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Le Chat de Phoebe




Les textes et les photos étant ma propriété, si vous souhaitez vous en servir, je vous remercie de m'en demander l'autorisation.



en passant ...


pour me joindre :
catherin1972@gmail.com

Un jour tu me demanderas si je préfère ma vie à toi ... je te répondrai ma vie ... et tu me quitteras sans savoir que ma vie c'est toi!

 



Prenons nos responsabilités !!!

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Le blog des Bundy en Guyane

Archives

31 juillet 2005 7 31 /07 /juillet /2005 00:00

 

 

 

 

Le chemin est pourtant simple

Tout droit

Il suffit de suivre la ligne au sol

 

Elles le savent

Elles marchent d'un bon pas

Chacunes à leur rythme

 

Je me suis encore arrêtée

Pour les regarder vivre

 

Je me suis encore arrêtée

Pour me demander

 

Je suis encore décalée

Jamais en phase

 

Trop lente

Trop rapide

Trop peu

Trop

 

Je devrais les suivre

Elles ne s'interrogent pas

Elles avancent

 

J'hésite à continuer

 

Derrière c'est bien

Je connais déjà

 

Devant c'est

De nouveaux tourments

De nouvelles incertitudes

Des angoisses

Et toujours

Ce questionnement sans fin

 

Il suffit d'un pas et d'un autre

 

Et moi aussi

Je vais suivre la ligne

Ma ligne

 

 

 

Photo de Cat. 

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31 juillet 2005 7 31 /07 /juillet /2005 00:00

 

Où ils étaient passés ? ... en Bretagne ... dans les Pyrénées orientales ...

 

 

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30 juillet 2005 6 30 /07 /juillet /2005 00:00

 

 

 

 

 

Je te fuirai des yeux

J'oublierai tout de toi
ton nom
ton corps

J'enfouirai tous tes mots

Il ne restera rien de toi

Je serais convaincu d'une illusion
D'un moment heureux et rêvé

Je ferais abstraction
De tous nos instants

J'enfermerai tout
Loin de mon coeur

J'apprendrai à vivre
Sans toi

Je m'obligerai
A ne plus y penser

Le temps sera mon allié

Mais je sais
Qu'ici
Dans mon coeur
Dans ma tête

Il y aura toujours un bout de toi
Un moment de toi et moi

Même si je te fuis des yeux
Tout restera intact.


 

 

 

Capture. 

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30 juillet 2005 6 30 /07 /juillet /2005 00:00

 

 

Et puis moi. L'ange sauvage,
Serrant le corps d'une gazelle brûlante,
J'attends de la colère des Dieux
ou de la beauté des diables
Qu'elles envahissent mon monde mourant,
Qu'elles extirpent la pourriture
Des pores de ma peau sirupeuse
Et la jettent en pâture
Aux chiens du port,
Leur poil comme un duvet de misère
Caressé par les mains rugueuses
Des marins pressés par le temps.

Et moi l'ange sauvage
Je m'avance dans la fumée d'un quai désert,
Je découvre des carcasses de métal
Et des manèges abandonnés,
Pont d'un cargo,
Grand Nord, mers de glace
L'ange sauvage devient l'ange déchu
Et termine simple mortel au coin d'un bar.

Cyril Collard.

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29 juillet 2005 5 29 /07 /juillet /2005 00:00

 

 

 

Je m'allonge doucement
dans le velouté des draps
la main sous l'oreiller
l'autre serrant le tissu froissé et rassurant

Je me laisse envahir par la fatigue
qui engourdit mon cerveau exténué
plongeant sans retenu
dans un sommeil calme et serein

Je m'éveille hébétée
cherchant le rouge de l'horloge
j'avais seulement dormi deux heures
je me rappelais vaguement les instants de la veille

le poids de mon corps
la mollesse
l'épuisement
signes d'une douloureuse crise

je replongeais
comateuse dans un demi sommeil
mon cerveau ayant repris son activité
des demis rêves

Je naviguais ainsi jusqu'au matin
dans une sorte de bouillonnement bleu
gardant pour compagne
la lassitude

Aujourd'hui est un autre jour
J'avais une nouvelle fois vaincue
à ma manière
je pouvais continuer à avancer.

Capture.

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29 juillet 2005 5 29 /07 /juillet /2005 00:00

 

Merci aux copains de mon frère pour leur contribution...

 

 

A la demande de Marie ... je mets le grand arbre ... pour les détails sur les zhommmmmsssssss ...







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28 juillet 2005 4 28 /07 /juillet /2005 00:00

 

            " Ce qui est fait est fait, bien ou mal. J'espère seulement qu'il y a un avenir. Un avenir pas trop sale, pas trop moche, pas trop éloigné de ce que je voudrais et que j'ai aperçu, par moments, [...]. J'espère que ce qui semblait possible, en un instant, l'est vraiment. Qu'on ne se trompe pas trop. Car, jour après jour, les chutes font de plus en plus mal.
          [...]
          J'apprends, et c'est très triste, pendant ce voyage que les choses sont ce qu'elles sont. Rien de plus. Et il y a les errements de nos sensibilités déchirées et désespéréees. Cherchant à réunir l'animal et l'idée..."

Cyril Collard.

 

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28 juillet 2005 4 28 /07 /juillet /2005 00:00

 

 

 

Destruction intérieure
Colère
Envie de crier
Envie de frapper

 

Pleurs
Tremblements
Cent pas
Aller-revenir

Plus envie de voir personne
Plus envie de parler à personne
Envie d'être seule
Même pas envie d'être méchante

Trop conne
Trop crédule
Trop de bénéfice du doute
Trop de tout

Pour du rien

Pour trop de souffrance.


Capture.

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28 juillet 2005 4 28 /07 /juillet /2005 00:00

 

 

Aujourd'hui , j'avais prévu ça ... pour ma belle Isis ... photos de ma copine Val ... prises à Pra Loup ...

http://isis-univers.over-blog.com

 

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27 juillet 2005 3 27 /07 /juillet /2005 00:00

 

 

 

Il s'agit de la retranscription exacte du film. Les mêmes mots, les mêmes témoins, les mêmes survivants...

Ils ont dit :

- Les juifs ont toujours rêvé,
  c'était au coeur de leur vie,
  au coeur de leur attente messianique, de rêver
  qu'un jour ils seraient libres.

- Plus que le rêve,
  l'espoir entretenu par le rêve...

- Maintenant, il lui semble que c'est absolument...
  que c'était impossible,
  et quand même c'est vrai.

- Il dit que maintenant, quand on y pense,
  on ne comprends pas comment un homme
  puisse faire ça à un autre être humain.
  C'est inconcevable, on ne le comprend pas.

- En un éclair, tout était vide comme si rien n'était arrivé.
  Rien. Ni personne. Jamais.

  Il ne restait aucune trace. Plus une trace !
  Comme par magie, tout avait disparu.

- Même s'ils doutaient...
  Qui veut vivre est condamné à l'espoir.

- Nous pouvions percevoir, de nos propres yeux,
  la signification profonde de l'être humain :
  ils arrivaient là,
  hommes, femmes, enfants, tous innocents...
  disparaissaient soudain...
  et le monde était muet !
  Nous nous sentions abandonnés.
  Du monde, de l'humanité.
  Et c'est précisément dans ces circonstances
  que nous comprenions au mieux
  ce que représentait la possibilité de survivre.
  Car nous étions convaincus que l'espoir
  demeure en l'homme aussi longtemps qu'il vit.
  Il ne faut jamais, tant qu'on vit, abdiquer l'espoir.

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