai refusé cet emploi parce que quand j'y pensais, je voyais cela noir ... je ne peux pas vous dire, mais je voyais et je ressentais noir, alors j'ai refusé cet emploi ... et après, j'ai cherché, j'ai erré, je me suis cherchée, j'ai cherché à comprendre ... celui-là, c'est la deuxième fois.
La première fois, mon ressenti m'a sauvé la vie ... vous savez, le jour où j'aurais dû être morte, le 8 décembre 2003 ... j'avais la grippe, il fallait que j'aille chez le doc, mais je refusais d'y aller seule, je le refusais obstinément ... alors j'ai appelé des cop' pour trouver quelqu'un pour m'emener. Ce fut Val ... elle m'a emenée ... et heureusement ... parce que si j'y étais allée seule, je serais morte aujourd'hui ... morte de chez morte ... pas vivante, et je ne me serais jamais rencontrée ...
Ce jour-là, j'ai compris, que mon ressenti pouvait diriger ma vie, au point que je refuse de faire des choses.

Là, Arthur, il aide Lauren, il ne sait pas pourquoi, et il le fait ... parce qu'il doit le faire, c'est important ... l'échange entre Arthur et Lauren est d'une véracité ... ça m'a fait bizarre ...
Je dis toujours que les livres que je lis arrivent dans ma vie au moment où il faut ... et quand je m'obstine à lire un livre dont l'heure n'est pas arrivée dans ma vie, je passe à côté ...

Je peux dire que certaines choses ont fait bien plus que me parler .. les mots de Lauren, le comportement d'Arthur, et les lettres de la maman d'Arthur ... trois personnages, et wahoo ...

Enfin bref ... j'ai fini le livre en larmes ... pas pour le livre en lui-même, mais à quoi il me renvoie ... Bogoss peut le dire ... j'en parlais avec lui sur le forum ... la vie, c'est ça ... pouvoir être émue ... pleurer sur un livre, une chanson, une émotion ...

Quelques citations :

- "C’est lorsque l’on donne du peu que l’on a que l’on donne vraiment."

-        " - Ma mère m’a gavé d’histoires d’amour idéal, c’est un lourd handicap que d’avoir des idéaux.
 - Pourquoi ?
- Ca place la barre très haut.
- Pour l’autre ?
- Non, pour soi même."


- "Identifier le bonheur lorsqu’il est à ses pieds. Avoir le courage et la détermination de se baisser pour le prendre dans ses bras… et le garder. C’est l’intelligence du cœur. L’intelligence sans celle du cœur ce n’est que de la logique et ça n’est pas grand choses"


- "Une des qualités fondamentales pour vivre à deux, c’est la générosité"


- "Parce que l’on ne peut pas tout vivre, alors l’important est de vivre l’essentiel et chacun de nous a « son essentiel »."


- "Il faut croire que la plus grande inconscience de l’homme, c’est celle de sa propre vie"


- "Elle lui expliqua que les adultes avaient peur de toutes sortes de choses, peur de vieillir, peur de mourir, peur de ce qu’ils n’ont pas vécu, peur de la maladie, parfois même du regard des enfants, peur qu’on les juge."

-        "Nous sommes parfois impuissants face à nos désirs, à nos envies ou à nos impulsions, et cela provoque un tourment souvent insoutenable. Ce sentiment t’accompagnera toute ta vie, parfois tu l’oublieras, parfois ce sera comme une obsession. Une partie de l’art de vivre dépend de notre capacité à combattre notre impuissance. C’est difficile, parce que l’impuissance engendre souvent la peur. Elle annihile nos réactions, notre intelligence, notre bon sens, ouvrant la porte à la faiblesse. Tu connaîtras bien des peurs. Lutte contre elles, mais ne les remplace pas par des hésitations trop longues. Réfléchis, décide et agis ! N’aie pas de doutes, l’incapacité d’assumer ses propres choix engendre un certain mal de vivre. Chaque question peut devenir un jeu, chaque décision prise pourra t’apprendre à te connaître, à te comprendre."


- "   La plus belle des choses que la terre nous a données, ce qui fait de nous des êtres humains, c’est le bonheur de partager. Celui qui ne sait pas partager est infirme de ses émotions."


- "  Le risque d’aimer, c’est d’aimer autant les défauts que les qualités, ils sont indissociables."

