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Le Chat de Phoebe




Les textes et les photos étant ma propriété, si vous souhaitez vous en servir, je vous remercie de m'en demander l'autorisation.



en passant ...


pour me joindre :
catherin1972@gmail.com

Un jour tu me demanderas si je préfère ma vie à toi ... je te répondrai ma vie ... et tu me quitteras sans savoir que ma vie c'est toi!

 



Prenons nos responsabilités !!!

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Le blog des Bundy en Guyane

Archives

5 juillet 2005 2 05 /07 /juillet /2005 00:00

 

 

 

 

 

Tout est si parfait

 

 

Chaque chose grandit à son rythme

 

 

Chacun connaît une évolution qui lui est propre

 

 

Parfois

 

Il y a rencontre

 

Entrelacement

 

Séparation

 

Union

 

 

Chaque moment a sa raison d’être

 

 

Chacun a sa raison d’être

 

 

Se trouver

 

Se retrouver

 

Se croiser

 

Faire un bout ensemble

 

 

Harmonie des matières

 

Des formes

 

Des êtres

 

 

Savoir regarder

 

Savoir ressentir

 

 

Ne pas toucher

 

Ne pas abîmer

 

 

Juste savoir observer

 

Juste savoir apprécier

 

 

 

 

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5 juillet 2005 2 05 /07 /juillet /2005 00:00

 

Le bel été

 

Le feu hantait nos jours et les accomplissait,

Son fer blessait le temps à chaque aube plus grise,

Le vent heurtait la mort sur le toit de nos chambres,

Le froid ne cessait pas d’environner nos cœurs.

 

Ce fut un bel été, fade, brisant et sombre,

Tu aimas la douceur de la pluie en été

Et tu aimas la mort qui dominait l’été

Du pavillon tremblant de ses ailes de cendre.

 

Cette année-là, tu vins à presque distinguer

Un signe toujours noir devant tes yeux porté

Par les pierres, les vents, les eaux et les feuillages.

 

Ainsi le soc déjà mordait la terre meuble

Et ton orgueil aima cette lumière neuve,

L’ivresse d’avoir peur sur la terre d’été.

 

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5 juillet 2005 2 05 /07 /juillet /2005 00:00

Il y a un moment que je voulais changer mon oeil...c'est chose faite...

Un nouvel avatar

un bleu parce que j'aime le bleu

et puis je trouve que celui là

il correspond à mon intérieur

 

euh....merci Mateo...

 

 

 

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4 juillet 2005 1 04 /07 /juillet /2005 00:00

 

 

 

 

 

Je suis happée par la tornade

Je ne cherche pas à résister

Je n’en ai plus

Ni la force

Ni l’envie

 

Je la laisse me prendre

Elle doit savoir

Ce qui est mieux pour moi

 

Je n’ai pas peur

Même si sa noirceur se fait plus dense

Je n’ai plus d’angoisses

Je suis juste un peu triste

Un peu abattue

 

Je m’envole dans la tornade

Je suis devenue légère

Elle me transporte vers les cimes

 

Jusqu’où va-t-elle m’élever ?

 

Je l’ignore

Je la suis

Je lui appartiens

 

J’espère seulement

Qu’elle me déposera en douceur.

 

Photo de Cat.

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4 juillet 2005 1 04 /07 /juillet /2005 00:00

 

 

 

 

L’homme gisait sur le dos

Au milieu du ciel tourmenté

 

Il n’était plus qu’un nuage

Il attendait son heure

 

Le ciel s’était soudain obscurci

 

Il savait qu’il n’aurait pas dû

Il en avait voulu plus

Trop

 

Le ciel s’était mis en colère

Il était devenu gris

Puis noir

 

Le ciel ne rit pas avec les blasphémateurs

 

L’homme le savait

 

Il n’avait pas peur

 

Il assumait tout

Ses gestes

Ses mots

 

Il ne reviendrait pas en arrière

 

Il était décidé

 

Il affronterait

De face

 

Il devait être puni

 

Qu’il le soit

 

L’homme défie le ciel

Les bras en croix

 

Il regarde droit dans les yeux

La menace

 

Il attend la foudre

 

Il en est certain

 

Elle s’abattra sur lui

 

Lui fendra le cœur en deux

 

Il avait menti

Il avait parlé trop vite

Trop

 

Qu’importe

 

Il méritait sa mort

 

Il l’acceptait

 

Photo de Cat.

