Lisa, la chanson que tu cherchais l'autre fois ... Listen to your heart de Roxette.
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Lisa, la chanson que tu cherchais l'autre fois ... Listen to your heart de Roxette.
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Le Loiret , c'est une résurgence de La Loire ... long de 12 km ... sa source ... tout simplement à Orléans La Source ... au milieu de Parc Floral ... devant le château ...
Donc ... notre département lui doit son nom ... nous sommes en région centre ... dans le bassin parisien .. si si ... je vous jure ...
L'endroit où le Loiret rejoint La Loire : la Pointe de Courpin ... accessible uniquement à pied ou en vélo ... un tit parcours le long de La Loire dans une réserve naturelle protégée ...
Le Loiret.
La Pointe de Courpin.
La rivière comme le fleuve en raison de la sécheresse sont extrêmement bas ... au point que l'on peut traverser le Loiret en gardant les chevilles au sec ... et la Pointe de Courpin ... ben à peine plus haute ... l'eau ...
Se perdre
Descendre le plus bas possible
S'enfoncer le plus possible
Dans sa déchéance
Regarder le résultat
De l'oeil du fou
Qui ne comprend rien
Qui ne gère rien
Mais qui sait
Attendre
Constater
La solitude intérieure
Si forte
Démoniaque
Respirer la folie
Transpirer le doute
Aspirer l'angoisse
S'accroupir
Le plus possible
Appuyer très fort
Avec tout ce qu'il nous reste
De lucidité
Retrouver l'impulsion
Se redresser
S'élever
Remonter
Vertigineux retour
Remettre de l'ordre
Rendre la place aux choses
Prendre de nouveau
Du recul
Réparer
Revivre
Et
Peut-être
Commencer
A s'aimer.
Magritte.
J'adore cette chanson de Dany Brillant ... elle est terrible de cruauté, de désespoir, d'amour ...
Quand tu t'en vas que tu me laisses
pour aller vers d'autres amants
que tu ne tiens plus tes promesses
et joues avec mes sentiments
alors en moi je deviens bête
et j'ai de mauvaises pensées
je songe au temps de ta défaite
lorsque le temps t'aura vidée
quand t'auras perdu ta jeunesse
tu ne seras qu'une fleur fanée
je veux que tes amants te laissent
et que tu te mettes à douter
je veux qu'un jour ta beauté disparaisse
s'essoufflant avec les années
Quand tu n'auras plus cette grâce
qu'ont les jeunes filles de quinze ans
ce jour-là tu perdras la face
à la face de tes soupirantss
tu auras beau faire des manières
mais tout ça ne changera rien
car celle qui vit sur sa chair
ne peut faire un très long chemin
quand t'auras perdu ta jeunesse
tu te lév'ras tôt le matin
pour dissimuler tes faiblesses
de ce visage que tu peins
alors moi j'aurais un sourire
et je me souviendrai du temps
où tu avais un avenir
dans la splendeur de tes vingt ans
Mais je m'égare et je délire
car tu es si belle à présent
j'aurai moi aussi à souffrir
de ce temps voleur de printemps
mais que vux-tu c'est ma vengeance
de penser que ce jour viendra
où tu connaîtras la souffrance
que je connais à cause de toi ...
La Guyane, c'est bien ... le Québec, c'est mieux ... en plus, il y avait longtemps ... donc en route pour l'île d'Orléans ... à l'est de la ville de Québec ... face aux chutes de Montmorency ...
L'île d'Orléans ... c'est au bout de ce pont ... l'unique accès ... routier ... ce sont les étales de produits artisanaux à base d'érable et de fruits ... normal ... l'île d'Orléans a pour premier nom l'île de Bacchus ... un véritable micro climat ... c'est son port ... ses villages ... et c'est aussi mon fournisseur de sirop d'érable ... Richard Boily ... à Saint Famille ...
Photos de Cat.
Mais celui qui en parle le mieux ... de l'île d'Orléans ... c'est Félix Leclerc ... il y est enterré ...