 - "Pour que deux êtres vivent l’un de l’autre, il ne suffit pas qu’ils s’aiment, il faut qu’ils soient compatibles, il faut qu’ils se rencontrent au bon moment."

-         "Demain est un mystère pour tout le monde, et ce mystère doit provoquer le rire et l’envie, pas la peur ou le refus …"


Je vais voir le film rapidemment ... c'était la condition posée par Michel ... tu lis le livre et après, je te passe le dvix ... voilà, j'ai lu le livre ... donc ... bientot ce que j'ai pensé du film ... ;-)

Partager cet article
Repost0
15 avril 2006 6 15 /04 /avril /2006 00:20

 

Les pilleurs de sarcophages. de Odile Weulersse, roman historique se déroulant dans l'Egypte ancienne, à Thèbes.

Deux pharaons, un en haute Egypte, un en basse Egypte. L'un légitime, l'autre pas. Seul, le pharaon habitant Thèbes est légitime, descendant des dieux ...
Le "faux pharaon" veut régner sur toute l'Egypte pour cela, il lui faut convaincre les souverains des autres peuples de se ralier à sa cause, et il lui faut de l'or. Il décide donc que pour trouver l'or il fera piller les tombes des anciens pharaons.

Un de ses émissaires se rend à Eléphantine, une île proche de Thèbes afin de corrompre le nomarque. Celui-ci a un fils nommé Tétiki. L'enfant veut protéger les tombes et devient pilleur par nécessité.
S'en suit une aventure où rien n'est laissé de côté, le scribe Kanefer, animé par la soif d'un emploi meilleur, d'une vie meilleure, qui n'hésite pas à tuer, mentir pour parvenir à ses fins. Antef et Makaré, animé aussi par une soif d'argent, qui mentent, trichent, enlèvent et autres méfaits.

Bien sûr à la fin, seul le bien peut triompher du mal. Mais, cela reste un joli livre d'aventure, où la loyauté envers le père et le pharaon et donc envers les hommes est sans cesse mise en avant.
La pureté de celui qui agit par noblesse de coeur, sans rien attendre en retour, juste parce qu'il le doit.

Celui qui pille une tombe doit mourir ... d'abord les malédictions, puis la justice de Pharaon ...
La protection du Ka, comment dirait-on chez nous ... notre raison, notre lumière ... le Ka, qui sait ce qui est bon de faire ...
Et aussi la découverte des tombes ... des cimetières ... et les trésors d'ingéniosité pour protéger les sarcophages.

Une belle aventure !

Partager cet article
Repost0
31 mars 2006 5 31 /03 /mars /2006 00:00

" S'il y a un deuil à faire, c'est bien celui d'un bonheur à trouver à l'extérieur de soi. Non que l'extérieur ne puisse être pourvoyeur de joie ! Mais fonder ses attentes de bonheur sur une unique recherche extérieure, c'est d'emblée les vouer à l'échec."

Christophe Fauré, psychiatre.

Le bonheur est fait de petits riens ... un sourire qui nous est adressé ... un rayon de soleil qui vient nous réchauffer le visage ... des choses simples ... sans prix ... mais dont la valeur est inestimée ... des choses gratuites pour qui sait les voir ..
Le bonheur, c'est avant tout en soi ... et pour ça ... s'aimer soi, au moins un peu ... pour aimer mieux les autres, beaucoup ...

Moi.

Partager cet article
Repost0
19 mars 2006 7 19 /03 /mars /2006 00:00


Papa, j'ai remonté le temps, Raymond Milési. Science fiction.


Matthias est le 12 juillet 1998 ... Zaza est le 12 juillet 2022 ... Lui, joue à un jeu virtuel, casque sur la tête il vit une course poursuite ... il est poursuivi par un traktor, espèce de gros dinosaure. Soudain, il entend la voix d'une petite fille ... Matthias a dix ans ... Zaza en a 12 ...

Grace à une invention de son père, dit "Mat la science", elle va remonter le temps et arriver chez Matthias ... mais son intervention va courcircuiter le jeu du gamin, et le traktor va sortir du jeu ...


Perso les remontées dans le temps me font toujours penser à Terminator ... plutot qu'à Retour dans le futur ...
En fait, toujours une unique et même question me vient à l'esprit dans ces histoires de remonter le temps, c'est que celui-ci se répèterait donc à l'infini ... l'histoire revenant sans cesse quand on y pense ...

voilà ... sinon, rien de spécial sur ce livre ... bon en même temps, dès 9 ans alors ...