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4 juillet 2005 1 04 /07 /juillet /2005 00:00

 

Etions-nous si fragiles ?

 

 

 

Que ne pouvais-tu promettre sans t’en aller, ô belle Vie !

C’est le moment, il faut tenir !

Tu dois changer ou t’éteindre si tout fut feu d’abord ;

Sous mes yeux la truite meurt droite et courbée ;

Mon souci, ce présent mal dissimulé, peut enfin courir hors de moi.

Je le devine respirant pour la première fois.

Le svelte papillon noir s’élève devant mes jambes, en voletant ;

Dans mes lointains où n’erre ni soleil ni nuit,

J’entends mille airs de chanson rognant les griffes du sommeil.

 

 

Prairie offerte à ceux qui luttent,

Désir tendu l’éclair suivant,

Ce corps sans ardeur stoppe chute

Et retourne à ses bourgeons,

Sur l’air des grands ressentiments.

 


Alberto Giacometti.
L'homme qui marche I.
1960

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3 juillet 2005 7 03 /07 /juillet /2005 00:00

 

Pourquoi faudrait-il toujours donner d'un livre autre chose que la fin ?
Je le fais ...je vous donne la fin...

 

J’irai cracher sur vos tombes.

 

 

         Lentement, péniblement, il monta, quelques barreaux plus haut, et la clameur des sirènes retentit au-dehors. Les cris de Lou sur la clameur des sirènes, et cela remuait et vivait à nouveau dans sa tête, il recommençait à tuer Lou, et la même sensation, la même jouissance le reprirent comme il atteignait le plancher du grenier. Dehors le bruit s’était tu. Avec peine, sans s’aider de son bras droit dont le moindre geste lui était maintenant aussi une souffrance, il rampa vers la lucarne. Devant lui, à perte de vue, les champs de terre jaune s’étendaient. Le soleil baissait et un vent léger agitait les herbes de la route. Le sang coulait dans sa manche droite et le long de son corps ; il s’épuisait peu à peu, et puis il se mit à trembler car la peur le reprenait.

 

         Maintenant, les policiers cernaient la grange. Il les entendit l’appeler, et sa bouche s’ouvrit toute grande. Il avait soif et transpirait et il voulut leur crier des injures, mais sa gorge était sèche. Il vit son sang faire une petite mare près de lui, gagner son genou. Il tremblait comme une feuille et claquait des dents, et lorsque les pas retentirent sur les barreaux de l’échelle, il commença à hurler, un hurlement sourd d’abord, qui s’enfla et s’accrut ; il tenta de prendre le revolver dans sa poche et y parvint au prix d’un effort insensé. Son corps s’incrustait dans le mur, le plus loin possible de l‘ouverture d’où surgiraient les hommes en bleu. Il tenait le revolver, mais il ne pourrait pas tirer.

 

         Le bruit avait cessé. Alors il s’arrêta de hurler et sa tête retomba sur sa poitrine. Il entendit encore vaguement quelque chose ; le temps s’écoula, et puis les balles le frappèrent à la hanche ; son corps se relâcha et s’affala avec lenteur. Un filet de bave joignait sa bouche au plancher grossier de la grange ; les cordes qui tenaient son bras gauche y avaient laissé de profondes marques bleues.

 

 

 

24

 

 

         Ceux du village le pendirent tout de même parce que c’était un nègre. Sous son pantalon, son bas-ventre faisait encore une bosse dérisoire.