Le Tour de L'île
Pour supporter / le difficile / et l'inutile / y'a le tour de l'île / quarante-deux milles / de choses tranquilles / pour oublier / grande blessure / dessous l'armure / été, hiver / y'a le tour de l'île / l'île d'Orléans
L'île c'est comme Chartres / c'est haut et propre / avec des nefs / avec des arcs / des corridors / et des falaises / en février / la neige est rose / comme chair de femme / et en juillet / le fleuve est tiède / sur les battures
Au mois de mai / à marée basse / voilà les oies / depuis des siècles / au mois de juin / parties les oies / mais nous les gens / les descendants / de la Rochelle / présents tout l'temps / surtout l'hiver / comme les arbres
Mais c'est pas vrai / ben oui c'est vrai / écoute encore
Maisons de bois / maisons de pierre / clochers pointus / et dans les fonds / des pâturages / de silence / des enfants blonds / nourris d'azur / comme les anges / jouent à la guerre / imaginaire / imaginons
L'île d'Orléans / un dépotoir / un cimetière / parcs à vidanges / boîte à déchets / U.S parkings / on veut la mettre / en mini-jupe / and speak english / faire ça à elle / l'île d'Orléans / notre fleur de Lys
Mais c'est pas vrai / ben oui c'est vrai / raconte encore
Sous un nuage / près d'in cours d'eau / c'est un berceau / et un grand-père / au regard bleu / qui monte la garde / il sait pas trop / ce qu'on dit dans / les capitales / l'oeil vers le golfe / ou Montréal / guette le signal
Pour célébrer / l'indépendance / quand on y pense / c'est-y en France / c'est comme en France / le tour de l'île / quarante-deux milles / comme des vagues / les montagnes / les fruits sont mûrs / dans les vergers / de mon pays
Ca signifie / l'heure est venue / si t'as compris
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Encore de photos ... la maison ... à Remire Montjoli ... Guyane ... le sport national ... dixit mon frère ... étant le vol ... toutes les fenêtres sont grillagées ...
et puis j'ai dans l'idée que les sales bêtes vous aimez alors pour le plaisir ...
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Pour vivre ici, onze Haïkus,
A moitié petite,
La petite
Montée sur un banc.
Le vent
Hésitant
Roule une cigarette d'air.
Palissade peinte
Les arbres verts sont tout roses
Voilà ma saison.
Le coeur à ce qu'elle chante
Elle fait fondre la neige
La nourrice des oiseaux.
Paysage de paradis
Nul ne sais que je rougis
Au contact d'un homme, la nuit.
La muette parle
C'est l'imperfection de l'art
Ce langage obscur.
L'automobile est vraiment lancée
Quatre têtes de martyrs
Roulent sous les roues.
Roues des routes,
Roues fil à fil déliées,
Usées.
Ah ! mille flammes, un feu, la lumière,
Une ombre !
Le soleil me suit.
Femme sans chanteur,
Vêtements noirs, maisons grises,
L'amour sort le soir.
Une plume donne au chapeau
Un air de légèreté
La cheminée fume.
La vie ... ça ne se passe pas comme dans les chansons ... le net ... ce n'est pas la vie du dehors ...
Miossec ... même si ce ne sont que des chansons ... c'est quand même bien de gros bouts de réalité ... son album Baiser ... les textes ... du vécu pas de doute ...
Ca sent le brulé
Allez, allez, dis moi, d'après toi qu'est-ce qu'il en reste, de toutes nos belles illusions, de toute cette odeur de jeunesse, on était si beaux, si bons, et voilà que je nous déteste, avachis dans le salon, on dirait qu'on nous engraisse, à grosses louchées de jeux à la con, le cul plombé par la paresse.
On n'a pas vu venir, c'est trop con, toute toute cette mauvaise graisse, c'est une véritable invasion, des pieds au cul et même le reste, même nos gueules sont d'occasion et ça en devient grotesque, quoique nous, quoique nous fassions, même ta respiration m'oppresse, même la cuisine ne sent pas bon, ça sent le brûlé et je déteste, revenir de ce boulot à la con et sentir que ça empeste.
Tout ce qui était bon aux heures de délices, devrait rester radieux aux heures de détresse, car s'il fallait changer pour de bon, je retournerais tout à grands coups de bêche, pour retrouver nos illusions, pour retrouver notre jeunesse.
Mais comment fait-on, pour en arriver là, je te demande pardon, de te faire vivre tout ça .