Ah si, imaginez que vous rencontriez vos parents et grands-parents, ce qu'ils étaient avant vous, avant l'idée même de vous ...

Partager cet article
Repost0
18 mars 2006 6 18 /03 /mars /2006 00:00

 

Je suis dans ma période "livre pour la jeunesse" ... il faut le dire, facilité par le fait d'avoir une amie prof de français en collège, cela me permet d'avoir des lectures à l'oeil.

Je trouve que l'on considère à tort que les livres pour la jeunesse sont légers, et sans saveur pour nous adulte. Oui, n'oublions pas que les contes de Perrault et compagnie ne sont pas, à l'origine, destinés pour les enfants mais bien pour les adultes. Seulement voilà, l'adulte ne veut plus rêver à autre chose qu'au pouvoir, qu'à l'argent et la réussite ... fini les rêves de beauté absolue, de victoire du bien sur le mal ... fini les valeurs, ce qui compte c'est l'individu seul, lui seul et seulement lui ... ses envies de tout et finalement ses envies de rien ... puisqu'il ne parvient pas au bonheur, puisqu'il ne sait pas apprécier le plaisir le plus simple qui est sans aucun doute celui le plus beau ...

Alors, plutôt que de vous plonger dans un livre pour les grands que vous êtes, prenez la peine et le temps, et vous verrez aussi le plaisir de vous replonger ou de vous plonger simplement dans une histoire simple et pourtant tellement empreinte de vérité ... sous couvert de simplicité ... qui osera encore dire que Le Petit Prince de Saint Ex est le livre des enfants ... mais non, arrêtons de tout mettre dans des tirroirs, de tout étiqueter et laissons nous surprendre ... laissons nous être émus, émerveillés ... et aussi déçus ...

La Citadelle du vertige. de Alain Grousset.

Un jeune homme, Symon, n'en peut plus d'être coincé dans un espace où il se trouve toujours confronté à un mur qui l'empêche de courir ailleurs.

Nous sommes dans une époque, laquelle peu importe. Etrangement, je me suis située au Moyen-Age, du fait des description, de la manière de vivre des habitants, du vocabulaire. Mais ce livre n'a pas d'époque.

Où sommes-nous ? Imaginez une cathédrale, immense, si immense que nous pourrions y loger environ deux mille âmes ... imaginez une cathédrale si haute que nous serions au-dessus des nuages ... imaginez que nous ne descendions jamais à l'étage de départ, que jamais nous ne foulions la terre, imaginez que nous n'ayons jamais vu un brin d'herbe, l'ombre d'un animal, l'ombre d'une rivière coulant dans un doux clapotis ... imaginez que la seule chose que vous puissiez voir, c'est un étage ... un immense étage, où toutes les familles habitent et reproduisent depuis des générations les mêmes choses, les mêmes traditions sans jamais évoluer ...

Ce livre est un livre de fiction. Il traite de trois thèmes majeurs.

- La religion ... par laquelle on manipule aisément les hommes, qui perdent tout esprit critique, étant complètement asservi ... la manipulation se fait facilement. Je connais ce type de manipulation, c'est toujours le même, qui ne l'a pas subit, qui ne l'a jamais subit. Comment manipuler l'autre en le confrontant sans cesse à ses propres peurs, ses propres angoisses ? Les religions font ça ... la diable, l'enfer ... les hommes font ça ... ceux qui sans scrupules, trouvent rapidement les faiblesses de leur semblables et décident de jouer avec eux, d'appuyer sur ça ... quelle horreur !!!  mais ainsi, sont les hommes, nous n'y pouvons rien, la seule chose que nous pouvons essayer c'est de ne JAMAIS jouer avec les peurs de l'autre et au contraire, de le rassurer et d'essayer de lui enlever un peu de ses peurs, mais surtout ne JAMAIS jouer avec ses peurs et ses angoisses.

- Le pouvoir de l'homme, son individualité, le fait que seul lui compte, ses besoins à lui, même s'il en va du sacrifice d'un peuple, d'une race ... l'égoïsme ... humain ou non-humain ... quand le propre intérêt dépasse l'intérêt collectif.