 

 

 

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3 juillet 2005 7 03 /07 /juillet /2005 00:00

 

 

Il avait imaginé une vie

Derrière les branches

Il avait rêvé à une vie différente

Dans ces immeubles

De l’autre côté du rivage

 

Il avait pensé

Qu’il lui aurait fallu

Naître du bon côté

Que tout aurait été différent

 

Souvent

Il s’oubliait

Dans cette contemplation

 

Il se voyait traverser le fleuve

S’arrêter sur les îlots verdoyants

 

Souvent

Il s’inventait une vie

Une vie autrement

 

Une vie avec des gens

Qui lui parleraient

Avec qui il aurait des souvenirs

 

Souvent

Il s’inventait une vie

Dans ce qu’il pensait

Etre la normalité

Leur normalité

 

Alors

Il se réveillait

Il sortait de sa torpeur

Il revenait dans son monde

 

Il se disait qu’après tout

Ils n’étaient peut-être pas si heureux

Peut-être pas si vivants

De l’autre côté

 

Alors

Il retournait dans son trou

 

Demain

Il reviendrait

Il ferait les mêmes rêves

Au même endroit

Il finirait par penser les mêmes choses

 

Et

Il oublierait de vivre

Encore…

 

 

Photo de Cat.

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2 juillet 2005 6 02 /07 /juillet /2005 00:00

 

 

Mon bateau est certes petit

Mais il est à moi

C’est mon coin

Mon bout de vie

 

 

Nous avançons tranquillement

Sur les eaux paisibles

 

 

Nous allons où la vie nous mène

Nous voyons qui nous voulons

 

 

Nous nous accrochons l’un à l’autre

Comme à un autre nous-même

 

 

Nous avons beaucoup voyagé

Lui et moi

 

 

Nous avons rencontré beaucoup de personnalités

Toutes différentes

Toutes enrichissantes

Nous les avons tous aimés

 

 

Nous ne restons jamais bien longtemps

Il ne faut pas trop s’attacher

 

 

C’est toujours quand on s’attache

Que les problèmes commencent

 

 

Alors

Lui et moi

Nous partons toujours avant

Avant

Que le point de non retour n’arrive

 

 

Nous préférons ne garder que le bon

Et ne jamais commencer le mauvais

 

 

Mon bateau est certes petit

Mais il est à moi

C’est mon coin

C’est ma vie

 

 

Photo de Cat.

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2 juillet 2005 6 02 /07 /juillet /2005 00:00

 

Sur les 100 000 façons de tuer quelqu'un
La plus dangereuse est le coup de fusil
La plus onéreuse est le coup de canon
Ca prend une équipe entraînée au bruit
Y'a toujours la corde dite "de pendaison"
Mais pour le noeud coulant faut avoir le don

Sûr que la noyade attire les moroses
Mais n'est pas garantie parce que l'eau réveille
Y'a aussi le poison mais là, faut la dose
Pas assez tu dors; un peu trop, tu veilles
Le gaz est plus propre, pas de commentaires
Mais à tout instant gare aux courants d'air

Non, je crois que la façon la plus sûre
De tuer un homme
C'est de l'empêcher de travailler
En lui donnant de l'argent

Le rasoir, ma foi, cette saloperie
A ses fanatiques parce que c'est tranchant
La hache, le couteau et la scie aussi
Mais c'est un domaine bourré d'accidents
Très peu efficace est la collision
Ca brise une face, laisse des lésions

Pour mourir de soif faut la volonté
Le dégoût de l'eau, surtout, la santé

Non vraiment j'y tiens: la meilleure façon
De tuer un homme
C'est de le payer
A ne rien faire

Entre mourir d'amour et mourir de rire
La plus achalandée, c'est difficile a dire -
Les deux finissent en spasmes, en soubresauts, en transe
Mais les deux sont jolis...
Le rire est toujours comique...
Et l'autre, romantique...
...

La chaise électrique c'est très indécent
Sauter dans le vide, pas toujours prudent
Étrangler quelqu'un c'est perdre ses sens
Le trancher c'est pire, c'est le laisser du sangs dessus

Non vraiment, je retiens mon sentiment premier :
L'infaillible façon de tuer un homme
C'est de la payer pour être chômeur

Et puis c'est gai dans la ville
Ca fait des morts qui marchent...

 

 

 

 

 

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