- l'esprit critique ... le fait d'être autre chose qu'un mouton de Panurge, le fait de réfléchir, d'avoir des rêves et de vouloir voir ailleurs, d'essayer de comprendre.

Symon sera tailleur de pierre, comme son père et comme ses ancètres. Il en va ainsi, on doit faire le métier de son père, comme son père avant lui, et son grand-père ... mais Symon veut faire autre chose, lui il voudrait être sculpteur, mais ce n'est pas la règle.

Symon aime Bertrade. Il en va ainsi, pas de divorce, on s'aime on se marie et pour la vie. Mais Symon rencontre Emmeline ... Bertrade reste dans son coeur, c'est elle qu'il aime mais peut-être aurait-il aimé pouvoir avoir le choix aussi ... peut-être ...

Symon n'en peut plus de cette cathédrale, où il faut presque deux générations pour construire un étage supérieur, d'où l'on en peut plus voir la terre parce que l'on se trouve au-dessus des  nuages. Symon ne supporte plus de voir ses courses arrêtées par des murs, par le vide ... Symon veut voir la terre, il veut autre chose, il ne veut plus de ça ...

Un jour, son père meurt dans d'étranges circonstances ... et là, tout bascule pour Symon ... c'est un signe ...

J'avoue que j'ai compris ce qui est arrivé au père de Symon, pourquoi c'est arrivé ... mais une seule question me venait à l'esprit ... comment était-ce possible ??? oui, comment était-ce possible ??? ce qui se passait ???
J'avais juste oublié, que l'on était dans un livre de science fiction où tout était possible ...

Partager cet article
Repost0
15 mars 2006 3 15 /03 /mars /2006 00:00


Voilà un livre pour la jeunesse que j'ai beaucoup aimé. On peut dire que c'est un conte ... un conte de fée, de magie, de respect, d'amour ou le bien va triompher du mal ...

à Lucy Barfield

Ma chère Lucy,

J'ai écrit cette histoire pour toi ; mais, en la commençant, je ne m'étais pas rendu compte que les petites filles grandissent plus vite que les livres. Finalement, tu es déjà trop âgée pour t'intéresser aux contes de fées et quand celui-ci se retrouvera imprimé et relié, tu seras plus vieille encore ! Mais un jour viendra où tu seras suffisamment âgée pour recommencer à lire des contes. Alors tu descendras ce livre du haut de la bibliothèque, tu l'époussetteras et me diras ce que tu en penses. Je serai probablement trop sourd pour t'entendre et trop vieux pour comprendre un mot de ce que tu me diras, mais je demeurerai ton parrain affectionné,

C. S. Lewis.

C. S. Lewis : Clive Stapple Lewis. Né en 1898 à Belfast, il a été nourri de légendes irlandaises par sa nourrice.
Le Monde de Narnia, ce sont 7 contes.

Le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique, c'est le deuxième conte des histoires du Monde de Narnia. Celui qui a été porté à l'écran.

Quatre enfants, Peter, Susan, Edmund et Lucy doivent quitter Londres et donc leur maman, car la guerre sévit. Ils vont se retrouver dans une très grande maison chez un professeur.
La maison est très grande et permet de nombreuses découvertes. En explorant la maison, Lucy finit par entrer dans une armoire, mais elle sait que l'on ne doit pas fermer la porte quand on se trouve dans une armoire ... elle traverse des manteaux fourrés et se retrouve dans un monde parallèle. Elle y rencontre Monsieur Tumus ... un étrange personnage, qui est un faune ... ils deviennent amis.
Elle raconte son étrange découverte, mais personne ne la croit, jusqu'au jour où Edmund lui aussi se retrouve dans le monde de Narnia, ce monde parallèle, où le temps n'est pas le temps de notre monde. Mais, quand Edmund revient de Narnia, il a pactisé avec la Sorcière Blanche. Et il nie qu'il existe un autre monde.

Vous savez bien, parfois, c'est très étrange, la vie, les circonstances nous poussent malgré nous vers des gens, des personnes, des lieux ... parce que le destin doit s'accomplir, que l'on soit d'accord ou pas ... je sais que beaucoup de gens ne sont pas d'accords avec cette théorie ... moi, je continue de dire que la seule chose que l'on choisisse réellement sur terre, c'est la façon dont on voit la vie, d'accepter ce que l'on est ... de se rencontrer soi-même ... je sais que beaucoup de gens sont persuadés que non, que l'on choisit son destin, que rien n'est écrit ... moi, je sais que l'on a beau vouloir très fort quelque chose, que l'on a beau mettre tout son énergie pour y parvenir, tout ce qu'il y a de nous pour y parvenir, je sais que si cette chose ne doit pas être, elle ne sera pas ... et parfois, cela finit par arriver parce que le moment était venu ... parfois le moment ne vient jamais ... mais parfois si ... il faut beaucoup de patience, d'espoir, de rêve et d'amour de soi et des autres pour arriver à être heureux ... beaucoup ...

Dans le monde de Narnia, c'est un peu ça ... il faut faire confiance, suivre ce que l'on est ... comprendre, pardonner ... et avancer ... ne pas aller contre son destin ... les prophéties ... la vie ... et les autres, quelqu'ils soient.

J'ai vraiment beaucoup aimé ... léger mais sérieux à la fois ... et puis, les rares interventions du professeur, pour remettre les pendules à l'heure. Finalement, est-ce vraiment un livre pour la jeunesse ... un adulte devrait aussi pouvoir y trouver des réponses ... le ramener à des choses plus simples et qu'il aurait oublié ...

Citations :

"- Cette question me dépasse, dit le professeur, mais accuser de mensonge une personne que l'on a toujours considérée comme franche est une chose très grave, une chose extrêmement grave, assurément.
- Nous avions peur que ce ne soit peut-être même pas un mensonge, dit Susan, nous avions pensé que sans doute Lucy n'allait pas très bien ...
- Vous voulez dire, qu'elle était folle ? dit le professeur très calmement. Oh ! Rassurez-vous ! Il suffit de la regarder et de lui parler pour voir qu'elle n'est pas folle du tout !
- Mais alors ..., s'exclama Susan, et elle s'arrêta.

Elle n'avait jamais imaginé qu'une grande personne puisse parler comme le professeur, et elle ne savait pas quoi penser.

- La logique ! dit le professeur, en partie pour lui-même. Pourquoi n'enseignent-ils pas la logique dans ces écoles ? Il n'y a que trois possibilités. Soit votre soeur ment, soit elle est folle, soit elle dit la vérité. Vous savez qu'elle ne ment pas, et il est évident qu'elle n'est pas folle. Donc, pour le moment, et jusqu'à preuve du contraire, nous devons admettre qu'elle dit la vérité."


Le livre se termine sur ces mots du professeur :

" Je ne pense pas que ce soit une bonne idée de repasser par l'armoire pour aller chercher les manteaux. Vous ne rentrerez plus à Narnia par cette route. Et si vous le faisiez, les manteaux ne serviraient plus à grand chose maintenant ! Eh ! Que dites-vous ? Oui, bien sûr, vous retournerez à Narnia un jour. Celui qui est une fois roi de Narnia l'est pour toujours. Mais n'essayez pas d'utiliser la même route deux fois. En fait n'essayez pas du tout d'y entrer. Cela arrivera quand vous ne le chercherez pas. Et n'en parlez pas trop, même entre vous. Et n'en faites mention à quiconque, à moins que vous ne découvriez qu'il a eu lui-même des aventures semblables. Qu'est-ce encore ? Comment le surez-vous ? Oh ! Vous le saurez très bien. Des paroles bizarres, et même ses regards laisseront échapper le secret. Soyez attentifs. Dieu me bénisse, que leur enseignent-ils dans ces écoles ? "

Partager cet article
Repost0
12 mars 2006 7 12 /03 /mars /2006 00:00

Je me retrouve dans la rue grondante, tenaillant la plume dans ma poche.
Que dire ? Que faire ?
" Monsieur l'agent, regardez, c'est une plume d'ange. "
Il me croit !
Aussitôt les tonitruants troupeaux de bagnoles déjà hargneuses s'aplatissent. Des hommes radieux en sortent, auréolés de leurs
volants et s'embrassent en sanglotant.
Soyons sérieux !
Je marchais, je marchais, dévorant les visages. Celui-ci ? La petite dame ?
Et soudain l'idée m'envahit, évidente, éclatante... Abandonnons les hommes !
Adressons-nous aux enfants ! Eux seuls savent que la foi est plus belle que Dieu.
Les enfants... Oui, mais lequel ?
Je marchais toujours, je marchais encore. Je ne regardais plus la gueule des passants hagards, mais, en moi, des guirlandes de
visages d'enfants, mes chéris, mes féeriques, mes crédules me souriaient.
Je marchais, je volais... Le vent de mes pas feuilletait Paris... Pages de pierres, de bitume, de pavés maintenant.
Ceux de la rue Saint-Vincent...  Les escaliers de Montmartre. Je monte, je descends et me fige devant une école, rue du Mont-Ce
nis.
Quelques femmes attendaient la sortie des gosses.
Faussement paternel, j'attends, moi aussi.
Les voilà.
Ils débouchent de la maternelle par fraîches bouffées, par bouillonnements bariolés. Mon regard papillonne de frimousses en min
ois, quêtant une révélation.
Sur le seuil de l'école, une petite fille s'est arrêtée. Dans la vive lumière d'avril, elle cligne ses petits yeux de jais, un
peu bridés, un peu chinois et se les frotte vigoureusement.
Puis elle prend son cartable orange, tout rebondi de mathématiques modernes.
Alors j'ai suivi la boule brune et bouclée, gravissant derrière elle les escaliers de la Butte.
A quelque cent mètres elle pénétra dans un immeuble.
Longtemps, je suis resté là, me caressant les dents avec le bec de ma plume.

Le lendemain je revins à la sortie de l'école et le surlendemain et les jours qui suivirent.
Elle s'appelait Fanny. Mais je ne me décidais pas à l'aborder. Et si je lui faisais peur avec ma bouche sèche, ma sueur sacrée,
ma pâleur mortelle, vitale ?
Alors, qu'est-ce que je fais ? Je me tue ? Je l'avale, ma plume ? Je la plante dans le cul somptueux de ma passion néfaste ?
Et puis un jeudi, je me suis dit : je lui dis.
Les poumons du printemps exhalaient leur première haleine de peste paradisiaque.
J'ai précipité mon pas, j'ai tendu ma main vers la tête frisée... Au moment où j'allais l'atteindre, sur ma propre épaule, une
pesante main s'est abattue.
Je me retourne, ils étaient deux, ils empestaient le barreau : "Suivez-nous."

Le commissariat.
Vous connaissez les commissariats ?
Les flics qui tapent le carton dans de la gauloise, du sandwich...
Une couche de tabac, une couche de passage à tabac.
Le commissaire était bon enfant, il ne roulait pas les mécaniques, il roulait les r :
" Asseyez-vous. Il me semble déjà vous avoir vu quelque part, vous. Alors comme ça, on suit les petites filles ?
- Quitte à passer pour un détraqué, je vais vous expliquer, monsieur, la véritable raison qui m'a fait m'approcher de cette enf
ant.
Je sors ma plume et j'y vais de mon couplet nocturne et miraculeux.
- Fanny, j'en suis certain, m'aurait cru. Les assassins, les polices, notre séculaire tennis de coups durs, tout ça, c'était fi
ni, envolé !
- Voyons l'objet, me dit le commissaire.
D'entre mes doigts tremblants il saisit la plume sainte et la fait techniquement rouler devant un sourcil bonhomme.
- C'est de l'oie, ça..., me dit-il, je m'y connais, je suis du Périgord.
- Monsieur, ce n'est pas de l'oie, c'est de l'ange, vous dis-je !
- Calmez-vous ! Calmez-vous ! Mais vous avouerez tout de même qu'une telle affirmation exige d'être appuyée par un minimum d'en
quête, à défaut de preuve.
Vous allez patienter un instant. On va s'occuper de vous. Gentiment hein ? gentiment. "

On s'est occupé de moi, gentiment.
Entre deux électrochocs, je me balade dans le parc de la clinique psychiatrique où l'on m'héberge depuis un mois.
Parmi les divers siphonnés qui s'ébattent ou s'abattent sur les aimables gazons, il est un être qui me fascine. C'est un vieil
homme, très beau, il se tient toujours immobile dans une allée du parc devant un cèdre du Liban. Parfois, il étend lentement le
s bras et semble psalmodier un texte secret, sacré.
J'ai fini par m'approcher de lui, par lui adresser la parole.
Aujourd'hui, nous sommes amis. C'est un type surprenant, un savant, un poète.
Vous dire qu'il sait tout, a tout appris, senti, perçu, percé, c'est peu dire.
De sa barbe massive, un peu verte, aux poils épais et tordus le verbe sort, calme et fruité, abreuvant un récit où toutes les m
ystiques, les métaphysiques, les philosophies s'unissent, se rassemblent pour se ressembler dans le puits étoilé de sa mémoire.

Dans ce puits de jouvence intellectuelle, sot, je descends, seau débordant de l'eau fraîche et limpide de l'intelligence alliée
à l'amour, je remonte.
Parfois il me contemple en souriant. Des plis de sa robe de bure, ils sort des noix, de grosses noix qu'il brise d'un seul coup
dans sa paume, crac ! pour me les offrir.

Un jour où il me parle d'ornithologie comparée entre Olivier Messiaen et Charlie Parker, je ne l'écoute plus.
Un grand silence se fait en moi.
Mais cet homme dont l'ange t'a parlé, cet homme introuvable qui peut croire à ta plume, eh bien, oui, c'est lui, il est là, dev
ant toi !
Sans hésiter, je sors la plume.
Les yeux mordorés lancent une étincelle.
Il examine la plume avec une acuité qui me fait frémir de la tête aux pieds.
" Quel magnifique spécimen de plume d'ange, vous avez là, mon ami.
- Alors vous me croyez ? vous le savez !
- Bien sûr, je vous crois. Le tuyau légèrement cannelé, la nacrure des barbes, on ne peut s'y méprendre.
Je puis même ajouter qu'il s'agit d'une penne d'Angelus Maliciosus.
- Mais alors ! Puisqu'il est dit qu'un homme me croyant, le monde est sauvé...
- Je vous arrête, ami. Je ne suis pas un homme.
- Vous n'êtes pas un homme ?
- Nullement, je suis un noyer.
- Vous êtes noyé ?
- Non. Je suis un noyer. L'arbre. Je suis un arbre. "

Il y eut un frisson de l'air.
Se détachant de la cime du grand cèdre, un oiseau est venu se poser sur l'épaule du vieillard et je crus reconnaître, miniaturi
sé, l'ange malicieux qui m'avait visité.
Tous les trois, l'oiseau, le vieil homme et moi, nous avons ri, nous avons ri longtemps, longtemps...
Le fou rire, quoi !

Partager cet article
Repost0
11 mars 2006 6 11 /03 /mars /2006 00:00

Plume d'ange, de Claude Nougarro ... je le mets en deux fois ...

Vous voyez cette plume ?
Eh bien, c'est une plume... d'ange
Mais rassurez-vous, je ne vous demande pas de me croire, je ne vous le demande plus.
Pourtant, écoutez encore une fois, une dernière fois, mon histoire.
Une nuit, je faisais un rêve désopilant quand je fus réveillé par un frisson de l'air.
J'ouvre les yeux, que vois-je ?
Dans l'obscurité de la chambre, des myriades d'étincelles... Elles s'en allaient rejoindre, par tourbillonnements magnétiques,
un point situé devant mon lit.
Rapidement, de l'accumulation de ces flocons aimantés, phosphorescents, un corps se constituait.
Quand les derniers flocons eurent terminé leur course, un ange était là, devant moi, un ange réglementaire avec les grands aile
s de lait.
Comme une flèche d'un carquois, de son épaule il tire une plume, il me la tend et il me dit :
"C'est une plume d'ange. Je te la donne. Montre-la autour de toi.
Qu'un seul humain te croie et ce monde malheureux s'ouvrira au monde de la joie.
Qu'un seul humain te croie avec ta plume d'ange.
Adieu et souviens-toi : la foi est plus belle que Dieu. "

Et l'ange disparut laissant la plume entre mes doigts.
Dans le noir, je restai longtemps, illuminé, grelottant d'extase, lissant la plume, la respirant.
En ce temps-là, je vivais pour les seins somptueux d'une passion néfaste.
J'allume, je la réveille :

"Mon amour, mon amour, regarde cette plume... C'est une plume d'ange ! Oui ! un ange était là... Il vient de me la donner... Oh
ma chérie, tu me sais incapable de mensonge, de plaisanterie scabreuse... Mon amour, mon amour, il faut que tu me croies, et t
u vas voir... le monde ! "
La belle, le visage obscurci de cheveux, d'araignées de sommeil, me répondit :
"Fous-moi la paix... Je voudrais dormir... Et cesse de fumer ton satané Népal ! "
Elle me tourne le dos et merde !

Au petit matin, parmi les nègres des poubelles et les premiers pigeons, je filai chez mon ami le plus sûr.
Je montrai ma plume à l'Afrique, aux poubelles, et bien sûr, aux pigeons qui me firent des roues, des roucoulements de considér
ation admirative.
Je sonne.
Voici mon ami André.
Posément, avec précision, je vidais mon sac biblique, mon oreiller céleste :
"Tu m'entends bien, André, qu'on me prenne au sérieux et l'humanité tout entière s'arrache de son orbite de malédiction guerroy
ante et funeste. A dégager ! Finies la souffrance, la sottise. La joie, la lumière débarquent ! "
André se massait pensivement la tempe, il me fit un sourire ému, m'entraîna dans la cuisine et devant un café, m'expliqua que m
oi, sensible, moi, enclin au mysticisme sauvage, moi devais reconsidérer cette apparition.
Le repos... L'air de la campagne... Avec les oiseaux précisément, les vrais
!

Partager cet article
Repost0
4 mars 2006 6 04 /03 /mars /2006 00:00

Je connais Christian Jacques depuis, pufffff, au moins tout ça ... oui, je crois que maman a tout ou presque de ce que peut avoir écrit Christian Jacques ... elle est même allée passer des vacances "culturelles" sur les traces de pharaon ... Pour moi, Christian Jacques, c'est comme pour le reste, quand on m'en rabâche trop les oreilles sans me donner de réels arguments, j'ai tendance à passer mon chemin, mais quand même à finir par venir jeter un oeil, histoire de me faire ma propre opinion ... Voilà, donc après des années et des années de blabla sur Christian Jacques, je me suis lancée.


J'ai lu La Fiancée du Nil, bon, c'est peut-être pas son meilleur (je lui laisse le bénéfice du doute) ... mais franchement, niveau littéraire, c'est de la littérature pour jeunesse. Pas plus que ça. Même l'histoire, je l'ai trouvé légère. Enfin, donc ... je pense que j'en lirai un autre de lui ... parce que j'ose espérer que Christian Jacques ce n'est pas que la littérature dans le genre de ce livre ... j'ose l'espérer ...

Je ne devrais pas dire cela, être aussi cassante ... mais quand même ...


La fiancée du Nil

Des paysans aisés se retrouvent dépossédés de leurs terres et maison, suite à l'arrivée du soldat Sétek, héros d'Egypte. Celui-ci aurait reçu de Pharaon (Ramses) les terres de ces paysans. Leur fils, Kamosé décide de se rendre à Thèbes, au grand temple afin d'avoir accès au cadastre et de prouver l'injustice dont sont victimes ses parents.
Le parcours de Kamosé est une sorte de voyage initiatique ... en effet, dès le début de son voyage, il va apprendre la navigation (c'est au départ un homme de le terre), il va ensuite apprendre le métier de tailleur de pierre, de menuisier, et de scribe. Chaque pas qu'il fait dans la vie n'a qu'un seul but, entrer dans le temple fermé pour accéder au cadastre.
Lors de la fête de la fiancée du Nil, celle-ci étant en fait une gerbe de blé déposé dans le Nil en hommage à la déesse Hathor, il tombe amoureux de Nofret, prétresse de la déesse.
S'oppose alors en lui deux désirs, celui de rendre justice à ses parents, et celui de rencontrer la jeune femme.



Inutile de vous dire que tout se finit bien.

Ce livre est un peu lèger, même s'il aborde des thèmes importants comme la différence de castes sociales, l'injustice, la grandeur de Pharaon, l'amour ... Mais tout est tellement léger que finalement, je me suis demandée, et je me demande encore d'ailleurs, si cela se passait vraiment comme cela à l'époque. La jeune fille pouvait-elle réellement se marier selon ses désirs en dehors de sa caste ? Enfin, bien sûr, l'auteur a simplifié beaucoup de choses, mais quand même. Un roman pour des élèves de sixième.

Je suis quand même restée perplexe quant à la qualité d'écrivain de Christian Jacques ... ben voui ... hein, je pensais son livre plus consistant ...

 

 

Partager cet article
Repost0